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{{citation|Fainéanter dans un monde neuf est la plus absorbante des occupations.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
|éditeur=Payot
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|année=2001
|page=70
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{{citation|Si je n'étais pas parvenu à écrire grand-chose, c'est qu'être heureux me prenait tout mon temps. D'ailleurs, nous ne sommes pas juges du temps perdu.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Couché dans l'herbe brillante, je me félicite d'être au monde, de... de quoi au fait ? mais à ce point de fatigue, l'optimisme n'a plus besoin de raisons.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
|éditeur=Payot
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{{citation|Finalement, ce qui constitue l'ossature de l'existence, ce n'est ni la famille, ni la carrière, ni ce que d'autres diront ou penseront de vous, mais quelques instants de cette nature, soulevés par une lévitation plus sereine encore que celle de l'amour, et que la vie nous distribue avec une parcimonie à la mesure de notre faible cœur.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Ce mot me fit songer. Chez nous, le "merveilleux" serait plutôt l'exceptionnel qui arrange ; il est utilitaire, ou au moins édifiant. Ici, il peut naître aussi bien d'un oubli, d'un péché, d'une catastrophe qui, en rompant le train des habitudes, offre à la vie un champ inattendu pour déployer ses fastes sous des yeux toujours prêts à s'en réjouir.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Provence sans vin ni vantardise, ni voix de femmes ; en somme sans ces obstacles ou ce fracas qui d'ordinaire nous isole de la mort}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Ne pas prévoir, c'est déjà gémir}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Ici, prendre son temps est le meilleur moyen de ne pas en perdre}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Pas d'angoisse, parce que tout est écrit}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Il y a ici un appétit d'essentiel sans cesse entretenu par le spectacle d'une nature où l'homme apparaît comme un humble accident, par la finesse et la lenteur d'une vie où la lenteur tue le mesquin}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Allah, ce nom dont la magie suffit de transformer le vide en espace}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|Le monde de l'anecdote était comme aboli}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
|auteur=Nicolas Bouvier
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{{citation|J'ai tiré mon bonnet fourré sur les oreilles, mis mes mains entre mes cuisses et fermé les yeux en essayant d'évoquer toutes les chaleurs que j'avais jamais pu donner ou recevoir. Inopérant. Sans doute n'en avais-je pas donné assez.}} {{Réf Livre|titre=L'Usage du Monde
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