« Lecture » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Motisse38 (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Motisse38 (discussion | contributions)
Verif, rangement (ordre alphabétique)
Ligne 2 :
La '''[[w:lecture|lecture]]''' est l’activité de déchiffrement et de compréhension d’une information écrite. C'est aussi et surtout une porte d'accès privilégiée à la culture.
 
 
====Cécile Guilbert====
{{citation|citation=Fils préféré de parents adorés qui le gâtent outrageusement(...) trilingue anglais-russe-français dès cinq ans à une époque où un Russe seulement sur quatre sait lire et écrire, lecteur précoce et vorace ayant acquis à l'adolescence une culture littéraire phénoménale grâce aux dix mille volumes de la bibliothèque paternelle (...)».
|précisions = Il est question de Nabokov}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=X|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
=== Alain Bentolila ===
==== Yves Nadon, ''Lire et écrire en première année et pour le reste de sa vie'', 2004 ====
{{Citation|La meilleurelangue façonnous deautorise partagerle « partout » et le bonheur« detoujours lire» estalors deque fairenotre laexistence lectureest auxsoumise élèves,au non« commeici une» récompenseet maisau comme« unmaintenant rituel».}}
{{Réf Livre|titre=LireLe etpropre écrirede enl’homme première: annéeparler, etlire, pour le reste de sa vieécrire|auteur=Yves[[w:Alain Bentolila|Alain NadonBentolila]]|éditeur=ChenelièrePlon|année=20042000|page=2546|ISBN=2-89462591-19289246-67}}
 
 
==== [[AndréLéon MauroisBloy]] ====
{{citation|citation=On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes.}}
{{citation|citation=« Le hasard fit tomber entre mes mains deux livres bien divers : un ''Horace'' non châtié et une histoire des ''Confessions mal faites''. Le bouleversement d'idées que ces deux livres me causèrent est incroyable ; un monde étrange s'éleva autour de moi. D'un côté, je soupçonnai des secrets incompréhensibles à mon âge, une existence différente de la mienne, des plaisirs au-delà de mes jeux, des charmes d'une nature ignorée dans un sexe où je n'avais vu qu'une mère et des soeurs ; d'un autre côté, des spectres traînant des chaînes et vomissant des flammes m'annonçaient des supplices éternels pour un seul péché dissimulé. »|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Réf Livre|titre=RenéÉxégèse oudes lalieux vie de Chateaubriandcommuns|auteur=[[AndréLéon MauroisBloy]]|éditeur=GrassetRivages|collection=LesRivages Cahierspoche Rouges/ Petite Bibliothèque|année=1956|année d'origine=19382005|page=24|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=2-246-18904-7298}}
 
{{citation|citation=« J'expliquais le quatrième livre de l'''Eneide'' et lisais le ''Télémaque'' ; tout à coup, je découvris dans Didon et dans Eucharis des beautés qui me ravirent ; je devins sensible à l'harmonie de ces vers admirables et de cette prose antique. Je traduisis un jour à livre ouvert l' ''Aeneadum genitrix, hominum divumque voluptas'' de Lucrèce avec tant de vivacité que M. Egault m'arracha le poème et me jeta dans les racines grecques. Je dérobai un Tibulle ; quand j'arrivai au ''Quam juvat immites ventos audire cubantem'', ces sentiments de volupté et de mélancolie semblèrent me révéler ma propre nature. Les volumes de Massillon qui contenaient les sermons de la Pécheresse et de l'Enfant prodigue ne mz quittaient plus. On me les laissait feuilleter, car on ne se doutait guère de ce que j'y trouvais. Je volais de petits bouts de cierges dans la chapelle pour lire la nuit ces descriptions séduisantes des désordres de l'âme, je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne... Si j'ai, dans la suite, peint avec quelque vérité les entraînements du coeur mêlés aux syndécrèses chrétiennes, je suis persuadé que j'ai dû ce succès au hasard qui me fit connaître au même moment deux empires ennemis. »
Il avait découvert, à treize ans, dans les orateurs sacrés, les âpres dissonances où se mêlent l'idée du péché et celle du plaisir, comme dans les élégiaques latins celles qui unissent à la volupté la mélancolie d'en trouver les joies si fugitives.|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|année d'origine=1938|page=24|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=2-246-18904-7}}
 
