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[[Image:Law place du Palais-Bourbon Paris.jpg|thumb|''La Loi'', par {{w|Jean-Jacques Feuchère}}.]]
 
{{En cours}}
==== [[Christine Harache]] ====
==Citations conservées==
 
==== [[Raymond Abellio]] ====
{{Citation|Toute politique décadente multiplie sans fin le nombre des lois.}}
{{Réf Livre|titre=Ma dernière mémoire|auteur=Raymond Abellio|tome= II|partie= Les Militants, 1927-1939|éditeur=Gallimard|année=1971|page=16}}
 
==== [[Alberto Eiguer]] ====
{{citation|citation=Le pervers ne punit pas au nom de la « loi ». Il ''est'' la loi. Plus que son excécutant, il est son créateur. Pour cette raison, il devient la « référence morale ».}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=148|partie=II. Libertinage et prédation|chapitre=La crise du paternel|section=Du ravage à la néo-loi|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
 
==== [[André Gide]] ====
{{citation|citation=Il faut être sans lois pour écouter la loi nouvelle.}}
{{Réf Article|titre=Les Nouvelles Nourritures|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=1|date=Mars 1919|page=4}}
 
==== [[Christine Harache]] ====
{{citation|citation=La rencontre avec des personnes d'une autre culture peut provoquer un vrai choc culturel. Le comportement que nous adoptons ordinairement ne provoque pas chez elles les réponses attendues et habituelles. En fait, nous n'utilisons pas les mêmes règles du jeu qu'elles. Il peut s'agir de règles formelles qui ont donné naissance à des lois. Il peut aussi s'agir de règles beaucoup plus informelles régissant notamment, de manière inconscient, la manière de communiquer avec l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Toute la fonction d'assistante|auteur=[[Christine Harache]]|éditeur=Dunod|année=2008|page=22|partie=1. Les Savoirs|chap=2. Savoir gérer les différences culturelles|section=|ISBN=978-10-050545-6}}
 
==== [[Pierre Louÿs]], ''Les Aventures du Roi Pausole'', 1900 ====
== Littérature ==
{{citation|citation=<poem>[...] scandant ses premiers mots avec des coups de poing abaissés dans le vide, Pausole articula lentement :
=== Écrit intime ===
– Monsieur, l'homme demande qu'on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l'inoffensif. Les citoyens de l'Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d'une autorité qui se rend insupportable à force d'être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l'intérêt public, mais lorsqu'elle entend prendre la défense de l'individu malgré lui et contre lui, lorsqu'elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l'individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l'ait invitée.</poem>}}
==== [[Raymond Abellio]], ''Ma dernière mémoire'', 1971 ====
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=226|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre troisième|section=VI. Où M. Lebirbe et le roi Pausole s'aperçoivent avec surprise qu'ils ne s'entendent pas sur tous les points}}
{{Citation|Toute politique décadente multiplie sans fin le nombre des lois.}}
 
{{Réf Livre|titre=Ma dernière mémoire|auteur=Raymond Abellio|tome= II|partie= Les Militants, 1927-1939|éditeur=Gallimard|année=1971|page=16}}
 
 
 
 
==Citations à raccourcir, enlever ou recycler==
 
=== Essai ===
==== [[Choderlos de Laclos]], ''Traité sur l'éducation des femmes'', 1903 ====
''' Des femmes et de leur éducation '''
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{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=45|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=V. De la puberté|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
=== Prose poétique ===
{{Citation|citation= certains pervers peuvent ressembler aux psychopathes, ils s'en différencient par le fait qu'ils évitent de faire parler d'eux, qu'ils contournent et détournent la loi avec plus de ruse et de sang-froid.}}
==== [[André Gide]], ''[[Les Nouvelles Nourritures]]'', 1919 ====
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=31|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=1. Critères cliniques psychiatriques des pervers|section=1.1 Critères psychiatriques usuels|ISBN=2-200-34042-7}}
{{citation|citation=Il faut être sans lois pour écouter la loi nouvelle. O délivrance ! O liberté ! Jusqu'où mon désir peut s'étendre, là j'irai.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
 
