« Corinne Maier » : différence entre les versions

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== Citations ==
=== ''Bonjour paresse'', 2004 ===
 
{{citation
|citation=(...) selon un récent sondage IFOP, 17% des cadres français sont "activement désengagés" de leur travail, ce qui signifie qu'ils y ont adopté une attitude si peu constructive qu'elle s'apparente à du sabotage...}}
|citation=A sa manière, on peut croire que l'entreprise pratique ce que l'anthropologue Marcel Mauss appelait le ''potlatch'', qui consiste, dans des peuplades primitives, à amasser des surplus et des richesses très grandes afin de les dépenser en pure perte.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
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|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=9013
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
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{{citation
|citation=Il est clair que dans un monde où il est conseillé d'être souple, bien vu de changer son fusil d'épaule toutes les cinq minutes et en rythme avec les autres, l'individualiste est un vecteur d'ennui, brandon de la discorde. Aussi, on lui préfère le pleutre, le mièvre, l'obéissant, qui courbe le dos, joue le jeu, se coule dans le moule et, finalement, réussit à faire son trou sans faire de vagues.
|citation=La stratégie, c'est simple, puisqu'il n'y a que deux choix possibles; du reste Fidel Castro, lider maximo des cubains, s'époumonait dans l'un de ses discours-fleuves des belles années (qui ne datent pas d'hier): "Il n'y a pas de troisième voie".
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
Ligne 34 ⟶ 28 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=5817
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 42 ⟶ 36 :
 
{{citation
|citation=Ceux qui se comportent ainsi sont considérés par leurs collègues comme des cactus de bureau car la convivialité est exigée, sous forme de pots, de blaques convenues, de tutoiements et de bises hyprocrites (toutes choses à simuler sous peine d'exclusion).
|citation=Il est vrai que bouger est l'impératif catégorique d'un capitalisme dont la finalité est de rendre l'inutile à la fois indispensable et frelaté, et ce le plus vite possible.
|précisions=A propos des convenances d'entreprise et de ceux qui les refusent.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
Ligne 52 ⟶ 44 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=5219
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 60 ⟶ 52 :
 
{{citation
|citation=Le vrai problème, c'est que la langue qu'elle parle nie l'individu en escamotant le style: aucun mémo, aucune note, ne doit trahir son auteur. Chaque texte est poli, afin que le rituel de la langue de bois, propre à chaque firme, soit respecté. Une manière d'écrire collective s'instaure. Que que soit le sujet traité, la matière est broyée par un rouleau compresseur. Elle n'est assumée par aucun locuteur, ne fait que reproduire des paroles déjà prononcées, et ne s'adresse donc pas à vous - pas étonnant qu'elle vous endorme! Elle offre l'exemple unique d'une langue qui a divorcé d'avec la pensée, mais qui n'est pas morte (pas encore) des suites de cette séparation.}}
|citation=(...) la façon d'exercer l'autorité est la plus centralisée possible. Rares sont les décisions qui sont prises collectivement; l'entreprise a horreur du face-à-face, et refuse des discussions qui pourraient mener à des compromis grâce à la participation de toutes les parties aux différends. Et puis, la langue de bois est un discours à sens unique qui, confisquant la langue normale et la discréditant, n'admet pas de réplique: la communication est court-ciruitée, et le salarié se trouve frappé d'aphasie.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 70 ⟶ 58 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=45-4622
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 78 ⟶ 66 :
 
{{citation
|citation=Le but est de faire croire à ceux qui savent ce que ces acronymes signifient qu'ils appartiennent à une minorité privilégiée, celle des initiés qui sont vraiment dans le coup. Il est pourtant bien inutile de mémoriser le sens de ces acronymes cryptés. Ils changent tout le temps, au rythme des restructuratiosn successives dont la visée est de rebattre les cartes sans pour autant changer la donne (surtout pas!).
|citation=Sois docile et souple. Le consensus est primordial; mieux vaut avoir tort en groupe que d'avoir raison tout seul. Ce qui compte, c'est d'avancer tous ensemble, peu importent la direction et les moyens employés. Quiconque osera émettre une opinion discordante se trouvera en état d'accusé au nom de l'intérêt général.
|précisions=A propos de la prolifération d'acronymes dans une entreprise.
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos des 10 commandements imposés au cadre moyen
}}
{{Réf Livre
Ligne 88 ⟶ 74 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=108-10925
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 96 ⟶ 82 :
 
