« Antisémitisme » : différence entre les versions

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== Préjugés ==
=== {{w|Louis de Jaucourt}}, ''Encyclopédie, Article «Médecine»'', 1766 ===
{{citation|Les anciens Hébreux, stupides, superstitieux, séparés des autres peuples, ignorants dans l’étude de la physique, incapables de recourir aux causes naturelles, attribuaient toutes leurs maladies aux mauvais esprits, [...] ils s’adressaient aux devins, aux magiciens, aux enchanteurs, ou finalement aux prophètes.}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Louis de Jaucourt|Louis de Jaucourt]]
|date=1766
|lieu=Encyclopédie, Article «Médecine»
|source=Les sciences sociales dans l'Encyclopédie
|parution=chez F. Alcan, 1923, p.43
|auteur=René Hubert
}}
 
=== [[Paul Henri Thiry d'Holbach]], ''L’esprit du judaïsme'', 1770 ===
{{citation|Victime en tous temps de son fanatisme, de sa religion insociable, de sa loi insensée, [le peuple juif] est maintenant dispersé dans toutes les nations, pour lesquelles il est un monument durable des effets terribles de l’aveuglement superstitieux [...]. Ose donc enfin, ô Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées.}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Paul Henri Thiry d'Holbach|Paul Henri Thiry d'Holbach]]
|date=1770
|lieu= L’esprit du judaïsme
|source=La société française face au racisme de la Révolution à nos jours
|parution=chez Editions Complexe, 1999, p.24
|auteur=Claude Liauzu
}}
 
=== [[Napoléon Bonaparte]], ''Lettre à son frère Jérôme '', 1808===
{{citation|J'ai entrepris l'œuvre de corriger les Juifs, mais je n'ai pas cherché à en attirer de nouveaux dans mes états. Loin de là, j'ai évité de faire rien de ce qui peut montrer de l'estime aux plus méprisables des hommes.}}
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|page=389}}
 
=== [[WinstonJules ChurchillMichelet]], ''ZionismLe versus BolshevismPeuple'', 19201846 ===
{{citation|Les Juifs, quoi qu'on dise, ont une patrie, la bourse de Londres ; ils agissent partout, mais leur racine est au pays de l'or.}}
{{Citation|citation=Ce mouvement chez les juifs n'est pas nouveau. De l'époque de Spartacus-Weishaupt à celle de Karl Marx, jusqu'à Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis), cette conspiration mondiale destinée à détruire la civilisation pour reconstituer une société fondée sur la stagnation, sur la malveillance et l'envie et sur une impossible égalité n'a fait que croître. Elle a été derrière tous les mouvements subversifs du XIXe siècle; et à présent, pour finir, cette bande de personnages extraordinaires issus de la pègre des grandes villes d'Europe et d'Amérique a empoigné le peuple russe par les cheveux pour devenir pratiquement les maîtres incontestés de cet énorme empire
{{Réf Livre|titre=Le Peuple
|original=This movement among the Jews is not new. From the days of Spartacus-Weishaupt to those of Karl Marx, and down to
|auteur=Jules Michelet
Trotsky (Russia), Bela Kun (Hungary), Rosa Luxembourg (Germany), and Emma Goldman (United States), this worldwide conspiracy for the overthrow of civilisation and for the reconstitution of society on the basis of arrested development, of envious malevolence, and impossible equality, has been steadily growing. It has been the mainspring of every subversive movement during the 19th century; and now at last this band of extraordinary personalities from the underworld of the great cities of Europe and America have gripped the Russian people by the hair of their heads and have become practically the undisputed masters of that enormous empire.
|éditeur=Paulin
|langue=en
|année=1846
}}
|page=119}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Winston Churchill|Winston Churchill]]
|date=8 février 1920
|source=Article "Zionism versus Bolshevism" dans le "Illustrated Sunday Herald".
|parution=[http://www.guardian.co.uk/theguardian/2002/nov/28/features11.g21 The Churchill you didn't know, Guardian, 28/11/2002]
|auteur=Amy Iggulden
|traducteur= Wikiquote
}}
 