==== [[Christian Bobin]] ====
{{Citation|Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Une petite robe de fête|auteur=[[w:Christian Bobin|Christian Bobin]]|éditeur=Gallimard, le chemin|année=1991|page=13|ISBN=2-0707-2244-9}}
 
==== [[George Sand]]/[[Alfred de Musset]] ====
{{Citation|citation=Si comme toi, je n'avais pas envie d'écrire, je voudrais du moins lire beaucoup. Je regrette même que mes affaires d'argent me forcent de faire toujours sortir quelque chose de mon cerveau sans me donner le temps d'y faire rien entrer. J'aspire à avoir une année tout entière de solitude et de liberté complète, afin de m'entasser dans la tête tous les chefs-d'oeuvres étrangers que je connais peu ou point. Je m'en promets un grand plaisir et j'envie ceux qui peuvent s'en donner à discrétion.}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/[[Alfred de Musset]]|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=George Sand à Hippolyte Chatiron — Venise, 6 mars 1834|année=1904|année d'origine=2004|page=165}}
 
==== [[Jorge Luis Borges]] ====
{{Citation|Qu’est ce qu’un livre si nous ne l’ouvrons pas ? Un simple cube de papier et de cuir avec des feuilles ; mais si nous le lisons, il se passe quelque chose d’étrange, je crois qu’il change à chaque fois.}}
{{Réf Livre|titre=Conférences|auteur=[[w:Jorge Luis Borges|Jorge Luis Borges]]|éditeur=Gallimard, Folio essais|année=1985|page=157|ISBN=2-07-032280-7}}
 
==== [[Marcel Proust]] ====
{{Citation|Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré.}}
{{Réf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:Marcel Proust|Marcel Proust]]|éditeur=J'ai lu, Librio|année=2007|page=7|ISBN=2290306312}}
 
==== [[Charles Dantzig]] ====
{{Citation|La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.}}
{{Citation|citation=Quantité de gens se marient pour la même raison qu’ils lisent : ils s’ennuient. Aussitôt s’anéantit le romanesque de l’amour, car, marié, on se rend compte qu’on est le même avec du poids en plus. Les membres du couple s’ennuient. Ils se remettent à lire. La facilité du divorce a réduit le nombre de lecteurs de romans. }}
{{Réf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:Marcel Proust|Marcel Proust]]|éditeur=J'ai lu, Librio|année=2007|page=41|ISBN=2290306312}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=280-281}}
 
{{Citation|citation=Ce qui distingue l'homme de la brute, c'est la lecture. Ce qui rend une brute insupportable, c'est quand elle a de la lecture.}}
{{Citation|Tant que la lecture est pour nous l'initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n'aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire.}}
{{Réfréf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:MarcelCharles Proust|Marcel ProustDantzig]]|éditeurtitre=J'aiDictionnaire lu,égoïste Libriode la littérature française|éditeur=Grasset|année=20072005|page=45|ISBN=2290306312462}}
 
==== Giovanni Macchia====
{{citation|citation=L'auteur des ''Martyrs'', le descripteur des paysages lunaires américains, tenait sous le charme le [[Gustave Flaubert|Flaubert]] de ''Salammbô''. Ce dernier infligeait à ses hôtes d'interminables séances de lecture de son roman carthaginois. Un livre, d'après Flaubert, ne pouvait être jugé que s'il était lu à haute voix. S'il n'était pas taillé en accord avec le souffle des poumons humains, ce livre ne valait rien.|précisions=Il est ici question de [[Jules de Goncourt]] et de ses derniers jours.}}
{{Réf Article|titre=L'homme de la mort — La présence du prédécesseur|auteur=Giovanni Macchia|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=9|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
==== Cécile Guilbert ====
Ligne 48 ⟶ 40 :
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXX|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
{{citation|citation=Fils préféré de parents adorés qui le gâtent outrageusement(...) trilingue anglais-russe-français dès cinq ans à une époque où un Russe seulement sur quatre sait lire et écrire, lecteur précoce et vorace ayant acquis à l'adolescence une culture littéraire phénoménale grâce aux dix mille volumes de la bibliothèque paternelle (...)».
|précisions = Il est question de Nabokov}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=X|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
 
