« Pédophilie » : différence entre les versions

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== Littérature ==
== Critique ===
=== Christine Angot, ''Campus'', 2001 ===
{{citation|citation=(Denise Bombardier) prouve, cette femme, que ce qui dérange, ce n'est pas ce que (Gabriel Matzneff) fait dans la vie, c'est l'écriture. Elle lui reproche en fait d'être un écrivain, c'est ça qui la dérange.}}
{{Réf Pub|nom=A propos de Gabriel Matzneff
|date=2001
|source=Campus
|auteur=Christine Angot
}}
=== Nicolas Rey, ''VSD'', 2006 ===
{{citation|Mon premier carnet s'appelle: La Prunelle de mes yeux. Son amour avec Vanessa. Une histoire qui se termine mal. On dit souvent de Matzneff que c'est un libertin, un collectionneur. Faux. Archifaux. Gabriel est juste un idéaliste. C'est le Don Quichotte du sentiment amoureux. Le phénomène de répétition est classique, lorsqu'on recherche, à travers de nombreuses femmes, toujours la même, à savoir la première, la dernière, celle qui ressemble à la femme que l'on aimera toute sa vie. Mince. Voilà que je m'emballe. Voilà que je fais dans l'éloge morbide alors que le jeune homme chauve est encore vif ! Reprenons. A chaque fois que je me pointe dans une Fnac, je cherche en Folio La Prunelle de mes yeux. Je ne le trouve pas souvent. Je demande au vendeur. Et ce dernier me regarde d'un sale oeil comme si j'étais Humbert Humbert dans Lolita. Alors, je me sens fier. Alors, je songe que, même par les temps qui courrent, on n'arrive toujours pas à dompter Gabriel Matzneff. Résultat, on continue à offrir ses livres, en secret, comme une drogue interdite, comme l'inverse de la médiocrité, comme une initiation, comme une heure de classe que l'on sèche, comme l'une des ultimes échappées belles encore possible. On le lit pour voir à quoi ressemble la liberté. Une liberté qu'il paye au prix fort. La Table ronde a la bonne idée de ressortir en poche Boulevard Saint-Germain. On y retrouve son univers, son église, ses rues, le bruit des marches jusqu'à son grenier, Montherlant et le quai Voltaire. Même bien accompagné, l'auteur semble toujours seul. Ce n'est pas dans ce livre mais il le raconte très bien lui-même: "Les chrétiens me jugent scandaleux ; les athées sont allergiques à ma sensibilité religieuse. Les progressistes me tiennent pour un esthète ; les réactionnaires savent que je ne suis pas des leurs. Les conservateurs voient en moi un anarchiste ; les révolutionnaires un solitaire, donc un ennemi. J'avance, comme ce personnage de Flaubert à la fin de Salammbô, entre deux rangs d'hostilité."
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Nicolas Rey
|date=2006
|lieu=
|source=VSD]}}
=== Frédéric Beigbeder, ''De la pédophilie en littérature'', 2009 ===
{{citation|Messieurs et Mesdames les censeurs, dégainez vos briquets! Vous avez de l'autodafé sur la planche : Le blé en herbe de Colette, Si le grain ne meurt d'André Gide, Lolita de Nabokov, Il entrerait dans la légende de Louis Skorecki, Au secours pardon de votre serviteur, Rose bonbon de Nicolas Jones-Gorlin, Les 120 journées de Sodome du marquis de Sade, Ivre du vin perdu de Gabriel Matzneff, Les amitiés particulières de Roger Peyrefitte, La ville dont le prince est un enfant d'Henry de Montherlant, Il m'aimait de Christophe Tison, Le roi des Aulnes de Michel Tournier, Pour mon plaisir et ma délectation charnelle de Pierre Combescot, Journal d'un innocent de Tony Duvert, Mineure de Yann Queffélec, Les chants de Maldoror de Lautréamont, Microfictions de Régis Jauffret, Moins que zéro de Bret Easton Ellis, Mémoire de mes putains tristes de Gabriel Garcia Marquez, Enfantines de Valéry Larbaud, Histoire de ma vie de Casanova ou même, quoique en version platonique, Mort à Venise de Thomas Mann doivent rapidement être incendiés! Ma liste n'est pas exhaustive. Je remercie les maccarthystes français anti-pédophilie de m'aider à compléter cette liste d'autodafés en envoyant leurs lettres de délation au magazine car je suis sûr que j'en oublie et j'ai hâte de les lire... pour mieux être révolté, bien sûr, et avoir un regard désapprobateur sur ces œuvres! C'est donc le sourcil froncé que j'aimerais terminer sur une citation, insupportablement comique, tirée du Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation (1926) de Pierre Louys : « À partir de l'âge de huit ans, il n'est pas convenable qu'une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années.
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Frédéric Beigbeder
|date=2009
|lieu=
|source=[http://www.philo5.com/Textes-references/Beigbeder_PedophilieEnLitterature_091115.htm ''De la pédophilie en littérature'']}}
=== Essai ===
==== [[Marc-Édouard Nabe]], ''J'enfonce le clou'', 2004 ====