« Prostitution » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 5 :
Ishtar préfigure, transfiguration du personnage d'Esther dans la Bible, est probablement la représentation la plus mythique de la prostitution. . Moïse annonce dans la bible "Il n'y aura pas de prostituées en [[Israël]]" et [[Jésus]], "il y a pire péché que celui de Sodome; les prostituées précéderont les scribes dans le royaume des cieux" suivi par le fondateur de l'église chrétienne, Saint-Paul qui affirme: «Ne savez-vous pas, que celui qui se joint à une prostituée est un même corps avec elle ? Car ceux qui étaient deux ne sont plus qu’une chair. Mais celui qui demeure attaché au Seigneur est un même esprit avec lui. Fuyez la fornication. Quelque autre péché que l’homme commette, il est hors du corps; mais celui qui commet la fornication pèche contre son propre corps, (Saint Paul, Corinthiens, 6.16).» Saint Augustin compare la prostitution à la ville « ce que sont les latrines au château » et Saint Thomas d'Aquin : « ce qu’est le cloa­que dans un palais ».
 
=== Avant lale révolutionXXe siècle ===
==== Diogène Laërce ====
{{citation|citation=Voyant le fils d'une catin jeter des pierres à la foule : « Fais attention, lui dit-il, tu pourrais blesser ton père. »}}
Ligne 35 :
{{Réf Livre|titre=Le pornographe|auteur=Nicolas Edme Restif de La Bretonne|éditeur=Cubières-Palmézeaux.|collection=Pornognomonie|année=1769|année d'origine=|page=1|partie=|ISBN=}}
 
=== XIXe siècle ===
[[Søren Kierkegaard]] considère avoir perdu sa pureté en fréquentant une prostituée, acte fondateur de sa réflexion existentialiste, (Journal de Søren Kierkegaard, Septembre 1855). Pour [[Friedrich Nietzsche]] : "Le degré et la nature de la sexualité d'un être humain s'étendent jusqu'au sommet de son esprit" et il a besoin de "l'ivresse, surtout l'ivresse de l'excitation sexuelle". L'épouse-éducatrice ne peut pas remplir la fonction de la prostituée nymphomane, (Friedrich Nietzsche, ''Par-delà bien et mal'', 75) ou des "filles du désert", profondes mais sans pensées, comme de petits mystères, comme des énigmes enrubannées, comme des noix de dessert, multicolore et étrangères assurément, mais sans nuées, énigmes qui se laissent devinées, (Friedrich Nietzsche, ''Ainsi parlait Zarathoustra'', 1883)."