« Pédophilie » : différence entre les versions

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[[FileFichier:The White Slave statue.jpg|thumb|La statue de l'esclave blanc]]
LeLa '''{{w}}pédophilie''', pratiquantest lal'activité pédophilie, estdu celuipédophile qui a des rapports sexuels avec des mineurs.
 
== Psychanalyse ==
=== Caroline[[Anne EliacheffDufourmantelle]], ''IncesteProcès maternelDutroux: Penser l'amour en plusémotion'', 2004 ===
{{citation|La philosophie est étrangère à l'enfance. En Occident, elle ne lui a accordé ni statut, ni intérêt, ni considération d'aucune sorte, hormis dans certains traités de morale et d'édification spirituelle. Il en était de l'enfance comme d'un âge sans question ni choix moral. Au mieux, c'était l'enfance de l'humanité qui était réfléchie comme un âge d'or sans guerre ni affections. Si la philosophie a ainsi ignoré l'enfance, le sexe, lui a entretenu avec l'enfance un rapport qu'aujourd'hui on dit "pervers". Imaginer un enfant projeté dans les "jeux" du sexe, c'est justement l'arracher à l'enfance, l'instrumentaliser à des fins de jouissance à laquelle on voulait croire qu'il ne comprendrait rien. C'est désirer la jouissance dans l'annihilation de l'autre, dans l'abjection de la fin de l'innocence justement. Sauf que la perversion est un concept récent, la protection de l'enfance aussi.
{{citation|citation=Statistiquement, 90 % des actes pédophiles sont commis par des hommes et 10 % seulement par des femmes. Pourtant, faits divers, publicité, livres à succès débordent d’incestes maternels, au pluriel et sans explication. L’inceste mère-fils est rarement sanctionné et l’inceste mère-fille avec passage à l’acte reste exceptionnel. Or, deux femmes viennent d’être condamnées pour actes pédophiles sur leurs propres enfants et ceux de leurs voisins sans que le caractère exceptionnel de ces faits ait été remarqué. Plus extraordinaire encore : les deux mères, Myriam Delay et Aurélie Grenon agissaient en groupe avec leurs compagnons et tous leurs enfants réunis. A la lecture des comptes rendus d’audition, il est quasi impossible de savoir si c’est un enfant ou une adulte qui parle. Myriam Delay - la principale accusée - ne parle pas comme une enfant trop bavarde, elle est une enfant. Elle n’a ni grandi et ni enfanté : elle a crû et s’est reproduite. Il n’y a aucune différence générationnelle perceptible entre parents et enfants dans ces familles. Rien ne les sépare, mais rien ne paraît non plus les unir. En violant l’interdit de l’inceste après avoir elle-même été violée, Myriam Delay accède à la forme de toute-puissance particulière aux enfants de moins de trois ans, qui justement n’ont pas encore intégré l’interdit de l’inceste. Elle accuse, elle absout, elle dicte capricieusement sa loi sans que rien ne l’arrête. Et dire que la France entière s’interroge sur la crédibilité de la parole des enfants...}}
|langue=fr}}
{{Réf Livre
{{Réf Pub|nom=Anne Dufourmantelle
|titre=[http://www.liberation.fr/tribune/2004/07/26/inceste-maternel-l-amour-en-plus_487485 Inceste maternel: l'amour en plus]
|date=2007
|auteur=Caroline Eliacheff
|lieu=franceculture
|éditeur=Libération
|source=[http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4282089 Blind date - sexe et philosophie]}}
|collection=
 
|année=2004
|année d'origine=
|page=.
|ISBN=}}
=== Sylviane Giampino, ''Adéquations'', 2011 ===
{{citation|citation=On a aussi analysé les difficultés d'intégrer les hommes dans les services à l'enfance en raison des soins du corps et du fantasme de la pédophilie. Or ceci masque un tabou énorme, celui de la pédophilie des femmes et de l'inceste maternel. Plus difficile à identifier en tant que telle parce que le corps à corps mère-enfant (ou nounou-enfant) peut se confondre avec le maternage, la pédophilie féminine a des effets d'autant plus ravageurs qu'elle peut paraître à l'enfant comme valorisée socialement.}}
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|page=2
|ISBN=}}
 
=== Catherine Vanier, ''Figures de la psychanalyse'', 2012 ===
{{citation|citation=Ne notons-nous pas qu’un des derniers interdits majeurs de notre époque reste la question de la pédophilie ? C’est que, pour les parents, l’enfant n’est pas qu’une personne, comme on aimerait le penser aujourd’hui. Il est aussi parfois un fantasme, un objet de jouissance, un miroir dans ce monde de plus en plus narcissique, un must indispensable pour réussir sa vie. Objet nécessaire, bien suprême pour notre société de consommation. Comme le souligne Alain Vanier, l’enfant semble être devenu le dernier refuge de la « promesse messianique » dans un monde où les grandes personnes n’attendent plus rien de bon.}}
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|ISBN=9782749234861}}
 
== Cinéma ==
=== [[Woody Allen]], 1976 ===
{{citation|citation=Je suis ouvert d'esprit sur le sexe je ne suis pas irréprochable. Pour tout dire, je suis au delà des reproches, ce que je veux dire, c'est que si j'étais pris demain dans une partouze avec douze petites-filles, les gens penseraient, oui, j'ai toujours su çà de lui. Rien de ce que je pourrais dévoiler ne surprendrait qui que ce soit ... Je reconnais tout.
|langue = en}}
{{Réf Film
|titre=TMZ
|auteur=Woody Allen
|date=1976
|acteur=People}}
 
