« Lecteur » : différence entre les versions
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[[Fichier:Fragonard, The Reader.jpg|thumb|220px|''La Liseuse'' — [[w:Jean-Honoré Fragonard|Jean-Honoré Fragonard]] (XVIIIè s.)]]
Un '''{{w}}''' est une personne qui lit à haute voix devant d’autres personnes ou seul un ouvrage.
==Citations==
==== Jean de Bonnefon, Enquête — ''Pourquoi écrivez-vous ?'', 1920 ====
{{citation|citation=J'ai écrit, au début de ma vie, parce que la profession des lettres m'a semblé être la plus libérale et la plus indépendante du monde.
(...) J'ai continué parce que la bonté des lecteurs donne courage et force.}}
{{Réf Article|titre=Notre enquête — Pourquoi écrivez-vous ?|auteur=Jean de Bonnefon|publication=Littérature|numéro=11|date=Décembre 1920|page=22 }}
====Nicolas Bouvier====
{{citation
|citation= Les écrivains ne vivent pas des choses exceptionnelles. Simplement, ils font ce travail de recherche, de greffier, par lequel ils parviennent à convaincre le lecteur qu'il est beaucoup plus riche intérieurement et beaucoup plus intelligent qu'il ne le pensait. Ils lui font découvrir des territoires qu'il a en lui, mais qu'il a laissés en friche
|précisions = L’auteur, lors d’un entretien}}
{{Réf Livre
|titre= Oeuvres
|auteur= Nicolas Bouvier
|éditeur= Gallimard
|année= 2004
|page=1301
|partie= Routes et déroutes
|ISBN= 9 782070 770946}}
==== [[Charles Dantzig]], Dictionnaire égoïste de la littérature, 2005 ====
{{Citation|citation= Il n’y a pas cinquante kilomètres carrés de notre pays qui n’aient vu naître un écrivain. C’est trop. Il ne reste plus de place pour les lecteurs.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=315}}
{{Citation|citation= De même que des salauds peuvent aussi avoir du talent, de grands lecteurs sont des monstres. La littérature ne peut rien contre la perversité.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=478}}
{{Citation|citation=Chacun a son écrivain protégé, maigrelette plante verte à laquelle la bourrasque des temps n'a laissé qu'une feuille et qu'il entretient avec affection, le couvrant de son petit engrais d'amour.}}
{{réf Livre|auteur=[[Charles Dantzig]]|titre=Dictionnaire égoïste de la littérature française|éditeur=Grasset|année=2005|page=631}}
==== [[Anne F. Garréta]], ''La Décomposition'', 1999 ====
{{citation|La voici qui enfin s'approche, palpe, gourmande, le parallélépipède dont le succès public dûment claironné lui garantit des jouissances paisibles et des pâmoisons prudentes}}
{{Réf Livre|titre=La Décomposition|auteur=[[Anne F. Garréta]]|éditeur=Grasset (Le Livre de Poche)|année=1999|page=220}}
==== Cécile Guilbert, ''Les ruses du professeur Nabokov'', 2010 ====
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{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|année=2010|année d'origine=1980|page=XXX|collection=Bouquins|partie=|section=Préface de Cécile Guilbert — Les ruses du professeur Nabokov}}
==== Thierry Lenain, ''Pouce !'', 1994 ====
{{Citation|citation=Un livre renferme, une fois lu, trois histoires : l’histoire de l’auteur, celle du prescripteur, et celle du lecteur. Ces trois histoires peuvent se ressembler, jamais se confondre.}}
{{Réf Article|titre=Pouce !|auteur=[[w:Thierry Lenain|Thierry Lenain]]|publication=Citrouille|numéro=6|date=mai 1994|page=39}}
==== [[Alberto Manguel]], ''Pinocchio & Robinson — Pour une éthique de la lecture'', 2005 ====
{{Citation|Le lecteur idéal ne reconstruit pas une histoire ; il la recrée. Le lecteur idéal ne suit pas une histoire : il y participe.}}
{{Réf Livre|titre=Pinocchio & Robinson. Pour une éthique de la lecture|auteur=[[w:Alberto Manguel|Alberto Manguel]]|éditeur=L'Escampette|année=2005|page=65|ISBN=2211087698}}
==== [[Montaigne]], ''Les Essais'', 1572-1592 ====
{{citation|Lecteur, je suis moi-même la matière de mon livre.}}
{{réf Livre|référence=Essais/Firmin-Didot|section=L'auteur au lecteur|page=1|section=livre I|s=Les Essais}}
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Littératures'', 1941-1958 ====
{{citation|citation=Le grand artiste gravit une pente vierge et, arrivé au sommet, au détour d'une corniche battue par les vents, qui croyez-vous qu'il rencontre ? Le lecteur haletant et heureux. Tous deux tombent spontanément dans les bras l'un de l'autre et demeurent unis à jamais si le livre vit à jamais.}}
{{Réf Livre|titre=Littératures|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Robert Laffont|traducteur=Hélène Pasquier|année=2010|année d'origine=1980|page=36|collection=Bouquins|partie=Littératures I|section=Bons lecteurs et bons écrivains}}
==== Marc-Alain Ouaknin, Bibliothérapie — Lire c'est guérir, 1994 ====
{{Citation|Deux lecteurs pour le même texte produisent un « lire aux éclats » thérapeutique qui permet de faire jouer les idées et les mots.}}
{{Réf Livre|titre=Bibliothérapie. Lire c'est guérir|auteur=[[w:Marc-Alain Ouaknin|Marc-Alain Ouaknin]]|éditeur=Seuil|année=1994|page=205|ISBN=2-02-020109-7}}
==== [[Daniel Pennac]], ''Comme un roman'', 1992 ====
{{citation|<poem>Les droits imprescriptibles du lecteur :
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{{Réf Livre|auteur=[[Daniel Pennac]]|titre=Comme un roman|année=1992|éditeur=NRF Gallimard|page=145}}
==== [[
{{citation|citation=On a tout essayé pour trouver du nouveau : le roman sans histoire, le roman sans personnages, le roman ennuyeux, le roman sans talent, peut-être même le roman sans texte. La bonne volonté a fait rage. Peine perdue, on n'est parvenu à créer que le roman sans lecteur. C'est un genre connu depuis longtemps !}}
{{
==== [[Carlos Ruiz Zafón]], L'ombre du vent, 2004 ====
{{Citation|[...] rien ne marque autant un lecteur que le premier livre qui s'ouvre vraiment un chemin jusqu'à son cœur.}}
{{Réf Livre|titre=L'ombre du vent|auteur=[[Carlos Ruiz Zafón]]|traducteur=François Maspero|éditeur= Grasset|année=2004|page=14}}
== Voir aussi ==
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