=== [[Ernest Renan]], ''Histoire générale et système comparé des langues sémitiques'', 1855 ===
=== {{w|Edmond de Goncourt}}, ''mémoires de la vie littéraire'', 1896 ===
{{citation|Je suis donc le premier à reconnaître que la race sémitique, comparée à la race indo-européenne, représente réellement une combinaison inférieure de la nature humaine.}}
{{citation|Quant aux dessins à la plume, représentant des types juifs, Tissot nous les montre portraiturés dans la vérité du type juif autochtone, et donnant très exactement ces grands nez courbes, ces sourcils broussailleux, ces barbes en éventail, ces regards précautionneux soulevant de lourdes paupières, et les pensées calculatrices, et les jovialités mauvaises, et la perfide cautèle, sous la bouffisssure de graisse de ces faces.}}
{{Réf Livre|titre=JournalHistoire desgénérale Goncourt,et mémoiressystème decomparé des lalangues viesémitiques littéraire
|auteur=Ernest Renan
|auteur=[[:w:Edmond de Goncourt|Edmond de Goncourt]]
|éditeur=G.Imprimerie Charpentier et cieimpériale
|année=18961858
|année d'origine=1855
|tome=9
|page=4}}
|section=Journal des Goncourt, 18 juin 1894
|année d'origine=1896
|page=237}}
 
=== {{w|Louis[[Jules de Jaucourt}}Verne]], ''Encyclopédie,Hector ArticleServadac «Médecine»'', 17661877 ===
{{citation|Petit, malingre, les yeux vifs mais faux, le nez busqué, la barbiche jaunâtre, la chevelure inculte, les pieds grands, les mains longues et crochues, il offrait ce type si connu du juif allemand, reconnaissable entre tous. C’était l’usurier souple d’échine, plat de cœur, rogneur d’écus et tondeur d’œuf. L’argent devait attirer un pareil être comme l’aimant attire le fer, et, si ce Shylock fut parvenu à se faire payer de son débiteur il en eût certainement revendu la chair au détail. D’ailleurs, quoiqu’il fût juif d’origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, lorsque son profit l’exigeait, chrétien au besoin en face d’un catholique, et il se fût fait païen pour gagner davantage. Ce juif se nommait Isac Hakhabut.}}
{{citation|Les anciens Hébreux, stupides, superstitieux, séparés des autres peuples, ignorants dans l’étude de la physique, incapables de recourir aux causes naturelles, attribuaient toutes leurs maladies aux mauvais esprits, [...] ils s’adressaient aux devins, aux magiciens, aux enchanteurs, ou finalement aux prophètes.}}
{{Réf Livre|titre=Hector Servadac
{{Réf Pub
|auteur=Jules Verne
|nom=[[:w:Louis de Jaucourt|Louis de Jaucourt]]
|éditeur=Hetzel
|date=1766
|année=1877
|lieu=Encyclopédie, Article «Médecine»
|page=221}}
|source=Les sciences sociales dans l'Encyclopédie
 
|parution=chez F. Alcan, 1923, p.43
=== [[Guy de Maupassant]], ''Lettres d'Afrique : Algérie, Tunisie'', 1881 ===
|auteur=René Hubert
{{citation|Dès qu'on avance dans le sud, la race juive se révèle sous un aspect hideux qui fait comprendre la haine féroce de certains peuples contre ces gens, et même les massacres récents. Les Juifs d'Europe, les Juifs d'Alger, les Juifs que nous connaissons, que nous coudoyons chaque jour, nos voisins et nos amis, sont des hommes du monde, instruits, intelligents, souvent charmants. Et nous nous indignons violemment quand nous apprenons que les habitants d'une petite ville inconnue et lointaine ont égorgé et noyé quelques centaines d'enfants d'Israël. Je ne m'étonne plus aujourd'hui ; car nos juifs ne ressemblent guère aux juifs de là-bas, je pense.}}
}}
{{Réf Livre
|titre=Lettres d'Afrique : Algérie, Tunisie
|auteur=Guy de Maupassant
|éditeur=La Boîte à documents
|section=Le Zarez (1881)
|année=1990
|page=347}}
 
=== [[Gustave Le Bon]], ''La Civilisation des Arabes'', 1884 ===
{{citation|Il y a bien peu de ressemblance assurément entre l'Arabe, tel qu'il nous apparaît à l'époque de sa civilisation, et le juif, tel que nous le connaissons depuis des siècles trop souvent plat, pusillanime, avare et cupide ; et il semble humiliant au premier d'être comparé au second ; mais il ne faut pas oublier que ce sont les conditions d'existence particulières auxquelles les juifs ont été soumis depuis des siècles qui en ont fait la race si peu estimée que nous connaissons aujourd'hui . Un peuple quelconque, soumis à des conditions d'existence semblables, n'ayant d'autre métier possible que le commerce et l'usure, méprisé partout, fût devenu ce qu'est le juif que nous connaissons et qui, riche ou pauvre, garde ces instincts sordides que vingt siècles d'hérédité semblent avoir fixés en lui pour toujours.}}
{{Réf Livre|titre=La Civilisation des Arabes
|auteur=Gustave Le Bon
|éditeur=La Fontaine au Roy
|année=1990
|année d'origine=1884
|section=Livre premier, chapitre deuxième, Les Arabes
|page=36}}
 