=== LucMarie BessonDarrieusecq, ''LéonLes Inrockuptibles'', 19942009 ===
{{citation|Les juges et une partie du public confondent imaginaire, fantasme, passage à l’acte. Ca c’est vraiment contemporain. On n’a plus le droit d’avoir des colères, des imaginaires. L’artiste a vu son exposition envahie par la police à cause de photos de pré-adolescentes nues, c’est hallucinant. La galerie a été fermée. Je pense qu’on a le droit de regarder des photos d’enfants nus et y compris de se branler devant. Cela ne regarde que l’imaginaire privé des gens. Je ne fais pas l’apologie du viol des enfants. Mais je pose la question: peut-on encore écrire des romans où il se passe des choses illégales ? Je crois que la peur de ses fantasmes, pulsions est de plus en plus répandue. Alors qu’on sait très bien les contrôler. On essaie de faire croire aux gens qu’il faut avoir peur des autres, et aussi de soi-même: « Restez à la maison, dehors c’est dangereux….
{{citation|citation=<poem>
|langue=fr}}
{{Personnage|Mathilda}} : Tu sais, les filles pensent à leur premier petit ami pendant longtemps. Je l'imaginais avec des cheveux grisonnants, élégant. un peu comme le père de Georgia, une camarade de classe.. Genre de gars qui vous fait sentir en sécurité ! Cool, non ? Mes camarades m'ont dit que la première fois qu'elles avaient fait l'amour c'était horrible. Elles avaient mal partout, après. Mais c'est parce qu'elles l'ont fait avec des hommes qu'elles n'ont pas aimé. En fait, c'était pour frimer. Plus tard, elles ont aimé çà. Comme les cigarettes. ( ... ) Je parle parce que tu ne parles pas, Léon. Je te déclare mon amour et tu ne dis rien. C'est pourquoi je suis nerveuse et je ne peux pas m'arrêter de parler. Dis-moi que tu m'aimes, ou que tu ne m'aimes pas, ou que tu aimes quelqu'un d'autre. Mais ... dis-moi quelque chose.
{{Réf Pub|nom=Marie Darrieusecq
{{Personnage|Léon}} : J'avais une petite amie, il ya longtemps. Avant de venir ici, dans mon pays. J'avais 14 ans. Nous avons flirté comme des enfants. Son père ne voulait pas qu'elle me voie. Ma famille n'était pas très respectable. Oui. Le jour où il est sorti de prison. Je lui ai permis de faire dix pas, pas plus. Et bang. Deux cents mètres. Par télescope. Cette nuit-là , j'ai quitté mon pays et suis venu ici , pour rejoindre mon père, qui travaillait pour Tony. J'avais 17 ans. Depuis lors, je n'ai jamais quitté la ville et n'ai jamais eu une autre petite amie .... Tu vois, je ne serais pas un bon amant, Mathilda .</poem>
|date=2009
|original=<poem>
|lieu=L'Express
{{Personnage|Mathilda}} : You know, girls think about their first boyfriend for a long time … I imagined him with grizzled hair, elegant … a little like Georgia’s father. Georgia is a classmate of mine …. Kinda guy makes you feel safe! Cool, isn’t it? My mates told me the first time they made love was awful. They had pain everywhere, afterwards …. But that’s because they made it with men they didn’t love. In fact, they just did it to show off, at the beginning. Later, they liked it. … Like cigarettes. (...) I talk because you don’t talk, Léon. I declare my love and you say nothing. That’s why I’m nervous and I can’t stop talking. Tell me you love me, or you don’t love me, or you love someone else. … But tell me something.
|source= [http://blogs.lexpress.fr/cafe-livres/2009/10/16/le_malaise_pedophile_et_la_lit/ Les Inrockuptibes cités dans L'Express]}}
{{Personnage|Léon}} : I had a girlfriend … a long time ago. Before coming here, in my country. I was 14 years old …. We flirted like kids …. Her father didn’t want her to see me. My family was not very respectable. Yes. The day he got out of jail. I allowed him to make ten steps … not more. And bang. Two hundred meters. By telescope. That night, I left my country and came here, to join my father, who worked for Tony. … I was 17. Since then, I’ve never left the city … and never had another girlfriend …. You see, I wouldn’t be a good lover, Mathilda.</poem>
 
|langue = en}}
=== Dominique Klopfert, ''Inceste maternel, inceste meurtrier: à corps et sans cris'', 2010 ===
{{Réf Film
{{citation|citation=Selon G. Bonnet, la pédophilie perverse n'est pas rare chez les femmes, qu'elle soit active ou complice de celle d'un homme. (...) P. Van Meerbeck constate en effet que bien souvent les femmes et les mères sont souvent supposées "forcement bonnes" et hors d'atteinte quand à d'éventuelles remises en questions ou accusations. Or la mère de famille est dit-il, en citant Tony Duvert, "profondément pédophile", abusant de l'attachement de l'enfant dans des gestes dits tendres, caressants et attentionnés, mais bien trop. (...) Caroline Eliacheff parle aussi de "pédophilie féminine, beaucoup moins visible", que celle de l'homme et pour P.Denis "la pédophilie maternelle est un fait". Les témoignages rapportés par A.Poiret et le développement de sites internet où des femmes "défendent leur droit à leur préférence sexuelle pour des enfants impubères" semblent en témoigner.}}
|titre=Léon (scène coupée au montage)
{{Réf Livre|titre=Inceste maternel, inceste meurtrier: à corps et sans cris|auteur=Dominique Klopfert|éditeur=L'Harmattan|collection=|année=2010|année d'origine=|page=367|partie=|chapitre=|section=|ISBN=978-2-296-11865-2}}
|auteur=Luc Besson
 
