« Prostituée » : différence entre les versions

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[[File:Félicien Rops - La chanson de Chérubin 2.jpg|thumb|<center>''La chanson de Chérubin'' — [[w:Félicien Rops|Félicien Rops]] (1881)</center>]]
Une '''{{w|prostituée}}''' est une femme dont la [[prostitution|profession]] consiste à avoir des rapports sexuels en échange d'une somme d'argent.
== Politique ==
==== [[Olympe de Gouges]], ''Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne'', 1791 ====
{{Citation|Les femmes ont fait plus de mal que de bien. La contrainte et la dissimulation ont été leur partage. Ce que la force leur avait ravi, la ruse leur a rendu; elles ont eu recours à toutes les ressources de leurs charmes, et le plus irréprochable ne leur résistait pas. Le poison, le fer, tout leur était soumis; elles commandaient au crime comme à la vertu. Le gouvernement français, surtout, a dépendu, pendant des siècles, de l'administration nocturne des femmes; le cabinet n'avait point de secret pour leur indiscrétion; ambassade, commandement, ministère, présidence, pontificat, cardinalat; enfin tout ce qui caractérise la sottise des hommes, profane et sacré, tout a été soumis à la cupidité et à l'ambition de ce sexe autrefois méprisable et respecté, et depuis la révolution, respectable et méprisé.}}
{{Réf Livre|titre=Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne|auteur=Olympe de Gouges|éditeur=.|collection=|année=1791|année d'origine=|page=1|partie=|ISBN=}}
 
== Politique ==
==== August Bebel, ''La femme et le socialisme'', 1891 ====
{{Citation|Cette protection de l'homme contre la femme par l'État établit la véritable nature de leurs rapports. On dirait que les hommes constituent le sexe le plus faible, et les femmes le plus fort, que la femme est la séductrice et que l'homme, le pauvre faible homme, en est la victime. La légende de la séduction entre Adam et Eve au paradis terrestre se continue dans notre manière de voir et dans nos lois, et donne raison au christianisme : « La femme est la grande corruptrice, le vase d'élection du péché ». Et les hommes n'ont pas honte de se représenter comme d'aussi tristes sires (...) Un autre résultat de ces mesures policières est qu'il devient extrêmement difficile, voire impossible, aux filles perdues de revenir à un travail honnête. Une femme tombée sous le contrôle de la police est perdue pour la société ; la plupart du temps elle périt misérablement en peu d'années.}}
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{{citation|citation=Il a des filles sur le trottoir, car pour le cash, les tueurs n'ont pas d'autres distributeurs.|précisions=Patrice Caumon, écrivain, sur l'image du truand.}}
{{Réf Émission|auteur=Françoise Treussard|émission= Des Papous dans la tête |diffuseur= France Culture|date= 28-11-2010}}
 
== Cinéma ==
=== Georges Lautner, ''La Grande sauterelle'', 1967 ===
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|date=1986
|acteur=[[w:Michel Blanc|Michel Blanc]]
}}
 
=== Catherine Deneuve, ''The Advocate'', 1995 ===
{{citation|citation=La prostitution vous arrive à cause de problèmes que vous avez eus quand vous étiez jeune. En réalité, aucune femme ne choisirait de faire ça juste pour le plaisir.}}
{{Réf Discours
|nom=Catherine Deneuve
|date=1995
|lieu=
|source= dans The Advocate
}}
 
=== Marion Cotillard, ''Le Figaro'', 2013 ===
{{citation|citation=C'est un peu mon année prostitution !}}
{{Réf Discours
|nom=Marion Cotillard
|date=30 octobre 2013
|lieu=
|source= Le Figaro
}}
 
=== Kim Chapiron, ''La crème de la crème'', 2014 ===
{{citation|citation=Si j'avais su qu'elles étaient payées, je leur aurais fait des trucs bien plus crades.}}
{{Réf Discours
|nom=Kim Chapiron
|date=2014
|lieu=
|source= Bande annonce
}}
 
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|page=353
}}
 
==== [[Georges Bataille]], ''Écrits'', 1960 ====
{{Citation|citation=Toute femme n'est pas une prostituée, mais la prostitution est l'apothéose naturelle de l'attitude féminine.}}
{{Réf Livre|titre=Écrits|auteur=[[Georges Bataille]]|éditeur=.|collection=Essai|année=1960|année d'origine=|page=.|partie=|ISBN=}}
 
=== Roman ===
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Au point de ce douloureux drame où nous sommes arrivés, il ne reste plus rien à Fantine de ce qu’elle a été autrefois. Elle est devenue marbre en devenant boue.}}
{{Réf Livre|titre=Les Misérables|auteur=[[Victor Hugo]]|éditeur=Autoédition|collection=|année=1862|année d'origine=|page=XI|partie=|ISBN=}}
 