=== [[Jean Jaurès]], ''La question juive en Algérie'', 1895 ===
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}}
 
=== [[Gustave{{w|Edmond Lede Bon]]Goncourt}}, ''Lamémoires Civilisationde desla Arabesvie littéraire'', 19901896 ===
{{citation|Quant aux dessins à la plume, représentant des types juifs, Tissot nous les montre portraiturés dans la vérité du type juif autochtone, et donnant très exactement ces grands nez courbes, ces sourcils broussailleux, ces barbes en éventail, ces regards précautionneux soulevant de lourdes paupières, et les pensées calculatrices, et les jovialités mauvaises, et la perfide cautèle, sous la bouffisssure de graisse de ces faces.}}
{{citation|Il y a bien peu de ressemblance assurément entre l'Arabe, tel qu'il nous apparaît à l'époque de sa civilisation, et le juif, tel que nous le connaissons depuis des siècles trop souvent plat, pusillanime, avare et cupide ; et il semble humiliant au premier d'être comparé au second ; mais il ne faut pas oublier que ce sont les conditions d'existence particulières auxquelles les juifs ont été soumis depuis des siècles qui en ont fait la race si peu estimée que nous connaissons aujourd'hui . Un peuple quelconque, soumis à des conditions d'existence semblables, n'ayant d'autre métier possible que le commerce et l'usure, méprisé partout, fût devenu ce qu'est le juif que nous connaissons et qui, riche ou pauvre, garde ces instincts sordides que vingt siècles d'hérédité semblent avoir fixés en lui pour toujours.}}
{{Réf Livre|titre=La CivilisationJournal des ArabesGoncourt, mémoires de la vie littéraire
|auteur=[[:w:Edmond de Goncourt|Edmond de Goncourt]]
|auteur=Gustave Le Bon
|éditeur=LaG. FontaineCharpentier auet Roycie
|année=19901896
|tome=9
|année d'origine=1884
|section=LivreJournal premierdes Goncourt, chapitre deuxième,18 Lesjuin Arabes1894
|année d'origine=1896
|page=36}}
|page=237}}
 
=== [[GuyWinston de MaupassantChurchill]], ''LettresZionism d'Afrique : Algérie,versus TunisieBolshevism'', 19901920 ===
{{Citation|citation=Ce mouvement chez les juifs n'est pas nouveau. De l'époque de Spartacus-Weishaupt à celle de Karl Marx, jusqu'à Trotsky (Russie), Bela Kun (Hongrie), Rosa Luxembourg (Allemagne) et Emma Goldman (Etats-Unis), cette conspiration mondiale destinée à détruire la civilisation pour reconstituer une société fondée sur la stagnation, sur la malveillance et l'envie et sur une impossible égalité n'a fait que croître. Elle a été derrière tous les mouvements subversifs du XIXe siècle; et à présent, pour finir, cette bande de personnages extraordinaires issus de la pègre des grandes villes d'Europe et d'Amérique a empoigné le peuple russe par les cheveux pour devenir pratiquement les maîtres incontestés de cet énorme empire
{{citation|Dès qu'on avance dans le sud, la race juive se révèle sous un aspect hideux qui fait comprendre la haine féroce de certains peuples contre ces gens, et même les massacres récents. Les Juifs d'Europe, les Juifs d'Alger, les Juifs que nous connaissons, que nous coudoyons chaque jour, nos voisins et nos amis, sont des hommes du monde, instruits, intelligents, souvent charmants. Et nous nous indignons violemment quand nous apprenons que les habitants d'une petite ville inconnue et lointaine ont égorgé et noyé quelques centaines d'enfants d'Israël. Je ne m'étonne plus aujourd'hui ; car nos juifs ne ressemblent guère aux juifs de là-bas, je pense.}}
|original=This movement among the Jews is not new. From the days of Spartacus-Weishaupt to those of Karl Marx, and down to
{{Réf Livre
Trotsky (Russia), Bela Kun (Hungary), Rosa Luxembourg (Germany), and Emma Goldman (United States), this worldwide conspiracy for the overthrow of civilisation and for the reconstitution of society on the basis of arrested development, of envious malevolence, and impossible equality, has been steadily growing. It has been the mainspring of every subversive movement during the 19th century; and now at last this band of extraordinary personalities from the underworld of the great cities of Europe and America have gripped the Russian people by the hair of their heads and have become practically the undisputed masters of that enormous empire.
|titre=Lettres d'Afrique : Algérie, Tunisie
|langue=en
|auteur=Guy de Maupassant
}}
|éditeur=La Boîte à documents
{{Réf Pub
|section=Le Zarez (1881)
|nom=[[:w:Winston Churchill|Winston Churchill]]
|année=1990
|date=8 février 1920
|page=347}}
|source=Article "Zionism versus Bolshevism" dans le "Illustrated Sunday Herald".
|parution=[http://www.guardian.co.uk/theguardian/2002/nov/28/features11.g21 The Churchill you didn't know, Guardian, 28/11/2002]
|auteur=Amy Iggulden
|traducteur= Wikiquote
}}
 