|date=1994
=== Sylviane Giampino, ''Association Adéquations'', 2011 ===
|acteur=Jean Reno, Natalie Portman}}
{{citation|On a aussi analysé les difficultés d'intégrer les hommes dans les services à l'enfance en raison des soins du corps et du fantasme de la pédophilie. Or ceci masque un tabou énorme, celui de la pédophilie des femmes et de l'inceste maternel. Plus difficile à identifier en tant que telle parce que le corps à corps mère-enfant (ou nounou-enfant) peut se confondre avec le maternage, la pédophilie féminine a des effets d'autant plus ravageurs qu'elle peut paraître à l'enfant comme valorisée socialement.
=== Pedro Almodovar, ''La mauvaise éducation'', 2004 ===
|langue=fr}}
{{citation|Ignacio: Je pense que je viens de perdre la foi, donc je ne crois plus en Dieu ou à l'enfer. et ne croyant plus à l'enfer, je n'ai pas peur. Et sans peur je suis capable de n'importe quoi.}}
{{Réf Pub|nom=PedroSylviane AlmodovarGiampino
|date=2004
|lieu=
|source=La mauvaise éducation}}
=== Kiki Picasso, ''De Bazooka à Bukake'', 2011 ===
{{Citation|citation=La pédophilie et ceux qui produisent des images pédophiles me choquent ; en plus, j’ai des enfants. Mais si les représentations pédophiles n’étaient pas interdites, je les détournerais sans problème – d’ailleurs je l’ai fait quand elles étaient autorisées… et on m’a collé des procès ! C’est une réalité qui nous entoure, qui évoque notre monde actuel et à laquelle n’importe qui peut avoir accès. Après, j’ai une théorie qui s’inspire de l’expression « Sage comme une image ». Une image n’a jamais tué personne. Il n’y a rien de plus inoffensif qu’une image, même la plus horrible ; au final, tout dépend du regard que l’on y pose. Bien sûr, c’est merveilleux que le public soit émotionnellement en phase avec elle, mais en même temps, il faut qu’il prenne ses distances, qu’il ne réagisse pas toujours de façon instinctive par rapport à une image qui ne reste qu’une image. Moi, je suis contre toute forme de censure.}}
{{Réf Pub|nom=Kiki Picasso
|date=2011
|lieu=adequations.org
|source= [http://www.adequations.org/IMG/article_PDF/article_a1520.pdf Association Adéquations]}}
 
 
== Philosophie ==
 
=== [[Pascal Bruckner]], ''L'Express'', 2002 ===
{{citation|Les enfants, eux aussi, devaient être élevés dans l'éloge de leur désir. La pédophilie n'était pas admise, mais elle comptait un certain nombre de défenseurs. On se disait que le miracle sexuel était un don qui devait être équitablement distribué entre tous les âges, et toutes les générations. C'était une époque innocente, et naïve... Car le vieux monde restait présent sous les oripeaux du nouveau, comme dans le film Les Bronzés (où ce sont toujours les mêmes qui se tapent les jolies filles). Derrière la parole libératrice et généreuse, il y avait une vraie brutalité, les lois de la sélection amoureuse subsistaient avec force. Petit à petit, on s'est aperçu qu'il y avait des perdants, des victimes, des laissés-pour-compte; on était en train de recréer un univers de mensonge que l'on avait pourtant tant dénoncé chez nos parents.}}
{{Réf Pub|nom=[[Pascal Bruckner]]
|date=2002
|lieu=L'Express
|source=[http://www.lexpress.fr/culture/livre/8-la-revolution-sexuelle-par-pascal-bruckner_818104.html La révolution sexuelle par Pascal Bruckner]}}
 
=== [[Massimo Introvigne]], ''Nationspresse'', 2010 ===
{{citation|[...] à la veille de choix politiques, juridiques et même électoraux, qui un peu partout en Europe et dans le monde, mettent en avant l'administration de la pilule RU486, l'euthanasie, la reconnaissance des unions homosexuelles, - là où pratiquement la voix de l'Église et du Pape est la seule à défendre la vie et la famille – des lobbies très puissants tentent de disqualifier à l'avance cette voix sur l'accusation la plus infamante et aujourd'hui, malheureusement, la plus facile, celle de favoriser ou de tolérer la pédophilie. Ces lobbies plus ou moins maçonniques soulignent la puissance sinistre de la technocratie évoquée par [[Benoît XVI]] dans l'encyclique ''Caritas in veritate'', et la dénonciation de [[Jean-Paul II]] lui-même dans le ''Message pour la Journée mondiale de la Paix 1985'', à propos de « desseins cachés » – à côté d’autres « ouvertement propagés » – « visant à assujettir tous les peuples à des régimes dans lesquels Dieu ne compte pas ».
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Massimo Introvigne
|date={{Date|28|mars|2010}}
|lieu=nationspresse
|source=[http://www.nationspresse.info/?p=83590#more-83590 ''Cathophobie, l'ignoble campagne des laïcistes'']}}
 
