« Inceste » : différence entre les versions

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{{Réf Livre|titre=Lemon Incest|auteur=Serge Gainsbourg|éditeur=.|collection=.|année=1984|page=.|section=|ISBN=}}
 
==== [[Anaïs Nin]], Inceste (1932-1934), 1992 ====
{{citation|citation=Toutes les femmes autour de lui, ce soir encore, quatre ou cinq […] semblaient vouloir m'éloigner, comme si j'étais une autre rivale pour son affection. […] Je ne pouvais m'approcher davantage […] Il mourait à son millième concert à Paris, du fardeau des regrets, du souvenir, d'une vie si riche, si prestigieuse et brillante qui touchait à son terme. Je ne lui avais fait aucun mal. Je ne lui avais pas dit comme Maruça : Mon amour est mort. […] J'avais donné compréhension et compassion. Mais je ne lui avais pas donné ma vie comme autrefois lorsque j'étais enfant, alors que son départ avait tué quelque chose en moi. Je ne l'avais pas laissé se raccrocher à moi. Très doucement, je lui avais fait comprendre qu'il ne pouvait attendre de moi un amour total. Je lui avais montré la différence entre nos deux vies. […] Il savait que j'avais de multiples liens, attachements, et des êtres chers à protéger. Mais ce qu'il exige toujours, c'est votre vie entière, un esclavage. Ce soir-là, dans sa chambre, la pitié m'écrasait, mais non la culpabilité. Il accomplissait son destin. Le châtiment était grand. Pour lui Cuba signifiait l'exil loin de tout ce qu'il avait aimé. Mais il n'avait recherché que son plaisir et n'avait fait de sacrifices pour personne. C'était une espèce de mort, sur cette scène, seul avec son piano, et aujourd'hui il pleurait sur lui-même, et je pleurais sur lui.}}
{{Réf Article|titre=Inceste (1932-1934)|auteur=Anaïs Nin|publication=.|numéro=.|date=1992|page=.}}
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{{Réf Livre|titre=Mon secret|auteur=Nikki de Saint Phalle|éditeur=Editions de La Différence|collection=.|année=2010|page=.|section=|ISBN=978-2729119034}}
 
==== Christine Angot, Une semaine de vacances, 2012 ====
{{citation|citation=Il est assis sur la lunette en bois blanc des toilettes, la porte est restée entrouverte, il bande. Riant à l’intérieur de lui-même, il sort de son papier une tranche de jambon blanc qu’ils ont achetée à la supérette du village, et la place sur son sexe. Elle est dans le couloir, elle sort de la salle de bain, elle marche, elle prend la direction de la chambre pour aller s’habiller, il l’appelle, lui dit de pousser la porte.
- Tu as pris ton petit déjeuner ce matin ? Tu n’as pas faim ? Tu ne veux pas un peu de jambon ?}}