« Albert Caraco » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=62}}
 
{{citation|Le monde est profané de part et part et nos souillures, véhiculées sur les océans, abordent quelque jour les îles les plus écartées, enfin partout nos oeuvresœuvres nous accueillent, les pôles menacés d'infection expient les effets de notre démesure, nous pouvons éclater, mais nous ne pouvons reculer, nous irons de l'avant et nous éclaterons, la mesure et notre idéal ne sont pas consubstantiels, la foi chrétienne voulant trop, parce qu'elle est antiphysique et ce de Tertullien à Teilhard, aussi fous l'un que l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=62}}
 
{{citation|Je me demande si je ne suis pas [[prophète]] et si le silence unanime, qui m'entoure, n'est pas l'effet du prophétisme, qui se ramasse en mes écrits ? Je n'avais guère la prétention de l'être et je m'en fusse ri tout le premier, cela démontre que je ne me concevais moi-même et que mes juges ne s'étaient mépris sur la nature de mes oeuvresœuvres, ils ne voulaient de cet engagement total que semblent impliquer les moindres de mes thèses.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=65}}
 
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{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=82}}
 
{{citation|Je suis l’un des prophètes[[prophète]]s de ces temps et je ne m’en doutais naguère, c’est l’opinion de mes rares juges et je veux l’adopter, je me crus philosophe et raisonneur, on prétend que je suis un inspiré, possible que je me trompai de bonne foi sur le sens de mon œuvre, mais je craignis de me donner un ridicule.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=82}}
 
{{citation|Le rôle du [[prophète]] est à présent de rendre un sens aux mots et d’aller jusqu’au bout des idées générales.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=82}}
 
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{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=85}}
 
{{citation|Après et seulement après, je forme des voeuxvœux pour la gloire, ceux qui prétendent qu'elle ne vaut pas le parfum d'une rose, sont des singes et je leur jetterais de la poudre à gratter, c'est la réponse à faire à des impertinents. Il faut assez d'argent pour n'avoir besoin d'en parler et c'est l'utile de la gloire que d'en procurer sans honte : un homme manquant de ressources, n'arrête de penser à l'argent qu'il n'a pas, un homme privé de plaisir pense à la fornication, ni l'un ni l'autre ne sont libres, ni l'un ni l'autre ne sauraient être charmants, ce sont des avortons économiques et physiques.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=87}}
 
{{citation|Le peuple m'est indifférent, mes oeuvresœuvres ne l'amorceront jamais et je ne me soucie de sont estime. Les gens du monde semblent m'ignorer, je leur parais trop difficile et mon ambition serait d'être à la mode, alors du moins ils se fendraient la tête en mon honneur et j'aurais le plaisir de leur en imposer en les intimidant.}}
{{Réf Livre|titre=Ma confession|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|année=1975|page=87}}