{{citation|Le débat actuel sur les prêtres pédophiles – considéré du point de vue du sociologue – est un exemple typique de « panique morale ». Le concept trouve son origine dans les années 1970 pour expliquer comment certains problèmes sont l’objet d’une « hyper-construction sociale ». Plus précisément, les paniques morales ont été défini comme des problèmes socialement construits, caractérisés par une amplification systématique des données réelles, que ce soit dans la représentation médiatique, ou dans le débat politique.
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Massimo Introvigne
|date={{Date|28|mars|2010}}
|lieu=
|source=[http://www.nationspresse.info/?p=83590#more-83590 ''Cathophobie, l'ignoble campagne des laïcistes'']}}
|source=De Bazooka à Bukake}}
{{Choisie citation du jour
=== Maiwenn, ''Polisse'', 2011 ===
|puce=*
{{citation|Et comment vous expliquer que le petit il est plutôt calme le soir et pas le deuxième ?}}
|année=2010
{{citation|C’est parce que le petit je le branle pas tous les soir.}}
|mois=avril
{{Réf Pub|nom=Emmanuelle Bercot et Maiwenn
|jour=18
|date=2011
|commentaire=
|lieu=
|}}
|source=Polisse}}
=== Samantha Geimer, "La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski", 2013 ===
{{Citation|citation=*"Roman Polanski m'a prise en photo aujourd'hui. Il m'a violée, merde !"
*"Si je devais choisir entre le viol et revivre ce qui s'est passé après, je choisirais le viol}}
{{Réf Sketch|titre=La fille. Ma vie dans l'ombre de Roman Polanski|album=Editions Plon|auteur=Samantha Geimer|volume=.|label=.|date=2013}}
=== Corey Feldman, ''Piers Morgan Live'', 2013 ===
{{Citation|citation=Je peux vous dire que le plus gros problème qu'il y a eu et qu'il y a et qu'il y aura toujours à Hollywood est la pédophilie. (...) J'étais entouré par des pédophiles à l'âge de 14 ans.}}
{{Réf Sketch|titre=Piers Morgan Live|album=.|auteur=Corey Feldman|volume=.|label=.|date=2013}}
 
== Littérature ==
 
=== Roman ===
=== [[Michel Houellebecq]], ''[[w:Les Particules élémentaires|Les Particules élémentaires]]'', [[w:1998 en littérature|1998]] ===
==== Gabriel Matzneff, Les moins de 16 ans, 1975 ====
{{citation|citation=Il y a beaucoup d’autres façons de pourrir un gosse que de coucher avec.}}
{{Réf Pub|nom=Les moins de 16 ans
|date=1975
|source=Apostrophe
|auteur=Gabriel Matzneff
}}
==== Raoul Vaneigeim, ''Le livre des plaisirs'', 1979 ====
{{citation|citation=Ce qui est vivant sent toujours bon. (...) Qui ne se plait à humer le doigt passé sur son sexe, glissé dans l'anus, frotté sous l'aisselle ? La futilité du geste ouvre la porte aux sensations enfantines blotties au fond de nous. Et comme nous aspirons à la renaissance de cet enfant dans l'amant, dans l'adulte qui découvre au vif de la passion le charme de ces émanations dites naturelles parce que l'éducation a tout mis en oeuvre pour le dénaturer.}}
{{Réf Pub|nom=Le livre des plaisirs
|date=1979
|source=p.142
|auteur=Raoul Vaneigeim
}}
{{citation|citation=Si les parents des victimes de Dutroux avaient réclamé la peine de mort pour l’assassin, la foule aurait abondé dans leur sens. Or, c’est le contraire qui s’est passé. J’admire le courage et le sens humain de Gino et Carine Russo, qui se sont opposés résolument à toute idée de peine de mort (ils ont même prévenu qu’ils n’accepteraient pas que le meurtrier soit, comme de coutume, liquidé par les autres prisonniers). La Marche blanche a été l’exemple rarissime d’une émotion populaire qui en appelait au refus de la pédophilie au nom de l’humain et du refus des prédateurs, et non par le biais de la répression pénale. Il y avait là une dignité tranchant avec l’ignominie populiste qui consiste à se servir de l’émotion pour promouvoir la bestialité répressive, la vengeance. Où voit-on aujourd’hui une réaction collective dénoncer cette stratégie du bouc émissaire qui, pour empêcher que la colère des citoyens s’en prenne aux mafias affairistes, qui les ruinent, sonne le tocsin de la peur et du sécuritaire pour désigner comme menace et ennemi potentiel l’autre, l’étranger, le « différent » – juif, arabe, tzigane, homosexuel ou, au besoin, simple voisin ?}}
{{Réf Pub|nom=La gratuité est l’arme absolue
|date=2011
|source=sinemensuel.com
|auteur=Raoul Vaneigeim
}}
==== Tony Duvert, L'enfant au masculin, 1980 ====
{{citation|citation=Je dédie ce souvenir aux salauds qui me prêchent aujourd'hui le «respect» du mineur. Moralistes borgnes, j'ai été ce mineur et je l'ai subi, ce respect.}}
{{Réf Pub|nom=L'enfant au masculin
|date=1980
|source=.
|auteur=Tony Duvert
}}
==== Guy Hocqenghem, ''Les petits garçons'', 1983 ====
{{citation|citation=Paidopolis dispersait ses pavillons blancs parmi des bananiers, des palétuviers ; de petites mares, que traversaient des passerelles de bois sur pilotis, ponctuaient les quartiers, et des bouquets de cocotiers balançaient leurs éventails dans le...}}
{{Réf Pub|nom=Les petits garçons
|date=1983
|source=Editions Albin Michel
|auteur=Guy Hocqenghem
}}
==== Allen Ginsberg, ''Journal'', 1997 ====
{{citation|citation=Comme tout étiquetage de la pédophilie qualifiée d'"agression sur mineur". Tout le monde aime les petits enfants. Tout ce que vous avez à faire est de marcher à travers le Vatican et voir toutes les petites statues de petits prepubères, pubères, et de postpubères. Les enfants nus ont été le plaisir pendant des siècles, à la fois pour les parents et les spectateurs. Alors marquer la pédophilie comme un crime est ridicule.}}
{{Réf Pub|nom=The Liberation is the Word
|date=summer 1997
|source=.
|auteur=Allen Ginsberg
}}
==== Hakim Bey, ''Wild children'', 1998 ====
{{citation|citation=Les enfants aux sens clarifiés qui les trahissent dans une sorcellerie au magnifique plaisir reflète quelque chose de
sauvage et cochon sur la nature de la réalité elle-même: anrachistes ontologiques naturels, anges du chaos, leurs gestes et l'odeur de leurs corps diffusent autour d'eux une jungle de présence, une forêt de préscience complête avec serpents, armes de ninjas, tortues, chamanisme futuriste, bordel incroyable, pisse, fantômes, rayons de soleil, branlette, nids d'oiseaux et oeufs, agressivité joyeuse...}}
{{Réf Pub|nom=Wild children
|date=1998
|source=co-edité avec Dave Mandl
|auteur=Hakim Bey
}}
==== [[Michel Houellebecq]], ''[[w:Les Particules élémentaires|Les Particules élémentaires]]'', [[w:1998 en littérature|1998]] ====
{{citation|citation=Le désir sexuel se porte essentiellement sur les corps jeunes, et l'investissement progressif du champ de la séduction par les très jeunes filles ne fut au fond qu'un retour à la normale, un retour à la vérité du désir analogue à ce retour à la vérité des prix qui suit une surchauffe boursière anormale.}}
{{Réf Livre
Ligne 153 ⟶ 105 :
|mois=avril
|jour=30}}
 