{{citation
|citation=Quelle est l'origine de cette violence dans la firme, quand elle s'en prend à une victime précisément désignée? La plupart des cadres moyens désirant la même chose (une voiture de fonction, un niveau hiérarchique en plus, être coopté dans un comité de réflexion de décision super-important...), la rivalité monte comme une mayonnaise, s'exacerbe et finit par menacer la cohésion du groupe tout entier; cette concurence engendre un conflit qui ne se résout que quand un bouc émissaire sort du rang.}}
|citation=Ne crois pas trop à ce que tu fais, ce serait inutile, voire antiproductif. Les individus qui prennent au sérieux les tâches qui leur sont confiées sont des empêcheurs de tourner en rond, voire des fanatiques, qui mettent en danger le système.
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos des 10 commandements imposés au cadre moyen
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 106 ⟶ 88 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=10938
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 114 ⟶ 96 :
 
{{citation
|citation=Le but est de faire savoir que vous savez faire savoir, et il sera toujours temps de voir si vous savez faire !}}
|citation=Souvenez-vous que l'entreprise n'est pas le lieu de l'épanouissement, cela se saurait.
|original=
|langue=fr
|précisions=Parmi les contre-conseils donnés par opposition aux 10 commandements imposés au cadre moyen.
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 124 ⟶ 102 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=11043
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 132 ⟶ 110 :
 
{{citation
|citation=La philosophe Hannah Arendt le disait déjà: le capitalisme engendre du superflu, et c'est d'abord nous qui sommes superflus!}}
|citation=Si dans le monde du travail certains sont plus égaux que d'autres, la femme, elle, l'est moins que beaucoup. Elle gagne moins d'argent qu'un homme à niveau équivalent et peine à accéder aux postes à responsabilité; pourquoi? Simplement parce qu'elle est peu visible au-delà de quoi? Simplement parce qu'elle est peu visible au-delà de 18-19 heures, donc... peu disponible aux horaires stratégiques oú l'entreprise serre les rangs et compte ses inconditionnels.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 142 ⟶ 116 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=6740
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 150 ⟶ 124 :
 
{{citation
|citation=(...) la façon d'exercer l'autorité est la plus centralisée possible. Rares sont les décisions qui sont prises collectivement; l'entreprise a horreur du face-à-face, et refuse des discussions qui pourraient mener à des compromis grâce à la participation de toutes les parties aux différends. Et puis, la langue de bois est un discours à sens unique qui, confisquant la langue normale et la discréditant, n'admet pas de réplique: la communication est court-ciruitée, et le salarié se trouve frappé d'aphasie.}}
|citation=(...) des études prouvent que la vie familiale est un handicap pour la réussite professionnelle des femmes, tandis qu'elle constitue un atout pour les hommes: allez comprendre!
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 160 ⟶ 130 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=6745-46
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 168 ⟶ 138 :
 
{{citation
|citation=Il est vrai que bouger est l'impératif catégorique d'un capitalisme dont la finalité est de rendre l'inutile à la fois indispensable et frelaté, et ce le plus vite possible. }}
|citation=Aussi, quand une décision "tombe", la structure du pouvoir est tellement opaque qu'on en identifie rarement l'origine. Il est donc difficile de savoir auprès de qui exprimer son désaccord. Qui a décidé? Personne ne le sait. Y a-t-il un Autre inspiré et bienveillant qui tranche en privilégiant l'intérêt collectif? Non, mais beaucoup y croient et, par là, lui donnent consistance. Et c'est à cause de cet hypothétique personnnage que nous démissionnons de nos prérogatives de salariés responsables!
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 178 ⟶ 144 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=4652
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 186 ⟶ 152 :
 
{{citation
|citation=La stratégie, c'est simple, puisqu'il n'y a que deux choix possibles; du reste Fidel Castro, lider maximo des cubains, s'époumonait dans l'un de ses discours-fleuves des belles années (qui ne datent pas d'hier): "Il n'y a pas de troisième voie". }}
|citation=Il faut dire que l'exclusion des travailleurs "âgés" et un moyen habile pour écarter les sources de contestation: le cinquantenaire est moins souple que le trentenaire qui décroche son premier emploi stable, et auquel on fait croire qu'il avait bien de la chance d'avoir été retenu pour le grand casting de la firme.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 196 ⟶ 158 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=4958
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 204 ⟶ 166 :
 
{{citation
|citation=La définition de la stratégie d'entreprise est la suivante: on prend toutes les idées qu'on a déjà (c'est-à-dire n'importe quoi), on incorpore toutes les bonnes idées de la concurrence, et on touille.
|citation=Le but est de faire savoir que vous savez faire savoir, et il sera toujours temps de voir si vous savez faire!
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
Ligne 214 ⟶ 173 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=4359
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 222 ⟶ 181 :
 