==== [[Léon Bloy]] ====
{{citation|citation=On devrait fonder une chaire pour l'enseignement de la lecture entre les lignes.}}
{{Réf Livre|titre=Éxégèse des lieux communs|auteur=[[Léon Bloy]]|éditeur=Rivages|collection=Rivages poche / Petite Bibliothèque|année=2005|page=298}}
 
==== [[DanielVéronique-Marie Pennac]]Lombard ====
{{Citation|La littérature prétend parler du dialogue entre l’homme et le monde. La lecture de la littérature doit emprunter le même chemin.}}
{{citation|Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.}}
{{Réf Livre|titre=Le voyage-lecture. Bibliothèques et écoles associées ou comment vivre avec douze livres une histoire commune de lecture|auteur=Véronique-Marie Lombard|éditeur=Cercle de la librairie|année=2003|page=88|ISBN=2-7654-0865-3}}
{{Réf Livre|auteur=[[Daniel Pennac]]|titre=Comme un roman|année=1992|éditeur=NRF Gallimard|page=125}}
 
==== [[Jorge Luis Borges]] ====
{{Citation|Qu’est ce qu’un livre si nous ne l’ouvrons pas ? Un simple cube de papier et de cuir avec des feuilles ; mais si nous le lisons, il se passe quelque chose d’étrange, je crois qu’il change à chaque fois.}}
{{Réf Livre|titre=Conférences|auteur=[[w:Jorge Luis Borges|Jorge Luis Borges]]|éditeur=Gallimard, Folio essais|année=1985|page=157|ISBN=2-07-032280-7}}
 
==== Giovanni Macchia====
{{citation|citation=L'auteur des ''Martyrs'', le descripteur des paysages lunaires américains, tenait sous le charme le [[Gustave Flaubert|Flaubert]] de ''Salammbô''. Ce dernier infligeait à ses hôtes d'interminables séances de lecture de son roman carthaginois. Un livre, d'après Flaubert, ne pouvait être jugé que s'il était lu à haute voix. S'il n'était pas taillé en accord avec le souffle des poumons humains, ce livre ne valait rien.|précisions=Il est ici question de [[Jules de Goncourt]] et de ses derniers jours.}}
{{Réf Article|titre=L'homme de la mort — La présence du prédécesseur|auteur=Giovanni Macchia|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=9|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
==== Danièle Sallenave ====
{{Citation|La lecture ne dépend pas de l’œuvre mais de ce que je suis capable d’y mettre.}}
{{Réf Livre|titre=Le don des morts|auteur=[[w:Danièle Sallenave|Danièle Sallenave]]|éditeur=Gallimard|année=1991|page=86|ISBN=2-07-072233-3}}
 
==== [[CharlesThierry Dantzig]]Magnier ====
{{Citation|Je me suis apprivoisée dans les livres.}}
{{Citation|citation=Quantité de gens se marient pour la même raison qu’ils lisent : ils s’ennuient. Aussitôt s’anéantit le romanesque de l’amour, car, marié, on se rend compte qu’on est le même avec du poids en plus. Les membres du couple s’ennuient. Ils se remettent à lire. La facilité du divorce a réduit le nombre de lecteurs de romans. }}
{{réfRéf Livre|titre=Comme on respire|auteur=[[Charlesw:Jeanne DantzigBenameur|Jeanne Benameur]]|titreéditeur=Dictionnaire égoïsteThierry de la littérature française|éditeur=GrassetMagnier|année=20052003|page=28033|ISBN=2-84420-274-2818}}
 
{{Citation|citation=Ce qui distingue l'homme de la brute, c'est la lecture. Ce qui rend une brute insupportable, c'est quand elle a de la lecture.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=462}}
 