==== Alain Robbe-Grillet, Le Voyageur, 2001 ====
== Cinéma ==
{{citation|citation=On n'a pas le droit d'écrire que les petites filles sont sexuellement attirantes. [...] En France comme ailleurs, il y a une emprise du politically correct qui ne me paraît pas saine. Certaines petites filles ont une sexualité très précoce". Elles "provoquent" les hommes qui doivent "faire très attention à ne pas être violés.}}
 
{{Réf Pub|nom=Le Voyageur, Ed.Christian Bourgois
=== Luc Besson, ''Léon'', 1994 ===
|date=.
{{citation|citation=<poem>
|source=.
{{Personnage|Mathilda}} : Tu sais, les filles pensent à leur premier petit ami pendant longtemps. Je l'imaginais avec des cheveux grisonnants, élégant. un peu comme le père de Georgia, une camarade de classe.. Genre de gars qui vous fait sentir en sécurité ! Cool, non ? Mes camarades m'ont dit que la première fois qu'elles avaient fait l'amour c'était horrible. Elles avaient mal partout, après. Mais c'est parce qu'elles l'ont fait avec des hommes qu'elles n'ont pas aimé. En fait, c'était pour frimer. Plus tard, elles ont aimé çà. Comme les cigarettes. ( ... ) Je parle parce que tu ne parles pas, Léon. Je te déclare mon amour et tu ne dis rien. C'est pourquoi je suis nerveuse et je ne peux pas m'arrêter de parler. Dis-moi que tu m'aimes, ou que tu ne m'aimes pas, ou que tu aimes quelqu'un d'autre. Mais ... dis-moi quelque chose.
|auteur=Alain Robbe-Grillet
{{Personnage|Léon}} : J'avais une petite amie, il ya longtemps. Avant de venir ici, dans mon pays. J'avais 14 ans. Nous avons flirté comme des enfants. Son père ne voulait pas qu'elle me voie. Ma famille n'était pas très respectable. Oui. Le jour où il est sorti de prison. Je lui ai permis de faire dix pas, pas plus. Et bang. Deux cents mètres. Par télescope. Cette nuit-là , j'ai quitté mon pays et suis venu ici , pour rejoindre mon père, qui travaillait pour Tony. J'avais 17 ans. Depuis lors, je n'ai jamais quitté la ville et n'ai jamais eu une autre petite amie .... Tu vois, je ne serais pas un bon amant, Mathilda .</poem>
}}
|original=<poem>
{{citation|citation=Laurence avait douze ans et cela ne choquait ni la petite fille, ni ses parents ([[Georges Bataille]] et Sylvia), ni Balthus.}}
{{Personnage|Mathilda}} : You know, girls think about their first boyfriend for a long time … I imagined him with grizzled hair, elegant … a little like Georgia’s father. Georgia is a classmate of mine …. Kinda guy makes you feel safe! Cool, isn’t it? My mates told me the first time they made love was awful. They had pain everywhere, afterwards …. But that’s because they made it with men they didn’t love. In fact, they just did it to show off, at the beginning. Later, they liked it. … Like cigarettes. (...) I talk because you don’t talk, Léon. I declare my love and you say nothing. That’s why I’m nervous and I can’t stop talking. Tell me you love me, or you don’t love me, or you love someone else. … But tell me something.
{{Réf Pub|nom=à propos de Balthus
{{Personnage|Léon}} : I had a girlfriend … a long time ago. Before coming here, in my country. I was 14 years old …. We flirted like kids …. Her father didn’t want her to see me. My family was not very respectable. Yes. The day he got out of jail. I allowed him to make ten steps … not more. And bang. Two hundred meters. By telescope. That night, I left my country and came here, to join my father, who worked for Tony. … I was 17. Since then, I’ve never left the city … and never had another girlfriend …. You see, I wouldn’t be a good lover, Mathilda.</poem>
|date=.
|langue = en}}
|source=.
{{Réf Film
|auteur=Alain Robbe-Grillet
|titre=Léon (scène coupée au montage)
}}
|auteur=Luc Besson
==== Nicolas Jones-Gorlin, ''Rose bonbon'', 2002 ====
|date=1994
{{citation|citation=Tout a commencé quand j'ai repéré Dorothée. Au ciné, je me suis assis dans mon fauteuil habituel, pas très loin de l'écran, au milieu de la rangée, celui qui me donne un super point de vue sur le reste de la salle, et l'impression d'être au centre. Le mercredi, le jour des enfants. Là, ils passaient Blanche-Neige. J'adore regarder le visage des gosses quand elle croque la grosse pomme toute rouge, leur bouche en cercle, leurs yeux qui s'allument, le feu sur les joues.D'habitude, je me case au fond de mon fauteuil, et je me mets à l'unisson de la salle, et les émotions des gosses me viennent par ondes successives, me pénètrent, me remplissent, une vague de chaleur qui s'insinue dans mon corps, et me submerge, et où je me noie doucement, progressivement. Je suis un mort à qui on donne une nouvelle vie. Une pile qu'on remplit. Voilà comment ça se passe d'habitude. Je suis même pas obligé de regarder ; parfois, leur seule présence, l'écho des voix, une odeur, ça me suffit. Et puis, il y a eu Dorothée...}}
|acteur=Jean Reno, Natalie Portman}}
{{Réf Pub|nom=Rose bonbon
 
