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La '''{{w|naissance}}''' est le moment du début de la vie d'un être vivant.
 
== Enseignement ==
=== Guide ===
==== [[Christine Harache]], ''Toute la fonction d'assistante'', 2008 ====
''' Une approche de l'interculturel '''
{{citation|citation=Dans une société fortement communautaire, les personnes sont intégrées dès leur naissance dans des groupes forts et soudés. Ces groupes continuent de les protéger tout au long de leur vie, la contrepartie étant une loyauté indéfectible au groupe. L'identité de l'individu est basée sur l'appartenance à un groupe.}}
{{Réf Livre|titre=Toute la fonction d'assistante|auteur=[[Christine Harache]]|éditeur=Dunod|année=2008|page=28|partie=1. Les Savoirs|chap=2. Savoir gérer les différences culturelles|section=Une approche de l'interculturel : L'individualisme/la mentalité communautaire|ISBN=978-10-050545-6}}
 
== Littérature ==
=== Poésie ===
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
''' Pierres éparses - Leçons de choses '''
{{Citation|citation=<poem>''Dieu qui sort d'une orchidée en terre''
Entre les pétales d'argile
naît souriante
la fleur humaine.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=38|partie=I. CONDITION DE NUAGE (1939-1955)|section=Pierres éparses — Leçon de choses|ISBN=2-07-031789-7}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
{{citation|citation=[L'étoile de mer] se souvient qu'elle fut Icare et qu'elle chut à cette place même, qu'elle tenta, mais en vain, d'émerger, suscitant ainsi le mythe ridicule de la naissance profane de la déesse de l'amour et que, vaincue par la pesanteur et la crampe, elle dut se contenter d'un repos sur le sable humide des profondeurs.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=136|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=Nous saluerons les naissances, pour voir, avec cet air de circonstance que nous prenons au passage des enterrements. Toutes les naissances.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=49|partie=7|ISBN=2-07-032917-8}}
 
==== [[Octavio Paz]], ''Liberté sur parole'', 1958 ====
''' Être naturel '''
{{Citation|citation=Ni morte ni vive, elle est la fleur qui naît de la poitrine des morts et du songe des vivants. La grande fleur qui lentement chaque matin ouvre les yeux et regarde sans reproche le jardinier qui la coupe. A l'intérieur de sa tige tronquée le sang afflue lentement et monte dans l'air, torche silencieuse qui flambe sur les ruines de Mexico. Tout est naissance infinie.}}
{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=106|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Être naturel'' — III|ISBN=2-07-031789-7}}
 
=== Roman ===
==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ====
{{citation|Les passants matinaux qui hanteront dans quelques heures ce marché perdront presque tout de l'émotion qui peut se dégager au spectacle des étoffes végétales lorsquelles font vraiment connaissance avec le pavé de la ville. C'est merveille de les voir une dernière fois rassemblées par espèces sur le toit des voitures qui les amènent, comme elles sont nées si semblables les unes aux autres de l'ensemencement. Tout engourdies aussi par la nuit et si pures encore de tout contact qu'il semble que c'est par immense dortoirs qu'on les a transportées. Sur le sol pour moi à nouveau immobilisées, elles reprennent aussitôt leur sommeil, serrées les unes contre les autres et jumelles à perte de vue.|précisions=Il est ici question du Quai aux fleurs à Paris.}}
{{Réf Livre|page=73|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
== Psychanalyse ==
=== [[Alberto Eiguer]], ''Le Pervers narcissique et son complice'', 1989 ===
''' Le Champ de la perversion narcissique '''
{{citation|citation=Si ''la mère'' « entend [...] inclure l'enfant en elle-même une fois pour toutes, cet enfant narcissiquement séduit doit être comme s'il n'était pas né. Il ne faut pas qu'il opère cette seconde naissance qu'est la naissance psychique ; il ne faut pas qu'il croisse, qu'il pense, qu'il désire, qu'il rêve. Il restera pour la mère un rêve incarné : un fétiche vivant. Mais peut-il encore avoir des rêves, celui qui ''est'' un rêve ? Pas plus que de rêver, il devra penser : la séduction narcissique ne tolère ni le désir ni la pensée, qui sont preuves d'insurrection ». Et [[Paul-Claude Racamier|Racamier]] ajoute que pour éviter qu'il ne ''soit'', il faut le nourrir sans cesse. Pour éviter qu'il ne désire, il faut désirer à sa place (et présenter cela comme une offre exceptionnelle, ajouterons-nous).}}
{{Réf Livre|titre=Le pervers narcissique et son complice|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=1989|page=26|partie=I. Le Champ de la perversion narcissique|chapitre=Définition et description générale|section=Séduction narcissique|ISBN=2 10 002843 X}}
 
== Psychologie ==
=== [[Paul-Claude Racamier]], ''Les Schizophrènes'', 1980 ===
''' Préambule et divertimento '''
{{Citation|citation=<poem>''Femme phallique aux serpents érigés, Méduse est une anti-mère, avec ses écailles pour ne rien sentir, ses mains pour ne rien tenir, ses dents pour déchirer, un amant fugitif, ces enfants qu'elle ne laisse pas naître'' — ''car s'ils naissaient ils ne seraient plus tout à fait sa chose, et révéleraient qu'elle est femme ; pour qu'ils viennent au jour, il faudra lui trancher la tête, et pour qu'ils vivent, qu'elles meure. Et ce regard : au contraire d'un regard où l'enfant peut se regarder et se voir ; d'un regard qui embrasse l'enfant comme une totalité ; d'un regard où l'on entre et par où l'enfant peut faire entrer ses émois ; d'un regard, enfin, qui admire, c'est un regard adverse, un regard dardé, un regard qui pénètre, attaque, aveugle, fige et pétrifie : le regard de la disqualification, qui mortifie la vie psychique. Regard, au demeurant, qui louche, et dont les traits, tout de même que ceux du paradoxe, se croisent mais ne s'opposent pas plus qu'ils ne se conjuguent.''
''Et la chevelure : au-delà de sa phallicité, cette chevelure pourrait bien symboliser le monde des paradoxes ; car non seulement sont érigés les serpents dont elle est faite, mais inextricablement emmêlés. S'ils sont portés par la tête, c'est certes par déplacement vers le haut, c'est aussi pour porter le combat sur le terrain mental, choisi par l'agression paradoxale. D'ailleurs, la chevelure de Méduse avait été ainsi transformée, par Athéna, en punition pour avoir voulu rivaliser avec la déesse : l'usurpation mentale n'aurait-elle pas été le méfait de Méduse ?''</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Schizophrènes|auteur=[[Paul-Claude Racamier]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1980|page=30|partie=Préambule et divertimento|chapitre=|section=Persée en paradoxie|ISBN=978-2-228-89427-2}}
 
== Citations ==