{{Réf Article|titre=Les Nouvelles Nourritures|auteur=[[André Gide]]|publication=Littérature|numéro=1|date=Mars 1919|page=4}}
{{Citation|citation=La structure perverse a pour particularité une reconnaissance de la loi et de la castration, mais sur le mode original du ''déni de la réalité du sexe de l'autre ou de son narcissisme'' (la loi existe puisque le pervers la transgresse et jouit de cette transgression). Cette position de contestation relève d'un clivage du moi qui permet la coexistence de deux représentations psychiques contradictoires qui fonctionnent sans s'influencer mutuellement : l'absence et la présence du phallus chez la femme.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}
 
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'' ====
{{citation|citation=Au milieu des hardiesses et des irrévérences des ''Lettres Persanes'', un esprit de prudence se laisse entrevoir par la plume d'Usbek ; en agitant si bien les questions et en les perçant quelque-fois à jour, Usbek (et c'est une contradiction peut-être à laquelle n'a pas échappé [[Montesquieu]]) veut continuer de rester fidèle aux lois de son pays, de sa religion. ''Il est vrai, dit-il, que par une bizarrerie qui vient plutôt de la nature que de l'esprit des hommes, il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois ; mais le cas est rare; et lorsqu'il arrive, il n'y faut toucher que d'une main tremblante''. Cet esprit qui a dicté les ''Lettres Persanes'' ne poussera jamais les choses à l'extrémité du côté des réformes et des révolutions populaires.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=119|partie=[[Montesquieu]]|section=18 et 25 octobre. ''Causeries du lundi'', t. VII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
 
 
 
 
 
 
==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ====
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{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=190|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Le Requin et la mouette|ISBN=2-07-030065-X}}
 
=== Roman ===
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=Vous découvrez maintenant, Perdita, ce qui fait la réelle bienfaisance du signe. Moi-même, par affinité, je suis amené à me développer conformément au génie magnifique de la plante en laquelle il m’a plu de figurer mes aspirations vers une vie riche et ardente. Cette image végétale de moi-même suffit a m’assurer que mes énergies se déploient toujours selon la nature pour atteindre naturellement la fin qui leur est assignée. « ''Natura cosi mi dispone''. — Ainsi Nature me dispose », telle est la vincienne épigraphe que je plaçai au frontispice de mon premier livre. Eh bien, le grenadier fleurissant et fructifiant me répète continuellement cette simple parole. Nous n’obéissons qu’aux lois gravées dans notre substance ; et, par ce moyen, nous demeurons intacts au milieu de dissolutions sans nombre, dans une unité et dans une plénitude qui font notre joie. Il n’existe nul désaccord entre mon art et ma vie.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=13|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
 
==== [[Pierre Louÿs]], ''Les Aventures du Roi Pausole'', 1900 ====
{{citation|citation=<poem>[...] scandant ses premiers mots avec des coups de poing abaissés dans le vide, Pausole articula lentement :
– Monsieur, l'homme demande qu'on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l'inoffensif. Les citoyens de l'Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d'une autorité qui se rend insupportable à force d'être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l'intérêt public, mais lorsqu'elle entend prendre la défense de l'individu malgré lui et contre lui, lorsqu'elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l'individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l'ait invitée.</poem>}}
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=226|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre troisième|section=VI. Où M. Lebirbe et le roi Pausole s'aperçoivent avec surprise qu'ils ne s'entendent pas sur tous les points}}
 
