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*Alors Dinah — la fille de Leah qui l’avait enfanté à Jacob — sortit pour regarder les filles du pays. Chekhem, fils de ‘Hamor le Hévéen, le prince de du pays la vit ; il la prit ; coucha avec elle et lui fit violence. Il s’attacha profondément à Dinah, fille de Jacob ; il aimait la jeune fille et en appela au cœur de la jeune fille. Aussi Chekhem s’adressa à ‘Hamor son père, en disant : « Prends-moi cette fille pour femme.
**Paracha Vayichla'h
 
 
== Philosophie ==
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=== Prose poétique ===
==== [[Ovide]], Les Métamorphoses ====
{{citation|citation=Lui, le père et le maître des dieux prend l'apparence d'un taureau ; mêlé au jeune troupeau, il mugit et de sa belle allure, il foule l'herbe tendre. C'est qu'en effet, sa couleur est celle de la neige (...)
De son cou, les muscles sont saillants, (...) jusqu'à ses épaules pend son fanon ; ses cornes sont petites (...)
Sur son front, aucune menace et rien à redouter dans ses yeux ; la paix resplendit sur sa face. La fille d'Agénor s'étonne de voir un animal si beau et si peu enclin aux combats ; mais en dépit de sa douceur, elle craint d'abord de le toucher. Bientôt elle s'approche de l'animal et offre des fleurs à sa bouche d'une blancheur éclatante. Tantôt l'animal folâtre et bondit dans l'herbe verte, tantôt il pose son flanc de neige sur le sable fauve ; et quand il a peu à peu fait disparaître la peur de la jeune fille, il lui présente tantôt son poitrail à flatter de la main, tantôt ses cornes à entourer de fraîches guirlandes. La jeune princesse osa même, ignorant qui la poursuivait de ses assauts, s'asseoir sur le dos du taureau.
(...) Et il emporte sa proie en pleine mer.
Europe enlevée tremble d'effroi et regarde en arrière le rivage qu'elle a quitté ; de sa main droite, elle tient une corne ; sa main gauche, elle l'a posée sur la croupe de l'animal ; ses vêtements frissonnent et ondulent sous le souffle du vent.}}
{{Réf Livre|titre=Les Métamorphoses|auteur=[[Ovide]]|éditeur=.|Collection=.|année=.|année d'origine=.|page=122|ISBN=.}}
 
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
{{citation|citation=Amour, me condamnes-tu à faire de ces ruines une boule d'argile où je sculpterai mon image, ou dois-je la faire sortir en arme de mes yeux ? Dans ce cas, de quel oeil dois-je faire usage et n'est-il pas de mon intérêt d'employer les deux à la récréation d'un couple d'amoureux que je violerai aveuglément, nouvel Homère au pont des Arts dont je devrai à tâtons miner les piles sinistres, au risque d'être abandonné sans pouvoir guider mes pas dans ces grandes étendues jaunes et ensoleillées où les fusils montent la garde des sentinelles mortes.}}
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