==== Michael[[André MorpurgoMaurois]] ====
{{citation|citation=« Le hasard fit tomber entre mes mains deux livres bien divers : un ''Horace'' non châtié et une histoire des ''Confessions mal faites''. Le bouleversement d'idées que ces deux livres me causèrent est incroyable ; un monde étrange s'éleva autour de moi. D'un côté, je soupçonnai des secrets incompréhensibles à mon âge, une existence différente de la mienne, des plaisirs au-delà de mes jeux, des charmes d'une nature ignorée dans un sexe où je n'avais vu qu'une mère et des soeurs ; d'un autre côté, des spectres traînant des chaînes et vomissant des flammes m'annonçaient des supplices éternels pour un seul péché dissimulé. »|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Citation|Les histoires éclairèrent pour moi les ombres de la nuit pendant ma petite enfance. A l’école elles prirent une teinte toute différente. Les livres devinrent une source d’appréhension car ils me rappelaient mon incapacité a réussir.}}
{{Réf Livre|titre=AuRené paysou dela mesvie histoiresde Chateaubriand|auteur=[[w:MichaelAndré Morpurgo|Michael MorpurgoMaurois]]|éditeur=GallimardGrasset|collection=Les Cahiers JeunesseRouges|année=20061956|année d'origine=1938|page=5924|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=20706119492-246-18904-7}}
 
{{citation|citation=« J'expliquais le quatrième livre de l'''Eneide'' et lisais le ''Télémaque'' ; tout à coup, je découvris dans Didon et dans Eucharis des beautés qui me ravirent ; je devins sensible à l'harmonie de ces vers admirables et de cette prose antique. Je traduisis un jour à livre ouvert l' ''Aeneadum genitrix, hominum divumque voluptas'' de Lucrèce avec tant de vivacité que M. Egault m'arracha le poème et me jeta dans les racines grecques. Je dérobai un Tibulle ; quand j'arrivai au ''Quam juvat immites ventos audire cubantem'', ces sentiments de volupté et de mélancolie semblèrent me révéler ma propre nature. Les volumes de Massillon qui contenaient les sermons de la Pécheresse et de l'Enfant prodigue ne me quittaient plus. On me les laissait feuilleter, car on ne se doutait guère de ce que j'y trouvais. Je volais de petits bouts de cierges dans la chapelle pour lire la nuit ces descriptions séduisantes des désordres de l'âme, je m'endormais en balbutiant des phrases incohérentes, où je tâchais de mettre la douceur, le nombre et la grâce de l'écrivain qui a le mieux transporté dans la prose l'euphonie racinienne... Si j'ai, dans la suite, peint avec quelque vérité les entraînements du coeur mêlés aux syndécrèses chrétiennes, je suis persuadé que j'ai dû ce succès au hasard qui me fit connaître au même moment deux empires ennemis. »
Il avait découvert, à treize ans, dans les orateurs sacrés, les âpres dissonances où se mêlent l'idée du péché et celle du plaisir, comme dans les élégiaques latins celles qui unissent à la volupté la mélancolie d'en trouver les joies si fugitives.|précisions=[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] est présentement cité par le biographe [[André Maurois]].}}
{{Réf Livre|titre=René ou la vie de Chateaubriand|auteur=[[André Maurois]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1956|année d'origine=1938|page=24|section=II ''Collèges bretons''|chapitre=I « Enfance et adolescence »|ISBN=2-246-18904-7}}
 
==== Tzetan Todorov ====
{{Citation|La littérature ouvre à l’infini cette possibilité d’interaction avec les autres et nous enrichit donc infiniment.}}
{{Réf Livre|titre=La littérature en péril|auteur=Tzetan Todorov|éditeur=Flammarion, café Voltaire|année=2006|page=16|ISBN=978-2-081201897}}
 
==== [[Daniel Pennac]] ====
{{Citation|La première qualité des romans que j’emportais au collège était de ne pas être au programme. Personne ne m’interrogeait. Aucun regard ne lisait ces lignes par-dessus mon épaule : leurs auteurs et moi demeurions entre nous.}}
{{Réf Livre|titre=Chagrin d'école|auteur=[[w:Daniel Pennac|Daniel Pennac]]|éditeur=Gallimard|année=2007|page=100|ISBN=2-07-076917-8}}
 
