« Anne Calife » : différence entre les versions

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=== Citations ===
"''Voilà, je m’efforce d’être un étang à la surface lisse. Tant pis si l’eau stagne. Tant pis si elle est de plus en plus trouble, si elle devient glauque. Sous la surface, des bêtes hideuses se déchirent entre elles, au milieu des grandes algues mouvantes''."'''' Meurs la faim, Gallimard.
 
"''J’ai toujours aimé les oiseaux, tantôt créatures ailées et inaccessibles, tantôt terrestres, ridicules avec leur cou mobile et ce déhanchement, un peu stupide. Les oiseaux, tous les oiseaux, ressemblent aux rêves : ridicules à terre, merveilleux en l’air. Juste éviter qu’ils ne se posent.''''" Conte d'asphalte, Albin Michel
 
"''On ne peut circonscrire la souffrance à des règles, des horaires ; la souffrance c’est immense, ça déborde partout. La douleur a besoin d’espace pour être diluée. Besoin d'air, d'ailes et de ciel''''." Conte d'asphalte, Albin Michel
 
 
"''Quelque chose cassa d’un seul coup, lâcha. C’est une seconde précise, l’accumulation de souffrances qui fait qu’on coupe, qu’on lâche. Ce n’est pas la spirale, ni l’engrenage, tout ce que disent les autres. Non, c’est un « tac » d'arrêt de vie, de volonté ; un arrêt cardiaque, une fleur tranchée.''"'' Conte d'asphalte, Albin Michel
 
" ''C'est en puisant dans la raison que fleurissent les fleurs blanches et révulsées de l'art", Tant mieux si je tombe'''', Menthol House
 
" ''L'art n'est que le plus beau profil du réel"'', Tant mieux si je tombe, Menthol House
 
"''Les mots sont publics, le silence est privé"'', Tant mieux si je tombe, Menthol House
 
 
"''La mort n'est rien d'autre que le passage à l’horizontale ; rien d’autre que des choses horizontales, toujours horizontales. Moi, je voudrais n’être ni verticale, ni horizontale, j’aimerais juste être oblique,'' Paul et le Chat, Mercure de France
 
''Encore, fis-je de drôles de rêves liquides. Je rôdais autour de Paul. De ce que j’avais vécu quand il était venu au monde : sous le projecteur bombé de la salle d’opération, ses yeux clignotaient, telles les flammes de petites bougies bleues. La lumière parut lui faire mal mais il réussit à ouvrir faiblement les paupières rougies. Ses yeux chancelants cherchèrent les miens. L'espace d'une seconde, son regard flou croisa le mien. L’espace d’une seconde, deux continents se touchèrent sous l’eau. Je tressaillis sous le choc. Puis ce fut fini ; l’eau avait brouillé toute l’histoire,'' Paul et le Chat, Mercure de France