|date=2002
=== Pedro Almodovar, ''La Mauvaise Éducation'', 2004 ===
|source=Gallimard
{{citation|{{Personnage|Ignacio}}: Je pense que je viens de perdre la foi, donc je ne crois plus en Dieu ou à l'enfer. Et ne croyant plus à l'enfer, je n'ai pas peur. Et sans peur je suis capable de n'importe quoi.}}
|auteur=Nicolas Jones-Gorlin
{{Réf Film
}}
|titre=La Mauvaise Éducation
==== [[Marc-Édouard Nabe]], ''J'enfonce le clou'', 2004 ====
|auteur=Pedro Almodovar
{{citation|La pédophilie n'est que le cache-sexe de l'inceste.
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Marc-Édouard Nabe
|date=2004
|acteur=Francisco Boira}}
|lieu=
 
|source=J'enfonce le clou, p.305}}
== Media ==
==== Maurice Dantec, ''Metacortex'', 2010 ====
=== Michel Polac, ''Journal'', 1971 ===
{{citation|citation=Il marche en suivant les traces laissées au sol par les chalets rasés. Toutes ces maisons servaient aux clients habituels pour y assouvir leurs penchants selon un programme personnalisé, puis les enfants étaient reconduits dans leurs cellules. Cela relevait d'un cloisonnement hiérarchique implacable.}}
{{citation|citation=<poem>
{{Réf Pub|nom=Metacortex
{{Personnage|Michel Polac}}: Il a une mère, dans le film, qui est Léa Masari et on a vraiement envie qu'il y ait l'inceste.
|date=2010
{{Personnage|Louis Malle}}: Là, Michel, tu te trahis.
|source=[http://books.google.fr/books?id=zJyle9_Tbl8C&pg=PT94&lpg=PT94&dq=une+sinécure+pour+un+pédo+c'est+bien+connu&source=bl&ots=G5DqLVPb1-&sig=vcxecX8owlTjO8xd562Nvkg2OyE&hl=fr&sa=X&ei=2_z8UqatNIW10QW7toCICA&ved=0CC8Q6AEwAA#v=onepage&q=enfant&f=false]
</poem>
|auteur=Maurice Dantec
}}
{{Réf Pub|nom=A propos du film Le souffle au cœur
==== Yann Queffélec, ''Mineure'', 2010 ====
|date=20 avril 1971
{{citation|citation=Que faire ?... J'entrouve la bouche et laisse larmes et salive mêlées couler entre mes dents, je déglutis son chagrin. C'est elle qui m'embrasse, m'enlace, pas moi. C'est elle qui me donne la menue becquée d'un baiser brûlant. Je suis un irréprochable petit mari embrassé malgré lui pendant qu'il dort. À peine si je me repousse insensiblement vers Claire pour inviter Sibylle à venir au lit. Laisser faire ce n'est pas agir, ce n'est pas brusquer, violer, attenter. Laisser un baiser suivre son cours est une bonne action. Imaginez combien de temps peut durer un baiser quand il entre dans votre bouche et se sent chez lui.}}
|source=Post Scriptum, ORTF
{{Réf Pub|nom=Mineure
|auteur=Michel Polac
|date=2010
|source=.
|auteur=Yann Queffelec
}}
==== Yann Moix, ''La meute'', 2010 ====
{{citation|citation=Il y a quelque chose de bizarrement récurrent entre la Suisse et la "pédophilie ?" La Suisse arrête le "pédophile" Polanski : mais qui y a passé toute la fin de sa vie, dans un hôtel de luxe ? Nabokov. L'auteur de Lolita, le roman le plus pédophile du XXè siècle. Roman adapté au cinéma par Stanley Kubrick. Que dit Polanski dans les années 70 ? "Il n'y a que deux grands cinéastes au monde Kubrick et moi.}}
{{Réf Pub|nom=La meute
|date=2010
|source=.
|auteur=Yann Moix
}}
{{citation|citation=Ce qui fascine, chez Matzneff, ce n'est pas qu'il ait rencontré Kadhafi ou devisé d'amours juvéniles avec Mitterrand : mais qu'il ne plie pas ; qu'il et toujours et sans cesse, à l'aube de son crépuscule, impeccablement droit dans son être. Sa constance, éclairée de cette culture si sienne, de sa si implacable logique (le bon sens matzneffien,tout en raffinements infinis et rares altitudes, déclenche une jouissance décisive pour l'esprit), de son humour de mauvais coucheur mais d'excellent baiseur, fait de lui un écrivain tout à la fois inquiétant (au sens gidien du terme, au sens où il révèle, dévoile, fait voir sans masque ce qui est) et rassurant. Rassurant, oui : parce qu'il tient une permanence dans cette société qui méprise les écrivains ; il encaisse pour nous les coups que nous n'avons ni le temps ni la patience de prendre.}}
{{Réf Pub|nom=Classique et vivant
|date=7 février 2013
|source=Le Figaro Littéraire
|auteur=Yann Moix
}}
 
