« Cœur » : différence entre les versions
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{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=244|partie=Quatrième partie|chapitre=XXII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
{{Citation|citation=Chez les femmes les plus hautement douées, le coeur, dans ses élans rapides, dépasse de si loin la pensée qu'à lui seul il agite, soumet, bouleverse et entraîne au hasard toute la première moitié de l'existence. La pensée, plus lente en sa marche, grandit, d'abord inaperçue, au sein des orages ; mais peu à peu elle s'élève au-dessus d'eux, les connaît, les juge, les condamne ou les absout ; elle devient souveraine. Le combat fut long et cruel pour Nélida, et quand elle entra en possession des forces que la nature lui avait données, elle se trouva en présence d'ennemis extérieurs aussi formidables que l'avait été son amour. La lutte recommença sous d'autres aspects et dans une autre arène.}}
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