« Attentats du 11 septembre 2001 » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Aucun résumé des modifications
Ligne 2 :
 
== Philosophie ==
 
=== [[Jean Baudrillard]], ''L'esprit du terrorisme'', 2002 ===
 
{{citation|citation=Nous avons affaire, avec les attentats de New York et du World Trade Center, à l'événement absolu, la "mère" des événements, à l'événement pur qui concentre en lui tous les événements qui n'ont jamais eu lieu.}}
{{Réf Livre|titre=L'esprit du terrorisme
Ligne 12 ⟶ 10 :
|année=2002
|page=9}}
 
=== [[Jürgen Habermas]], ''Philosophy in a Time of Terror: Dialogues with Jürgen Habermas and Jacques Derrida'', 2003 ===
{{citation|citation=L'acte monstrueux en lui-même était nouveau . Et je ne parle pas seulement de l'action des pirates de l'air qui ont transformé les avions entièrement alimentés avec leurs otages en armes vivantes, ou encore le nombre des victimes insupportable et l'ampleur dramatique de la dévastation . Ce qui était nouveau, c'était la force symbolique des cibles touchées. Les assaillants ont non seulement provoqué physiquement l'effondrement des plus hauts bâtiments de Manhattan, mais ils ont également détruit une icône dans l'imagerie des ménages de la nation américaine. (...) La présence des caméras et des médias était également nouvelle, transformant l'événement local simultanément en crise mondiale avec l'ensemble de la population mondiale comme témoin engourdi. Peut-être le 11 Septembre pourrait être appelé le premier événement mondial historique au sens strict.}}
{{Réf Discours
|nom=Jürgen Habermas
|date=2003
|lieu=
|source=Philosophy in a Time of Terror: Dialogues with Jürgen Habermas and Jacques Derrida
}}
 
=== [[Jacques Derrida]], ''Le Monde diplomatique'', 2004 ===
{{citation|citation=Sans doute un tel « événement » requiert-il une réponse philosophique. Mieux, une réponse qui remette en question, dans leur plus grande radicalité, les présuppositions conceptuelles les mieux ancrées dans le discours philosophique. Les concepts dans lesquels on a le plus souvent décrit, nommé, catégorisé cet « événement » relèvent d’un « sommeil dogmatique » dont ne peut nous réveiller qu’une nouvelle réflexion philosophique, une réflexion sur la philosophie, notamment sur la philosophie politique et sur son héritage. Le discours courant, celui des médias et de la rhétorique officielle, se fie trop facilement à des concepts comme celui de « guerre » ou de « terrorisme » (national ou international).}}
{{Réf Discours
|nom=Jacques Derrida
|date=février 2004
|lieu=
|source=Le Monde diplomatique
}}
=== [[Noam Chomsky]], ''Kossuth Club'', 2004 ===
{{citation|citation=Même si les théories du complot sur les attentats du 11 septembre 2001 étaient vraies, ce qui est extrêmement peu probable, qui s'en soucie ? çà n'a pas d'importance. C'est un peu comme l'énergie énorme qui est déployée pour comprendre qui a tué [[John Fitzgerald Kennedy]]. Qui sait ? Et qui s'en soucie ?}}
{{Réf Discours
|nom=Noam Chomsky
|date=16 mai 2004
|lieu=
|source=Kossuth Club, Budapest, Hongrie
 
=== [[René Girard]], ''Achever Clausewitz'', 2007 ===