=== Critique ===
==== Philippe Tesson, ''Combat'', 1962 ====
{{citation|citation=En 1962, Philippe Tesson, rédacteur en chef du quotidien Combat, m’avait offert une chronique hebdomadaire. J’avais choisi le jeudi, qui était à l’époque le jour des écoliers. Et tous les jeudis, en page une, je donnais une chronique très personnelle de ton, soit politique, soit philosophique, soit d’humeur. Je les ai déjà quasi toutes reprises dans cinq recueils de textes.}}
Ligne 216 ⟶ 151 :
|auteur=Philippe Tesson
}}
 
{{citation|citation=Je sais que je peux paraître homosexuel mais je ne le suis pas. Il ne faudrait pas voir de sexualité là où il n’y aurait qu’une immense tendresse. J’ai une véritable passion pour tout ce qui est jeune, inachevé, en promesse.}}
{{Réf Pub|nom=A propos de Gabriel Matzneff
Ligne 222 ⟶ 158 :
|auteur=Philippe Tesson
}}
 
==== [[Dominique de Roux]], ''Le Magazine Litérraire'', 1969 ====
{{citation|citation=Si Gabriel Matzneff réunit en lui d'une façon nietzchéenne le Christ et l'anté-Christ, c'est sans doute pour mieux retrouver son modèle, le jeune empereur Julien l'Apostat dont la destinée plus que le caractère le fascine. (...) Plaidoyer, en faveur de l'amour comme modalité de connaissance et de passage, en faveur de la chair brûlée par la flamme de la passion et de l'esprit qui ne sera jamais celle morne, scellée à son squelette et vouée à la pourriture: "Le Christ se souciait peu de la loi, et c'est pourquoi on l'a tué : ce sont les bourgeois et les cocus qui ont mis à mort Celui qui souriait aux belles courtisanes et soupait à la table des publicains ; ce sont les maris qui ont crucifié le dieu des amants".}}
{{Réf Pub|nom=Un romancier chrétien : Gabriel Matzneff
|date=1969
|source=Le Magazine Littéraire
|auteur=Dominique de Roux
}}
==== D.G.Bevan, ''Michel Tournier'', 1986 ====
{{citation|citation=Ne disposant pas de pouvoirs despotiques qui m'assureraient la possession des enfants dont j'ai décidé de me saisir, j'use du piège photographique.}}
{{Réf Pub|nom=Michel Tournier
|date=1986
|source=Collection Monographique Rodopi en Litterature Francaise Contemporaine
|auteur=D.G.Bevan
}}
==== [[Jean d'Ormesson]], ''Le Point'', 1993 ====
{{citation|citation=Il est grand, il est mince, il est chauve à la Brynner, avec des yeux et des dents à chavirer tous les collèges et toutes les maternelles ; j'ai beau ne plus avoir 13 ans, je l'aime beaucoup. (...) La passion d'un quinquagénaire, excité par l'ombre de la Brigade des mineurs, pour une collégienne de 14 ans - en quatrième, peut-être ? Ou déjà en troisième - et ses efforts pour rompre avec la bonne douzaine de maîtresses, ah ! bravo, dont il cultivait les faveurs avant de tomber sur l'amour. (...) D'autant plus volontiers qu'il a eu son lot de malheurs, et qu'il en parle avec courage et simplicité. Je me rappelle l'"Apostrophes", en 1987, où il est apparu avec des lunettes noires. Les collégiennes s'évanouissaient. On avait cru un instant que c'était le sida. Ce n'était qu'un candida albicans qui s'était attaqué à son oeil gauche. (...) A voir le nombre des enfants qui sont pendus à ses basques, on se dit que rien n'est perdu pour notre langue bien-aimée.}}
{{Réf Pub|nom=L'enfant au masculin
|date=1993
|source=Le Point
|auteur=Jean d'Ormesson
}}
==== Renaud Camus, ''L'infini'', 1997 ====
{{citation|citation=Si la sexualité, comme je crois, n'a strictement rien de répréhensible en soi, on ne voit pas pourquoi elle le serait chez les enfants, ou avec les enfants. Il est absurde de considérer qu'elle serait illicite jusqu'à un certain âge, et deviendrait licite du jour au lendemain, dès que cet âge est dépassé. Les enfants ont une sexualité et des pulsions sentimentales bien connues, qui peuvent très bien se porter sur des adultes, en particulier sur de jeunes et beaux adultes, professeurs de gymnastique ou moniteurs de colonies de vacances, comme nous l'avons tous vu.}}
{{Réf Pub|nom=L'infini
|date=summer 1997
|source=.
|auteur=Renaud Camus
}}
==== Christine Angot, ''Campus'', 2001 ====
{{citation|citation=(Denise Bombardier) prouve, cette femme, que ce qui dérange, ce n'est pas ce que (Gabriel Matzneff) fait dans la vie, c'est l'écriture. Elle lui reproche en fait d'être un écrivain, c'est ça qui la dérange.}}
{{Réf Pub|nom=A propos de Gabriel Matzneff
|date=2001
|source=Campus
|auteur=Christine Angot
}}
==== Nicolas Rey, ''VSD'', 2006 ====
