« Pédophilie » : différence entre les versions

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|source=Philomag}}
=== Marcela Iacub, ''Libération'', 2011 ===
{{citation|Certes, Maïwenn a le droit d’aimer les forces de l’ordre et même d’avoir réalisé ce film stupide. Ce qui est en revanche plus amer, c’est l’enthousiasme que Polisse a suscité dans l’opinion. Comme un signe de l’état de la conscience politique d’un pays qui a de plus en plus de mal à concevoir les droits et les libertés des citoyens autrement que comme des ruses de violeurs, de voleurs, d’escrocs pour mettre en échec le pouvoir du Bien et de la Justice. Mais, dira-t-on, que ne ferions-nous pas pour sauver des enfants ? Beaucoup de choses, certes. Maïwenn cependant nous invite moins à les sauver qu’à nous transformer en un peuple d’enfants politiques. Que nous devenions un troupeau d’enfants gouvernés par une délicieuse police au lieu de nous casser la tête avec des prétentions et des revendications absurdes. C’est pourquoi elle ne cesse de montrer les enfants comme gage et espérance d’un nouvel avenir. Car les peuples qui, pour mieux détruire leurs ennemis, rêvent d’abdiquer de leur droit de critiquer, de soupçonner, de surveiller, de mettre en échec leur gouvernement et leur police, cherchent à devenir des enfants. Des enfants horriblement méchants.}}
{{Réf Pub|nom=Marcela Iacub
|date=2011
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|source=Libération}}
 
== Littérature ==
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|auteur=Yann Moix
}}
=== Marcela Iacub, ''Libération'', 2011 ===
{{citation|Certes, Maïwenn a le droit d’aimer les forces de l’ordre et même d’avoir réalisé ce film stupide. Ce qui est en revanche plus amer, c’est l’enthousiasme que Polisse a suscité dans l’opinion. Comme un signe de l’état de la conscience politique d’un pays qui a de plus en plus de mal à concevoir les droits et les libertés des citoyens autrement que comme des ruses de violeurs, de voleurs, d’escrocs pour mettre en échec le pouvoir du Bien et de la Justice. Mais, dira-t-on, que ne ferions-nous pas pour sauver des enfants ? Beaucoup de choses, certes. Maïwenn cependant nous invite moins à les sauver qu’à nous transformer en un peuple d’enfants politiques. Que nous devenions un troupeau d’enfants gouvernés par une délicieuse police au lieu de nous casser la tête avec des prétentions et des revendications absurdes. C’est pourquoi elle ne cesse de montrer les enfants comme gage et espérance d’un nouvel avenir. Car les peuples qui, pour mieux détruire leurs ennemis, rêvent d’abdiquer de leur droit de critiquer, de soupçonner, de surveiller, de mettre en échec leur gouvernement et leur police, cherchent à devenir des enfants. Des enfants horriblement méchants.}}
{{Réf Pub|nom=Marcela Iacub
|date=2011
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|source=Libération}}
=== Alain Soral, ''Enquète et débat'', 2012 ===
{{Citation|Le danger avec l'affaire Strauss-Kahn, c'est qu'on associe l'affaire du Coral, où un enfant de sept ans est violé et tué, avec Gabriel Matzneff, qui a des histoires avec des jeunes femmes de 14, 15, 16 ans. La pédophilie, c'est la pédophilie. Le goût des femmes, c'est le goût des femmes.}}