{{citation|Le temps de lire, comme le temps d'aimer, dilatent le temps de vivre.}}
{{Réf Livre|auteur=[[Daniel Pennac]]|titre=Comme un roman|année=1992|éditeur=NRF Gallimard|page=125}}
 
 
==== [[Marcel Proust]] ====
{{Citation|Il n'y a peut-être pas de jours de notre enfance que nous ayons si pleinement vécus que ceux que nous avons cru laisser sans les vivre, ceux que nous avons passés avec un livre préféré.}}
{{Réf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:Marcel Proust|Marcel Proust]]|éditeur=J'ai lu, Librio|année=2007|page=7|ISBN=2290306312}}
 
{{Citation|La lecture est au seuil de la vie spirituelle ; elle peut nous y introduire : elle ne la constitue pas.}}
{{Réf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:Marcel Proust|Marcel Proust]]|éditeur=J'ai lu, Librio|année=2007|page=41|ISBN=2290306312}}
 
{{Citation|Tant que la lecture est pour nous l'initiatrice dont les clefs magiques nous ouvrent au fond de nous-mêmes la porte des demeures où nous n'aurions pas su pénétrer, son rôle dans notre vie est salutaire.}}
{{Réf Livre|titre=Sur la lecture|auteur=[[w:Marcel Proust|Marcel Proust]]|éditeur=J'ai lu, Librio|année=2007|page=45|ISBN=2290306312}}
 
 
=== Nicole Robine ===
{{Citation|A travers des œuvres qu’il a choisies, l’adolescent découvre l’altérité.}}
{{Réf Article|titre=Les réseaux de lecture des adolescents|auteur=Nicole Robine|publication=Lecture jeunesse|numéro=116|date=décembre 2005|page=39|ISSN=1163-4987}}
 
 
Ligne 91 ⟶ 98 :
{{Réf Livre|titre=Julie ou La nouvelle Héloïse|auteur=[[Jean-Jacques Rousseau]]|éditeur=Garnier-Flammarion|collection=GF Flammarion|année=1967|année d'origine=1761|page=29|partie=I|section=Lettre XII à Julie|ISBN=2-08-070148-7}}
 
==== [[Christian Bobin]] ====
{{Citation|Une vie sans lecture est une vie que l’on ne quitte jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Une petite robe de fête|auteur=[[w:Christian Bobin|Christian Bobin]]|éditeur=Gallimard, le chemin|année=1991|page=13|ISBN=2-0707-2244-9}}
 
==== ThierryDanièle MagnierSallenave ====
{{Citation|JeLa melecture suisne apprivoiséedépend pas de l’œuvre mais de ce que je suis danscapable lesd’y livresmettre.}}
{{Réf Livre|titre=CommeLe ondon respiredes morts|auteur=[[w:JeanneDanièle BenameurSallenave|JeanneDanièle BenameurSallenave]]|éditeur=Thierry MagnierGallimard|année=20031991|page=3386|ISBN=2-8442007-274072233-83}}
 
== Littérature jeunesse ==
 
==== [[George Sand]]/[[Alfred de Musset]] ====
==== Ellen Willer, ''Le garçon qui ne pouvait pas voir les livres en peinture'', 2007 ====
{{Citation|citation=Si comme toi, je n'avais pas envie d'écrire, je voudrais du moins lire beaucoup. Je regrette même que mes affaires d'argent me forcent de faire toujours sortir quelque chose de mon cerveau sans me donner le temps d'y faire rien entrer. J'aspire à avoir une année tout entière de solitude et de liberté complète, afin de m'entasser dans la tête tous les chefs-d'oeuvres étrangers que je connais peu ou point. Je m'en promets un grand plaisir et j'envie ceux qui peuvent s'en donner à discrétion.}}
{{Citation|Il y a deux sortes de livres : ceux qu’on lit pour les lire et ceux qu’on lit pour les avoir lus.}}
{{réf Livre|auteur=[[George Sand]]/[[Alfred de Musset]]|titre=Le Roman de Venise|éditeur=Grasset|section=George Sand à Hippolyte Chatiron — Venise, 6 mars 1834|année=1904|année d'origine=2004|page=165}}
{{Réf Livre|titre=Le garçon qui ne pouvait pas voir les livres en peinture|auteur=[[w:Ellen Willer|Ellen Willer]]|éditeur=L'Ecole des Loisirs, Medium|année=2007|page=88|ISBN=2211087698}}
 