{{citation|Mon premier carnet s'appelle: La Prunelle de mes yeux. Son amour avec Vanessa. Une histoire qui se termine mal. On dit souvent de Matzneff que c'est un libertin, un collectionneur. Faux. Archifaux. Gabriel est juste un idéaliste. C'est le Don Quichotte du sentiment amoureux. Le phénomène de répétition est classique, lorsqu'on recherche, à travers de nombreuses femmes, toujours la même, à savoir la première, la dernière, celle qui ressemble à la femme que l'on aimera toute sa vie. Mince. Voilà que je m'emballe. Voilà que je fais dans l'éloge morbide alors que le jeune homme chauve est encore vif ! Reprenons. A chaque fois que je me pointe dans une Fnac, je cherche en Folio La Prunelle de mes yeux. Je ne le trouve pas souvent. Je demande au vendeur. Et ce dernier me regarde d'un sale oeil comme si j'étais Humbert Humbert dans Lolita. Alors, je me sens fier. Alors, je songe que, même par les temps qui courrent, on n'arrive toujours pas à dompter Gabriel Matzneff. Résultat, on continue à offrir ses livres, en secret, comme une drogue interdite, comme l'inverse de la médiocrité, comme une initiation, comme une heure de classe que l'on sèche, comme l'une des ultimes échappées belles encore possible. On le lit pour voir à quoi ressemble la liberté. Une liberté qu'il paye au prix fort. La Table ronde a la bonne idée de ressortir en poche Boulevard Saint-Germain. On y retrouve son univers, son église, ses rues, le bruit des marches jusqu'à son grenier, Montherlant et le quai Voltaire. Même bien accompagné, l'auteur semble toujours seul. Ce n'est pas dans ce livre mais il le raconte très bien lui-même: "Les chrétiens me jugent scandaleux ; les athées sont allergiques à ma sensibilité religieuse. Les progressistes me tiennent pour un esthète ; les réactionnaires savent que je ne suis pas des leurs. Les conservateurs voient en moi un anarchiste ; les révolutionnaires un solitaire, donc un ennemi. J'avance, comme ce personnage de Flaubert à la fin de Salammbô, entre deux rangs d'hostilité."
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Nicolas Rey
|date=2006
|lieu=
|source=VSD]}}
==== Frédéric Beigbeder, ''De la pédophilie en littérature'', 2009 ====
{{citation|Messieurs et Mesdames les censeurs, dégainez vos briquets! Vous avez de l'autodafé sur la planche : Le blé en herbe de Colette, Si le grain ne meurt d'André Gide, Lolita de Nabokov, Il entrerait dans la légende de Louis Skorecki, Au secours pardon de votre serviteur, Rose bonbon de Nicolas Jones-Gorlin, Les 120 journées de Sodome du marquis de Sade, Ivre du vin perdu de Gabriel Matzneff, Les amitiés particulières de Roger Peyrefitte, La ville dont le prince est un enfant d'Henry de Montherlant, Il m'aimait de Christophe Tison, Le roi des Aulnes de Michel Tournier, Pour mon plaisir et ma délectation charnelle de Pierre Combescot, Journal d'un innocent de Tony Duvert, Mineure de Yann Queffélec, Les chants de Maldoror de Lautréamont, Microfictions de Régis Jauffret, Moins que zéro de Bret Easton Ellis, Mémoire de mes putains tristes de Gabriel Garcia Marquez, Enfantines de Valéry Larbaud, Histoire de ma vie de Casanova ou même, quoique en version platonique, Mort à Venise de Thomas Mann doivent rapidement être incendiés! Ma liste n'est pas exhaustive. Je remercie les maccarthystes français anti-pédophilie de m'aider à compléter cette liste d'autodafés en envoyant leurs lettres de délation au magazine car je suis sûr que j'en oublie et j'ai hâte de les lire... pour mieux être révolté, bien sûr, et avoir un regard désapprobateur sur ces œuvres! C'est donc le sourcil froncé que j'aimerais terminer sur une citation, insupportablement comique, tirée du Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation (1926) de Pierre Louys : « À partir de l'âge de huit ans, il n'est pas convenable qu'une petite fille soit encore pucelle, même si elle suce la pine depuis plusieurs années.
Ligne 271 ⟶ 166 :
|lieu=
|source=[http://www.philo5.com/Textes-references/Beigbeder_PedophilieEnLitterature_091115.htm ''De la pédophilie en littérature'']}}
 
==== Jean Touitou, ''L'Express'', 2009 ====
[[Catégorie:Sexualité]]
{{citation|Quand Tony Duvert est mort, l'été dernier, j'ai constaté que beaucoup de titres étaient épuisés. Les éditions de Minuit m'ont proposé une réédition Minuit/APC d'Abécédaire malveillant et d'Un anneau d'argent à l'oreille, une sorte d'enquête policière très drôle. Pour la moitié des honoraires d'un maquilleur sur une séance photo, j'essaie de passer un relais. J'apprécie la pureté du langage et cette pensée radicale des années 1970. La littérature me semble une valeur plus civilisatrice que l'art, devenu obscène depuis que les marques de luxe s'en sont emparées pour trouver une caution culturelle.
|langue=fr}}
{{Réf Pub|nom=Jean Touitou
|date=2009
|lieu=
|source=[http://www.lexpress.fr/styles/mode/dans-l-univers-de-jean-touitou-fondateur-d-apc_747505.html ''Dans l'univers de... Jean Touitou, fondateur d'APC'']}}