« Augustin d'Hippone » : différence entre les versions

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|chapitre=6
|page=165}}
 
{{citation|« Qu’attendons-nous ? Qu’est-ce donc ? As-tu entendu ? Des ignorants se lèvent et prennent le ciel de force, et nous, avec notre science sans cœur, voici que nous nous roulons dans la chaire et le sang ! »}}
{{Réf Livre
|référence=Les Confessions (Saint Augustin)/Flammarion
|partie=8
|chapitre=8
|page=167}}
 
{{citation|Je parlais ainsi et je pleurais dans la très amère contrition de mon cœur. Et voici que j’entends, qui s’élève de la maison voisine, une voix, voix de jeune garçon ou de jeune fille, je ne sais. Elle dit en chantant et répète à plusieurs reprises : « Prends et lis ! Prends et lis ! » […]<br />
Je revins donc en hâte à l’endroit où était assis Alypius : car j’y avais laissé, en me levant, le livre de l’Apôtre. Je le pris, l’ouvris et lus en silence le premier chapitre où tombèrent mes yeux : « Ne vivez pas dans la ripaille et l’ivrognerie, ni dans les plaisirs impudiques du lit, ni dans les querelles et les jalousies ; mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et ne pourvoyez pas à la concupiscence de la chair. » Je ne voulus pas en lire davantage, c’était inutile. À peine avais-je fini de lire cette phrase qu’une espèce de lumière rassurante s’était répandue dans mon cœur, y dissipant toutes les ténèbres de l’incertitude.}}
{{Réf Livre
|référence=Les Confessions (Saint Augustin)/Flammarion
|partie=8
|chapitre=12
|page=174-175}}
 
{{citation|Et nous nous élevions encore, méditant, décrivant, admirant ce que vous avez fait au-dedans de l’homme ; et nous parvînmes à nos âmes, puis nous les dépassâmes pour atteindre à cette région d’inépuisable abondance où vous repaissez éternellement Israël de la pâture de vérité, là où la vie est la Sagesse, par qui deviennent toutes choses, et passées et futures, mais qui elle-même ne devient pas, car elle ''est'' comme elle a toujours été et comme elle sera toujours. […] Et pendant que nous parlions de cette Sagesse et que nous la convoitions, nous l’effleurâmes dans un élan de tout notre cœur. Puis, après un soupir, et laissant là fixées « ces prémisses de l’Esprit » nous retombâmes à ce vain bruit de nos bouches, là où commence et finit la parole. […]<br />