 
==== Tzetan Todorov ====
==== ''Littérature'', Enquête — ''Pourquoi écrivez-vous ?'', 1919 ====
{{Citation|La littérature ouvre à l’infini cette possibilité d’interaction avec les autres et nous enrichit donc infiniment.}}
{{citation|citation=<poem>Vous pourrez classer les écrivains selon que leur réponse à votre enquête commencera par « afin de », « pour » ou par « parce que ».
{{Réf Livre|titre=La littérature en péril|auteur=Tzetan Todorov|éditeur=Flammarion, café Voltaire|année=2006|page=16|ISBN=978-2-081201897}}
Il y aura ceux pour qui la littérature est surtout un but, et ceux pour qui surtout un moyen.
Quant à moi, j'écris parce que j'ai une bonne plume, et pour être lu par vous... Mais je ne réponds jamais aux enquêtes.</poem>|précisions=[[André Gide]] donne suite à une enquête concernant son statut d'écrivain menée par le mensuel surréaliste ''Littérature'', ce sur plusieurs numéros.}}
{{Réf Article|titre=Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ?|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=10|date=Décembre 1919|page=24}}
 
== Psychanalyse ==
=== Michèle Petit, ''Eloge de la lecture — La construction de soi'', 2002 ===
{{Citation|Ridha : « Ce que j’aimerais, c’est que le bibliothécaire ait du temps pour se consacrer à ce qui est de l’ordre de la vie, tout ce qui touche à la vie. Plutôt qu’être un conservateur de livres, être un magicien qui nous emmène dans des mondes ».}}
{{Réf Livre|titre=Eloge de la lecture. La construction de soi|auteur=Michèle Petit|éditeur=Belin|année=2002|page=43|ISBN=978-2701132426}}
 
==== SciencesEllen de l'éducationWiller ====
{{Citation|Il y a deux sortes de livres : ceux qu’on lit pour les lire et ceux qu’on lit pour les avoir lus.}}
=== Alain Bentolila, ''Le propre de l’homme : parler, lire, écrire'', 2000 ===
{{Réf Livre|titre=Le garçon qui ne pouvait pas voir les livres en peinture|auteur=[[w:Ellen Willer|Ellen Willer]]|éditeur=L'Ecole des Loisirs, Medium|année=2007|page=88|ISBN=2211087698}}
{{Citation|La langue nous autorise le « partout » et le « toujours » alors que notre existence est soumise au « ici » et au « maintenant ».}}
{{Réf Livre|titre=Le propre de l’homme : parler, lire, écrire|auteur=[[w:Alain Bentolila|Alain Bentolila]]|éditeur=Plon|année=2000|page=46|ISBN=2-2591-9246-7}}
 
=== Véronique-Marie Lombard, ''Le voyage-lecture — Bibliothèques et écoles associées ou comment vivre avec douze livres une histoire commune de lecture'', 2003 ===
{{Citation|La littérature prétend parler du dialogue entre l’homme et le monde. La lecture de la littérature doit emprunter le même chemin.}}
{{Réf Livre|titre=Le voyage-lecture. Bibliothèques et écoles associées ou comment vivre avec douze livres une histoire commune de lecture|auteur=Véronique-Marie Lombard|éditeur=Cercle de la librairie|année=2003|page=88|ISBN=2-7654-0865-3}}
 
== Sociologie ==
=== Nicole Robine, ''Les réseaux de lecture des adolescents'', 2005 ===
{{Citation|A travers des œuvres qu’il a choisies, l’adolescent découvre l’altérité.}}
{{Réf Article|titre=Les réseaux de lecture des adolescents|auteur=Nicole Robine|publication=Lecture jeunesse|numéro=116|date=décembre 2005|page=39|ISSN=1163-4987}}
 
== Voir aussi ==