{{citation
|citation=Aussi, quand une décision "tombe", la structure du pouvoir est tellement opaque qu'on en identifie rarement l'origine. Il est donc difficile de savoir auprès de qui exprimer son désaccord. Qui a décidé? Personne ne le sait. Y a-t-il un Autre inspiré et bienveillant qui tranche en privilégiant l'intérêt collectif? Non, mais beaucoup y croient et, par là, lui donnent consistance. Et c'est à cause de cet hypothétique personnnage que nous démissionnons de nos prérogatives de salariés responsables!
|citation=La philosophe Hannah Arendt le disait déjà: le capitalisme engendre du superflu, et c'est d'abord nous qui sommes superflus!
|original=
|langue=fr
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}}
{{Réf Livre
Ligne 232 ⟶ 188 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=4046
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 240 ⟶ 196 :
 
{{citation
|citation=Il faut dire que l'exclusion des travailleurs "âgés" et un moyen habile pour écarter les sources de contestation: le cinquantenaire est moins souple que le trentenaire qui décroche son premier emploi stable, et auquel on fait croire qu'il avait bien de la chance d'avoir été retenu pour le grand casting de la firme.
|citation=Quelle est l'origine de cette violence dans la firme, quand elle s'en prend à une victime précisément désignée? La plupart des cadres moyens désirant la même chose (une voiture de fonction, un niveau hiérarchique en plus, être coopté dans un comité de réflexion de décision super-important...), la rivalité monte comme une mayonnaise, s'exacerbe et finit par menacer la cohésion du groupe tout entier; cette concurence engendre un conflit qui ne se résout que quand un bouc émissaire sort du rang.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
Ligne 250 ⟶ 203 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=3849
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 258 ⟶ 211 :
 
{{citation
|citation=(...) des études prouvent que la vie familiale est un handicap pour la réussite professionnelle des femmes, tandis qu'elle constitue un atout pour les hommes: allez comprendre!}}
|citation=La définition de la stratégie d'entreprise est la suivante: on prend toutes les idées qu'on a déjà (c'est-à-dire n'importe quoi), on incorpore toutes les bonnes idées de la concurrence, et on touille.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 268 ⟶ 217 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=5967
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 276 ⟶ 225 :
 
{{citation
|citation=(...) il y a la canaille, le cynique et le débile. La canaille, c'est celui ou celle qui se met à la place de l'Autre, c'est-à-dire qui prétend commander à la cause du désir pour les autres. La canaille essaie de faire la loi de ceux qui l'entourent, de les modeler. (...) Le cynique, par contre, n'a de loi que son bon plaisir, mais il ne tente pas de l'imposer aux autres (d'ailleurs les autres, il s'en fiche un peu) (...) Il consacre toute son énergie à sa passion; au grand jeu de la vie, il joue strictement "perso". (...) Ces deux personnages sont donc très différents du débile: docile, crédule, consentant, le débile (qui n'est pas forcément bête) se laisse capter dans le discours de l'Autre au point d'y être englué.}}
|citation=Le but est de faire croire à ceux qui savent ce que ces acronymes signifient qu'ils appartiennent à une minorité privilégiée, celle des initiés qui sont vraiment dans le coup. Il est pourtant bien inutile de mémoriser le sens de ces acronymes cryptés. Ils changent tout le temps, au rythme des restructuratiosn successives dont la visée est de rebattre les cartes sans pour autant changer la donne (surtout pas!).
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos de la prolifération d'acronymes dans une entreprise.
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 286 ⟶ 231 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=2579
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 294 ⟶ 239 :
 
{{citation
|citation=Dans les entreprises (partout, en fait), il y a légion de ces parfaits exécutants, zélés, serviles avec les puissants, hautains vis-à-vis des autres, prompts à s'identifier au modèle qu'on leur propose. Au demeurant, aucune société ne fonctionnerait sans eux, et c'est précisément leur nombre qui rend tout réel changement improbable.}}
|citation=Le vrai problème, c'est que la langue qu'elle parle nie l'individu en escamotant le style: aucun mémo, aucune note, ne doit trahir son auteur. Chaque texte est poli, afin que le rituel de la langue de bois, propre à chaque firme, soit respecté. Une manière d'écrire collective s'instaure. Que que soit le sujet traité, la matière est broyée par un rouleau compresseur. Elle n'est assumée par aucun locuteur, ne fait que reproduire des paroles déjà prononcées, et ne s'adresse donc pas à vous - pas étonnant qu'elle vous endorme! Elle offre l'exemple unique d'une langue qui a divorcé d'avec la pensée, mais qui n'est pas morte (pas encore) des suites de cette séparation.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 304 ⟶ 245 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=2279
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 312 ⟶ 253 :
 