==== [[André Breton]], ''[[w:L'Amour fou|L'Amour fou]]'', [[w:1937 en littérature|1937]] ====
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{{citation|citation=Si les grandes personnes cherchaient à nous dominer sous des ordres arbitraires, qu'il serait merveilleux de ne plus jamais revenir dans le monde, d'échapper pour toujours à ses lois cruelles et de flotter jusqu'à la fin des temps comme ce soir, allégés par miracle de nos dépouilles terrestres et libérés de notre poids humain, glissant au-dessus des champs et des vallons endormis, sous cette clarté irréelle.}}{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=112|section=Du sang sous la lune|partie=I « San Donato »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'' ====
{{citation|citation=Au milieu des hardiesses et des irrévérences des ''Lettres Persanes'', un esprit de prudence se laisse entrevoir par la plume d'Usbek ; en agitant si bien les questions et en les perçant quelque-fois à jour, Usbek (et c'est une contradiction peut-être à laquelle n'a pas échappé [[Montesquieu]]) veut continuer de rester fidèle aux lois de son pays, de sa religion. ''Il est vrai, dit-il, que par une bizarrerie qui vient plutôt de la nature que de l'esprit des hommes, il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois ; mais le cas est rare; et lorsqu'il arrive, il n'y faut toucher que d'une main tremblante''. Cet esprit qui a dicté les ''Lettres Persanes'' ne poussera jamais les choses à l'extrémité du côté des réformes et des révolutions populaires.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=119|partie=[[Montesquieu]]|section=18 et 25 octobre. ''Causeries du lundi'', t. VII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
== Psychanalyse ==
=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
''' Libertinage et prédation '''
{{citation|citation=Le pervers ne punit pas au nom de la « loi ». Il ''est'' la loi. Plus que son excécutant, il est son créateur. Pour cette raison, il devient la « référence morale ».}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=148|partie=II. Libertinage et prédation|chapitre=La crise du paternel|section=Du ravage à la néo-loi|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
== Psychologie ==
=== [[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]], ''Les Perversions sexuelles et narcissiques'', 2005 ===
''' Caractéristiques des perversions '''
{{Citation|citation=La personnalité ou le caractère pervers ne constitue pas une catégorie nosologique clairement reconnue et définie. Sur le plan clinique, les psychiatres ont décrit, classiquement, des traits de caractère chez les pervers, traits proches de ceux retrouvés chez les psychopathes : impulsivité, cruauté, inaffectivité, amoralité, asociabilité, inéluctabilité. Ces traits ne constituent ni un critère scientifique ni une caractéristique commune. Si, au niveau médicolégal, certains pervers peuvent ressembler aux psychopathes, ils s'en différencient par le fait qu'ils évitent de faire parler d'eux, qu'ils contournent et détournent la loi avec plus de ruse et de sang-froid.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=31|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=1. Critères cliniques psychiatriques des pervers|section=1.1 Critères psychiatriques usuels|ISBN=2-200-34042-7}}
 
{{Citation|citation=Même si [[Jacques Lacan|Lacan]] n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son oeuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'Oedipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (''cf''. notamment les textes de [[Marquis de Sade|Sade]]) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}
 
 
{{Citation|citation=La structure perverse a pour particularité une reconnaissance de la loi et de la castration, mais sur le mode original du ''déni de la réalité du sexe de l'autre ou de son narcissisme'' (la loi existe puisque le pervers la transgresse et jouit de cette transgression). Cette position de contestation relève d'un clivage du moi qui permet la coexistence de deux représentations psychiques contradictoires qui fonctionnent sans s'influencer mutuellement : l'absence et la présence du phallus chez la femme.}}
 
{{Citation|citation=Même si [[Jacques Lacan|Lacan]] n'a pas consacré de séminaire ou de texte à la « structure perverse », son oeuvre a représenté une des sources de cette formule. Par « structure perverse », il faut concevoir un type de discours totalement distinct de celui de la névrose (hystérie ou obsessionnelle) et celui de la psychose (délirante principalement). Cette structure est intelligible à partir de l'Oedipe, pivot de la conception lacanienne du Sujet. La structure perverse est caractérisée par l'affirmation et la démonstration (''cf''. notamment les textes de [[Marquis de Sade|Sade]]) par le sujet, que seule la loi impérative de son désir propre importe et qu'elle prime sur la loi du désir de l'autre.}}
{{Réf Livre|titre=Les Perversions sexuelles et narcissiques|auteur=[[Gérard Pirlot]]/[[Jean-Louis Pedinielli]]|éditeur=Armand Colin|collection=128 Psychologie|année=2005|page=49|partie=II. Caractéristiques des perversions|chapitre=2. Critères psychopathologiques|section=2.2 Les conceptions post-freudiennes b) Structure perverse ?|ISBN=2-200-34042-7}}
 
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