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{{Citation|citation=L’allégresse de la vierge guerrière sur la roche cerclée de flammes atteignait les plus hauts sommets ; le cri de volupté et de liberté montait jusqu’au cœur du soleil.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=269|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
==== [[Colette]], ''La Maison de Claudine'', 1922 ====
{{Citation|citation=Ma mère renversait la tête vers les nuées, comme si elle eût attendu qu’un vol d’enfants ailés s’abattît. Au bout d’un moment, elle jetait le même cri, puis se lassait d’interroger le ciel, cassait de l’ongle le grelot sec d’un pavot, grattait un rosier emperlé de pucerons verts, cachait dans sa poche les premières noix, hochait le front en songeant aux enfants disparus, et rentrait. Cependant au-dessus d’elle, parmi le feuillage du noyer, brillait le visage triangulaire et penché d’un enfant allongé, comme un matou, sur une grosse branche, et qui se taisait. Une mère moins myope eût-elle deviné, dans les révérences précipitées qu’échangeaient les cimes jumelles des deux sapins, une impulsion étrangère à celle des brusques bourrasques d’octobre… Et dans la lucarne carrée, au-dessous de la poulie à fourrage, n’eût-elle pas aperçu, en clignant les yeux, ces deux taches pâles dans le foin: le visage d’un jeune garçon et son livre ? Mais elle avait renoncé à nous découvrir, et désespéré de nous atteindre.}}
{{Réf Livre|titre=La Maison de Claudine|auteur=[[Colette]]|éditeur=Imprimerie Moderne de Nantes|collection=Super-Bibliothèque|année=1976|année d'origine=1922|page=11|section=Où sont les enfants ?|ISBN=2-261-00093-6}}
 
==== [[James Joyce]], ''Ulysse'', 1922 ====
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