« Solitude » : différence entre les versions

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==== Cécile Guilbert ====
{{citation|citation= il[Nabokov] développe surtout et dès son plus jeune âge une « passion innée pour l'indépendance ». A l'excellent gymnase Tenichev d'abord, où il refuse de partager groupes de travail, sorties en bande, et même les essuie-mains des lavabos communs. Mais surtout lors des fameuses villégiatures estivales passées dans le domaine familial de Vyra où ses premières extases — poésie, petites amoureuses, papillons — s'aimantent à jamais à travers bois et vergers. Des passions réclamant toutes cette «'' inviolable solitude'' » dont parle [[Marcel Proust|Proust]] au sujet de « ''la lecture, la rêverie, les larmes et la volupté'' » et dont [[Vladimir Nabokov|Nabokov]] précisera, au sujet des «'' diverses facettes'' » de sa «'' fièvre entomologique'' », que « '' l'une d'elles était le désir aigu d'être seul, sans compagnon aucun, si tranquille fût-il, qui vînt s'immiscer dans ma façon de jouir avec concentration de ma passion. Son assouvissement'', ajoute-t-il, ''ne souffrait aucun compromis ni aucune exception'' ».|précisions=Cécile Guilbert parlant de Nabokov dans une préface }}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=X|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}