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{{Citation|citation= Il n’y a pas cinquante kilomètres carrés de notre pays qui n’aient vu naître un écrivain. C’est trop. Il ne reste plus de place pour les lecteurs.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=315}}
 
{{Citation|citation=Chacun a son écrivain protégé, maigrelette plante verte à laquelle la bourrasque des temps n'a laissé qu'une feuille et qu'il entretient avec affection, le couvrant de son petit engrais d'amour.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=631}}
 
==== Paul Féval====
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Quant à moi, j'écris parce que j'ai une bonne plume, et pour être lu par vous...</poem>}}
{{Réf Article|titre=Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ?|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=10|date=Décembre 1919|page=24}}
 
====Stephen King====
{{citation|citation=Si vous voulez devenir écrivain, il y a avant tout deux choses que vous devez impérativement faire : lire beaucoup et beaucoup écrire. Il n'existe aucun moyen de ne pas en passer par là, aucun raccourci.}}
{{Réf Livre|titre=Écriture : Mémoires d'un métier
|auteur=Stephen King
|éditeur=Le Livre de Poche
|année=2003
|page=170
|traducteur=William Olivier Desmond
|ISBN=2-253-15145-9}}
 
{{citation|citation=Écrire de la fiction en Amérique en ce début du vingt et unième siècle n'est pas un boulot pour les froussards intellectuels. Ce ne sont pas les censeurs autoproclamés qui manquent et, bien qu'ils puissent avoir des priorités différentes, ils veulent tous, au fond, la même chose : que vous voyiez le monde comme eux le voient… ou au moins que vous la fermiez sur ce que vous ne voyez pas comme eux. Ce sont les représentants du ''statu quo''. Pas nécessairement méchants, mais dangereux à partir du moment où vous croyez en la liberté de penser par vous-même.}}
{{Réf Livre|titre=Écriture : Mémoires d'un métier
|auteur=Stephen King
|éditeur=Le Livre de Poche
|année=2003
|page=222
|traducteur=William Olivier Desmond
|ISBN=2-253-15145-9}}
 
==== Georges Leconte ====
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{{citation|citation=Après la première grande tentative d'interprétation proposée par [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]], dont la mesure se trouvait dans un jeu de reconnaissances et de repentirs, on vit s'esquisser un processus de mythification de l'écrivain, où la raison critique s'éclipsait tandis qu'étaient exaltés des motifs irrationnels, presque mystiques : le mystère d'une créativité qui loge dans une tournure, une phrase, une page, et qui de cette page se transmet à l'oeuvre et à l'homme qui l'a composée, de même qu'un brin d'herbe contient le miracle de l'entière création.}}
{{Réf Article|titre=L'homme de la mort — Mythification de l'écrivain|auteur=Giovanni Macchia|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=10|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
====Gabriel Matzneff====
{{citation
|citation=En régime démocratique, on ne peut ni empêcher un écrivain notoire de publier ses livres, ni le déporter, ni le fusiller, mais il existe d'autres manières, plus subtiles et feutrées, non moins efficaces, d'étouffer un homme et une œuvre, de les tenir dans l'illégitimité.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|titre= Les Passions schismatiques
|auteur= Gabriel Matzneff
|éditeur= Stock
|année= 1977
|page=13}}
 
{{citation
|citation=Celui qui a reçu le terrible pouvoir de brûler avec des mots n'a pas le droit d'en user avec légèreté : quand on trempe sa plume dans ce curare irrémissible que peut d'aventure être la langue française, il faut savoir ne flécher qu'à bon escient.}}
{{Réf Livre
|titre= Les Passions schismatiques
|auteur= Gabriel Matzneff
|éditeur= Stock
|année= 1977
|page=14}}
 
{{citation
|citation=Les indignations des littérateurs sont des indignations suspectes : nous souffrons d'ordinaire d'une telle hypertrophie du moi, nous sommes si obstinément jaloux de notre personnage, que le public aurait tort d'être embéguiné de notre intérêt pour les nobles causes : nous pouvons bien écrire des libelles enflammés sur Dieu ou sur le peuple, nous ne serons jamais que des chrétiens douteux et des révolutionnaires de comédie. Le christianisme et l'ouvriérisme supposent l'oubli de soi, et si habiles que nous soyons à travestir les paroles de l'amour-propre sous le nom du souci de l'honneur divin et de la félicité populaire, cet oubli de soi est bien ce dont nous sommes le moins capables.
|langue=fr}}
{{Réf Livre
|titre= Les Passions schismatiques
|auteur= Gabriel Matzneff
|éditeur= Stock
|année= 1977
|page=14-15}}
 
 
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{{citation|L'homme construit des maisons parce qu'il est vivant, mais il écrit des livres parce qu'il se sait mortel.}}
{{Réf Livre|auteur=[[Daniel Pennac]]|titre=Comme un roman|année=1992|éditeur=NRF Gallimard|page=175}}
 
====Edmond Thiaudière====
{{citation|Ce qui constitue le vrai talent pour un écrivain ou pour un artiste, c'est d'exprimer de façon rare des pensées communes, ou mieux encore de façon commune des pensées rares.}}
{{Réf Livre|titre=La Proie du Néant, Notes d'un Pessimiste
|auteur=Edmond Thiaudière
|éditeur=Paul Ollendorff
|année=1886
|chapitre=L'Art et la Science
|page=167}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2010
|mois=décembre
|jour=24
|commentaire=
|}}