==== [[Léon Bloy]], La femme pauvre, 1887 ====
{{Citation|citation=Une sainte peut tomber dans la boue et une prostituée monter dans la lumière, mais jamais ni l'une ni l'autre ne pourra devenir une honnête femme.}}
{{Réf Livre|titre=La femme pauvre|auteur=[[Léon Bloy]]|traducteur=|éditeur=.|collection=|année=1887|année d'origine=|page=.|ISBN=}}
 
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
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{{Citation|citation=Une putain malpropre avec un canotier de paille noire sur l'oreille se coulait nyctalope dans le jour cru le long du quai vers M. Bloom.}}
{{Réf Livre|titre=Ulysse|auteur=[[James Joyce]]|traducteur=Auguste Morel|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=1957|année d'origine=1922|page=447|ISBN=2-07-040018-2}}
 
==== Yann Moix, ''Jubilations vers le ciel'', 2002 ====
{{Citation|citation=Je reste coi. Je pense à ces enfants (à celui que je fus) qui ne ratent jamais la moindre mésaventure du joyeux reptile préhistocon. Les aventures de Guy Pouillard. La réalité. Les enfants de Guy Pouillard. Norbert et Tolophe. Ils ignorent tout de la prostitution télévisuelle de papa. Oserait-il, un jour, leur avouer ? Après une biture, peut être. Honteux Guy. Il continuerait. Il continuerait, dans le silence et l'ennui, à sous louer, pour substituer, les mouvements de son corps vieilli. Envahi par la pitié, je quitte le vestiaire en claquant la porte.}}
{{Réf Livre|titre=Jubilations vers le ciel|auteur=Yann Moix|traducteur=.|éditeur=Livre de poche|collection=.|année=2002|année d'origine=|page=.|ISBN=225314374X}}
 
==== Gabriel Garcia Marquez, Mémoires de mes putains tristes, 2004 ====
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{{Citation|La prostitution a été une étape cruciale, dans mon cas, de reconstruction après le viol. Une entreprise de dédommagement, billet après billet, de ce qui m'avait été pris par la brutalité.}}
{{Réf Livre|titre=King-Kong Theorie|auteur=Virginie Despentes|éditeur=Grasset|collection=|année=2004|année d'origine=|page=72|partie=|chapitre=|ISBN=}}
 
==== [[Frédéric Beigbeder]], Un roman français, 2009 ====
{{citation
|citation=Il y a quarante ans le bois de Boulogne était rigoureusement identique à celui décrit par Proust au début du siècle. J'y suis revenu souvent depuis, pour des soirées rallyes, des matchs de tennis, des après-midi piscine, des fellations transexuelles. Le Bois n'a plus le même charme que dans les soixante : il n'y avait pas de transformistes à l'arrière de la voiture grise très haute de mon père mais un marchepied, des tablettes en acajou, Joan Baer et une odeur de vieux cuir. Avec, assis à l'arrière, à coté de son grand-frère, un garçon trop à l'abri, comme un poisson rouge dans son bocal.}}
{{Réf Livre|titre=Un roman français|auteur=[[Frédéric Beigbeder]]|éditeur=Grasset|collection=Roman|année=2009|année d'origine=|page=.|partie=|ISBN=}}
 
=== Théâtre ===
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|langue=en}}
{{Réf Livre|titre=Tragédies, Œuvres complètes I|auteur=[[William Shakespeare]]|éditeur=Gallimard|année=2002|page=806|acte=III|scène=1|ISBN=978-2-07-011362-0|traducteur=Jean-Michel Déprats|année d'origine=1603|collection=Bibliothèque de la Pléiade}}
 
==== Philippe Caubère, ''Libération'', 2011 ====
{{citation|citation=Le ou la prostitué(e) ne fait que dévoiler et assumer le rapport d’argent et de commerce tapi sous n’importe quel rapport amoureux ou sexuel, - du dîner offert à la personne qu’on drague, ou qu’elle se fait offrir, jusqu’à -bien pire et plus banalisée- l’estimation de la situation sociale et financière de celle, homme ou femme, prétendant au coït ou au mariage. La prostituée -ou la personne qui décide de se livrer pour un moment à la prostitution- nous libère de ce chantage, de ce non dit, nous en délivre. On peut -enfin !- baiser gratuit.}}
{{Réf Discours
|nom=Philippe Caubère
|date=2011
|lieu=
|source= Libération
}}
 
==== Coluche, ''La Pute'', 1996 ====