« Prostituée » : différence entre les versions

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[[File:Félicien Rops - La chanson de Chérubin 2.jpg|thumb|230px|<center>''La chanson de Chérubin'' — [[w:Félicien Rops|Félicien Rops]] (1881)</center>]]
 
Une '''{{w|prostituée}}''' est une femme dont la [[prostitution|profession]] consiste à avoir des rapports sexuels en échange d'une somme d'argent.
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=== Michel Blanc, ''Tenue de soirée'', 1986 ===
{{citation|citation=Ton passé on le connait... ColléctionCollection de bites et puis c'est tout.}}
{{Réf Film|titre=Tenue de soirée
|auteur=Bertrand Blier
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|date=2013
|lieu=
|source= dans Le Figaro
}}
 
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=== Nouvelle ===
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ====
''' Le sang de l'agneau '''
{{citation|citation=Marceline vit leurs bouches peintes en violet foncé, leurs langues bleuies par le vin de mûres, leurs chevelures plus noires d'être lissées au gras de viande et parées de mouches vives, leurs gros seins roulant comme des vagues dans les corsages écumant de mousseline, toutes choses qui lui plurent tant qu'elle se retourna maintes fois pour les regarder encore, tandis que Mme Caïn hâtait le pas avec un dégoût.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=34|section=Le sang de l'agneau|ISBN=2-07-071990-1}}
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==== [[Georges Bataille]] ====
{{Citation|citation=Toute femme n'est pas une prostituée, mais la prostitution est l'apothéose naturelle de l'attitude féminine.}}
{{Réf Livre|titre=EcritsÉcrits|auteur=[[Georges Bataille]]|éditeur=...|collection=Essai|année=1960|année d'origine=|page=...|partie=...|ISBN=}}
 
=== Roman ===
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==== [[Léon Bloy]], La femme pauvre, 1887 ====
{{Citation|citation=Une sainte peut tomber dans la boue et une prostituée monter dans la lumière, mais jamais ni l'une ni l'autre ne pourra devenir une honnête femme.}}
{{Réf Livre|titre=La femme pauvre|auteur=[[Léon Bloy]]|traducteur=.|éditeur=.|collection=.|année=1887|année d'origine=.|page=.|ISBN=.}}
 
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
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{{Citation|citation=L'année de mes quatre-vingt-dix ans, j'ai voulu m'offrir une folle nuit d'amour avec une adolescente vierge. Je me suis souvenu de Rosa Cabarcas, la patronne d'une maison close qui avait l'habitude de prévenir ses bons clients lorsqu'elle avait une nouveauté disponible. Je n'avais jamais succombé à une telle invitation ni à aucune de ses nombreuses tentations obscènes, mais elle ne croyait pas à la pureté de mes principes. La morale aussi est une affaire de temps, disait-elle avec un sourire malicieux, tu verras.}}
{{Citation|citation=C'était nouveau pour moi. J'ignorais les artifices de la séduction car j'avais toujours choisi mes fiancées d'une nuit au hasard, plus pour leur prix que pour leurs charmes, et nous faisions l'amour sans amour, la plupart du temps à demi vêtus, et toujours dans le noir pour nous imaginer plus beaux que nous ne l'étions. Cette nuit-là, j'ai découvert le plaisir invraisemblable de contempler le corps d'une femme endormie sans l'urgence du désir ni les inconvénients de la pudeur.}}
{{Réf Livre|titre=Mémoires de mes putains tristes|auteur=Gabriel Garcia Marquez|traducteur=.|éditeur=Le Livre de Poche |collection=.|année=2004|année d'origine=|page=37|ISBN=.}}
 
==== Virginie Despentes, ''King-Kong Theorie'', 2004 ====
{{Citation|La prostitution a été une étape cruciale, dans mon cas, de reconstruction après le viol. Une entreprise de dédommagement, billet après billet, de ce qui m'avait été pris par la brutalité.}}
{{Réf Livre|titre=King-Kong Theorie|auteur=Virginie Despentes|éditeur=Grasset|collection=.|année=2004|année d'origine=.|page=72|partie=|chapitre=|ISBN=}}
 
==== [[Frédéric Beigbeder]], Un roman français, 2009 ====
{{citation
|citation=Il y a quarante ans le bois de Boulogne était rigoureusement identique à celui décrit par Proust au début du siècle. J'y suis revenu souvent depuis, pour des soirées rallyes, des matchs de tennis, des après-midi piscine, des fellations transexuelles. Le Bois n'a plus le même charme que dans les soixante : il n'y avait pas de transformistes à l'arrière de la voiture grise très haute de mon père mais un marchepied, des tablettes en acajou, Joan Baer et une odeur de vieux cuir. Avec, assis à l'arrière, à coté de son grand-frère, un garçon trop à l'abri, comme un poisson rouge dans son bocal.}}
{{Réf Livre|titre=Un roman français|auteur=[[Frédéric Beigbeder]]|éditeur=Grasset|collection=Roman|année=2009|année d'origine=|page=...|partie=...|ISBN=}}
 
=== Théâtre ===