=== [[JulesEmile MicheletZola]], ''Le PeupleL'argent'', 18461928 ===
{{citation|Il y avait là, en un groupe tumultueux, toute une juiverie malpropre, de grasses faces luisantes, des profils desséchés d'oiseaux voraces, une extraordinaire réunion de nez typiques, rapprochés les uns des autres ainsi que sur une proie.}}
{{citation|Les Juifs, quoi qu'on dise, ont une patrie, la bourse de Londres ; ils agissent partout, mais leur racine est au pays de l'or.}}
{{Réf Livre|titre=Le PeupleL'argent
|auteur=JulesEmile MicheletZola
|éditeur=PaulinF. Bernouard
|année=18461928
|année d'origine=1891
|page=119}}
|page=20}}
 
=== [[Ernest Renan]], ''Histoire générale et système comparé des langues sémitiques'', 1855 ===
{{citation|Je suis donc le premier à reconnaître que la race sémitique, comparée à la race indo-européenne, représente réellement une combinaison inférieure de la nature humaine.}}
{{Réf Livre|titre=Histoire générale et système comparé des langues sémitiques
|auteur=Ernest Renan
|éditeur=Imprimerie impériale
|année=1858
|année d'origine=1855
|page=4}}
 
=== [[Jean-Paul Sartre]], ''Réflexions sur la question juive'', 1947 ===
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|année=2001
|page=80}}
 
=== [[Paul Henri Thiry d'Holbach]], ''L’esprit du judaïsme'', 1770 ===
{{citation|Victime en tous temps de son fanatisme, de sa religion insociable, de sa loi insensée, [le peuple juif] est maintenant dispersé dans toutes les nations, pour lesquelles il est un monument durable des effets terribles de l’aveuglement superstitieux [...]. Ose donc enfin, ô Europe, secouer le joug insupportable des préjugés qui t’affligent ! Laisse à des Hébreux stupides, à de frénétiques imbéciles, à des Asiatiques lâches et dégradés, ces superstitions aussi avilissantes qu’insensées.}}
{{Réf Pub
|nom=[[:w:Paul Henri Thiry d'Holbach|Paul Henri Thiry d'Holbach]]
|date=1770
|lieu= L’esprit du judaïsme
|source=La société française face au racisme de la Révolution à nos jours
|parution=chez Editions Complexe, 1999, p.24
|auteur=Claude Liauzu
}}
 
=== [[Jules Verne]], ''Hector Servadac '', 1877 ===
{{citation|Petit, malingre, les yeux vifs mais faux, le nez busqué, la barbiche jaunâtre, la chevelure inculte, les pieds grands, les mains longues et crochues, il offrait ce type si connu du juif allemand, reconnaissable entre tous. C’était l’usurier souple d’échine, plat de cœur, rogneur d’écus et tondeur d’œuf. L’argent devait attirer un pareil être comme l’aimant attire le fer, et, si ce Shylock fut parvenu à se faire payer de son débiteur il en eût certainement revendu la chair au détail. D’ailleurs, quoiqu’il fût juif d’origine, il se faisait mahométan dans les provinces mahométanes, lorsque son profit l’exigeait, chrétien au besoin en face d’un catholique, et il se fût fait païen pour gagner davantage. Ce juif se nommait Isac Hakhabut.}}
{{Réf Livre|titre=Hector Servadac
|auteur=Jules Verne
|éditeur=Hetzel
|année=1877
|page=221}}
 
 
=== [[Emile Zola]], ''L'argent'', 1928 ===
{{citation|Il y avait là, en un groupe tumultueux, toute une juiverie malpropre, de grasses faces luisantes, des profils desséchés d'oiseaux voraces, une extraordinaire réunion de nez typiques, rapprochés les uns des autres ainsi que sur une proie.}}
{{Réf Livre|titre=L'argent
|auteur=Emile Zola
|éditeur=F. Bernouard
|année=1928
|année d'origine=1891
|page=20}}
 
{{interprojet|w=Antisémitisme}}