« Bhagavad-Gita » : différence entre les versions

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|page=13, 11-12
|chapitre=XIII « Le champ et le connaissant du champ »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Il y a en ce monde deux Purushas, l’immuable et le muable ; le muable, ce sont toutes ces existences ; le kûtastha est appelé l’immuable.
Mais autre que ceux-là est cet Esprit suprême appelé le suprême Moi, qui entre dans les trois mondes et les soutient, le Seigneur impérissable.
Puisque Je suis au delà du muable, et plus grand et plus haut que l’immuable même, dans le monde et dans le Véda, on Me proclame le Purushottama.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=15, 16-18
|chapitre=XV « Les trois Purushas »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Absence de peur, tempérament pur, fermeté dans le yoga de la connaissance, bienfaisance, maîtrise de soi, sacrifice, étude des Ecritures, ascèse, candeur et droiture, non-violence, sincérité, absence de courroux, abnégation, calme, absence de critique, compassion pour tous les êtres, absence de convoitise, douceur, modestie, absence d’agitation, énergie, miséricorde, patience, propreté, absence d’envie et d’orgueil, telle est, ô Bhârata, la richesse de l’homme né en la nature dévique.
Orgueil, arrogance, estime excessive de soi, courroux, dureté, ignorance, telle est, ô Pârtha, la richesse de l’homme né en la nature asurique.
Les qualités déviques conduisent vers la libération, les asuriques vers la servitude. Ne t’afflige pas, ô Pândava, tu es né dans la nature du déva.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=16, 1-5
|chapitre=XVI « Déva et Asura »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Dans l’égoïsme de leur force et de leur puissance, dans la violence de leur courroux et de leur arrogance, ils haïssent, méprisent et rabaissent le Dieu en eux caché et le Dieu en l’homme.
Ces orgueilleux qui haïssent [le bien et Dieu], mauvais, cruels, les plus vils parmi les hommes de ce monde, Je les jette sans cesse en de nouvelles naissances asuriques.
Jetés en des matrices asuriques, dans l’erreur toujours, naissance après naissance, ils ne Me trouvent pas et ils sombrent dans la condition la plus basse de la nature de l’âme.
Triple est la porte de l’enfer, destructrice de l’âme — désir, courroux et convoitise ; que l’homme renonce donc à tous trois.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=16, 18-21
|chapitre=XVI « Déva et Asura »
}}
 
{{citation|citation=Les hommes qui accomplissent des austérités violentes, contraires au shâstra, avec arrogance et égoïsme, poussés par la force de leurs désirs et de leurs passions, hommes d’esprit non-mûri tourmentant les éléments agrégés qui forment le corps, et Me tourmentant aussi, Moi qui loge en leur corps, sache que ceux-là sont asuriques en leurs desseins.}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=17, 5-6
|chapitre=XVII « Les gunas, la foi et les œuvres »
}}
 
{{citation|citation=<poem>L’adoration du divin, du deux-fois-né, du guide spirituel, du sage, la propreté, la rectitude morale, la pureté sexuelle, l’absence de meurtre et de violence à l’égard d’autrui ; telle est l’ascèse du corps.
Un langage qui ne cause point de trouble à autrui, vrai, bienveillant et bienfaisant, l’étude de l’Écriture ; telle est l’ascèse de la parole.
Une joie claire et calme du mental, la douceur, le silence, la maîtrise de soi, l’entière purification du tempérament ; telle est l’ascèse du mental.
Cette triple ascèse, pratiquée dans une foi suprêmement éclairée, sans désir pour son fruit, devenue harmonieuse, on la dit sattvique.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=17, 14-17
|chapitre=XVII « Les gunas, la foi et les œuvres »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Donner de manière sattvique, c’est donner pour l’amour de donner et de faire du bien, et à qui ne donne rien en retour ; c’est donner dans de justes conditions de temps et de lieu et au juste bénéficiaire.
Donner de manière rajasique, c’est donner à regret, ou en se faisant violence, ou dans un but personnel et égoïste, ou dans l’espoir de quelque récompense.
Le don tamasique est offert sans considération des conditions justes de temps, de lieu et d’objet ; il est offert sans souci des sentiments de celui qui le reçoit, et qui le méprise dans le temps même qu’il l’accepte.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=17, 20-22
|chapitre=XVII « Les gunas, la foi et les œuvres »
}}
 
{{citation|citation=<poem>La connaissance, l’objet de la connaissance et le connaissant, ces trois choses constituent l’impulsion mentale vers l’action ; trois choses encore — l’auteur, l’instrument et l’action accomplie — maintiennent l’action une et la rendent possible.
La connaissance, l’oeuvre et l’auteur sont de trois sortes, dit le Sâmkhya, selon la différence dans les gunas ; entends cela aussi comme il convient.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=18, 18-19
|chapitre=XVIII
|section=sect. 1 « Les gunas, le mental et les œuvres »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Mieux vaut [pour chacun] sa propre loi d’action, même imparfaite, que la loi d’autrui, même bien appliquée. On n’encourt pas le péché quand on agit selon la loi de sa propre nature.
Le travail né avec toi, ô fils de Kuntî, même mauvais, ne doit pas être abandonné. Certes toutes les actions sont obscurcies de défauts comme le feu l’est de fumée.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=18, 47-48
|chapitre=XVIII
|section=sect. 2 « Svabhâva et svadharma »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Vaine est ta résolution, celle qu’en ton égoïsme tu formes, disant « Je ne veux pas combattre » ; ta nature te prescrira ta tâche.
Ce qu’en ton erreur tu désires ne pas faire, ô Kaunteya, cela, sans recours tu devras l’accomplir, entraîné par ton activité propre née de ton svabhâva.
Le Seigneur Se tient au cœur de toutes les existences, ô Arjuna, et Il les fait tourner et tourner montées sur une machine par le moyen de Sa Mâyâ.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=18, 59-61
|chapitre=XVIII
|section=sect. 4 « Le suprême secret »
}}
 
{{citation|citation=<poem>Et maintenant entends la parole suprême, la parole la plus secrète, que Je vais te dire ; tu es Mon bien-aimé, intimement ; c’est pourquoi Je parlerai pour ton bien.
Emplis de Moi ta pensée, deviens Mon amant et Mon adorateur, sacrifie à Moi, sois prosterné devant Moi, à Moi tu viendras, c’est l’assurance et la promesse que Je te fais, car tu M’es cher.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=18, 64-65
|chapitre=XVIII
|section=sect. 4 « Le suprême secret »
}}
 
{{citation|citation=<poem>J’ai entendu cet entretien merveilleux de Vâsudéva et de Pârtha à la grande âme, qui fit mes cheveux se dresser.
Par la grâce de Vyâsa, j’ai entendu ce secret suprême, ce yoga, directement je l’ai entendu de Krishna, le Maître divin du yoga, qui Lui-même l’a proclamé.
Ô Roi, me rappelant, me rappelant ce discours merveilleux et sacré de Késhava et d’Arjuna, je me réjouis encore et encore.
Me rappelant, me rappelant aussi cette prodigieuse forme de Hari, grand est mon émerveillement, ô Roi. Je me réjouis encore et encore.
Là où est Krishna, le Maître du yoga, là où est Pârtha, l’archer, immanquablement sont gloire, victoire et prospérité, et aussi l’immuable Loi de la justice.
</poem>}}
{{Réf Livre
|référence=Bhagavad-Gita/Librairie d'Amérique et d'Orient Adrien Maisonneuve
|page=18, 74-78
|chapitre=XVIII
|section=sect. 4 « Le suprême secret »
}}