{{citation
|citation=A sa manière, on peut croire que l'entreprise pratique ce que l'anthropologue Marcel Mauss appelait le ''potlatch'', qui consiste, dans des peuplades primitives, à amasser des surplus et des richesses très grandes afin de les dépenser en pure perte. }}
|citation=(...) selon un récent sondage IFOP, 17% des cadres français sont "activement désengagés" de leur travail, ce qui signifie qu'ils y ont adopté une attitude si peu constructive qu'elle s'apparente à du sabotage...
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 322 ⟶ 259 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=1390
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 330 ⟶ 267 :
 
{{citation
|citation=Sois docile et souple. Le consensus est primordial; mieux vaut avoir tort en groupe que d'avoir raison tout seul. Ce qui compte, c'est d'avancer tous ensemble, peu importent la direction et les moyens employés. Quiconque osera émettre une opinion discordante se trouvera en état d'accusé au nom de l'intérêt général.
|citation=Il est clair que dans un monde où il est conseillé d'être souple, bien vu de changer son fusil d'épaule toutes les cinq minutes et en rythme avec les autres, l'individualiste est un vecteur d'ennui, brandon de la discorde. Aussi, on lui préfère le pleutre, le mièvre, l'obéissant, qui courbe le dos, joue le jeu, se coule dans le moule et, finalement, réussit à faire son trou sans faire de vagues.
|précisions=A propos des 10 commandements imposés au cadre moyen
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
Ligne 340 ⟶ 275 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=17108-109
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 348 ⟶ 283 :
 
{{citation
|citation=Ne crois pas trop à ce que tu fais, ce serait inutile, voire antiproductif. Les individus qui prennent au sérieux les tâches qui leur sont confiées sont des empêcheurs de tourner en rond, voire des fanatiques, qui mettent en danger le système.
|citation=Ceux qui se comportent ainsi sont considérés par leurs collègues comme des cactus de bureau car la convivialité est exigée, sous forme de pots, de blaques convenues, de tutoiements et de bises hyprocrites (toutes choses à simuler sous peine d'exclusion).
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos des convenances10 d'entreprisecommandements etimposés deau ceuxcadre qui les refusent.moyen
}}
{{Réf Livre
Ligne 358 ⟶ 292 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=19109
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 366 ⟶ 300 :
 
{{citation
|citation=Souvenez-vous que l'entreprise n'est pas le lieu de l'épanouissement, cela se saurait.
|citation=(...) il y a la canaille, le cynique et le débile. La canaille, c'est celui ou celle qui se met à la place de l'Autre, c'est-à-dire qui prétend commander à la cause du désir pour les autres. La canaille essaie de faire la loi de ceux qui l'entourent, de les modeler. (...) Le cynique, par contre, n'a de loi que son bon plaisir, mais il ne tente pas de l'imposer aux autres (d'ailleurs les autres, il s'en fiche un peu) (...) Il consacre toute son énergie à sa passion; au grand jeu de la vie, il joue strictement "perso". (...) Ces deux personnages sont donc très différents du débile: docile, crédule, consentant, le débile (qui n'est pas forcément bête) se laisse capter dans le discours de l'Autre au point d'y être englué.
|original=
|langue=fr
|précisions=Parmi les contre-conseils donnés par opposition aux 10 commandements imposés au cadre moyen.
|précisions=
}}
{{Réf Livre
Ligne 376 ⟶ 309 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=79110
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3
Ligne 384 ⟶ 317 :
 
{{citation
|citation=Si dans le monde du travail certains sont plus égaux que d'autres, la femme, elle, l'est moins que beaucoup. Elle gagne moins d'argent qu'un homme à niveau équivalent et peine à accéder aux postes à responsabilité; pourquoi? Simplement parce qu'elle est peu visible au-delà de quoi? Simplement parce qu'elle est peu visible au-delà de 18-19 heures, donc... peu disponible aux horaires stratégiques oú l'entreprise serre les rangs et compte ses inconditionnels.}}
|citation=Dans les entreprises (partout, en fait), il y a légion de ces parfaits exécutants, zélés, serviles avec les puissants, hautains vis-à-vis des autres, prompts à s'identifier au modèle qu'on leur propose. Au demeurant, aucune société ne fonctionnerait sans eux, et c'est précisément leur nombre qui rend tout réel changement improbable.
|original=
|langue=fr
|précisions=
}}
{{Réf Livre
|titre=Bonjour paresse
Ligne 394 ⟶ 323 :
|éditeur=Michalon
|année=2004
|page=7967
|chapitre=
|ISBN=2-84186-231-3