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{{Citation|Toute politique décadente multiplie sans fin le nombre des lois.}}
{{Réf Livre|titre=Ma dernière mémoire|auteur=Raymond Abellio|tome= II|partie= Les Militants, 1927-1939|éditeur=Gallimard|année=1971|page=16}}
 
==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ====
{{citation|citation=Quand je dis : ''j'ai levé la loi, j'ai franchi la morale, j'ai maillé le coeur'', ce n'est pas pour me donner raison devant ce pèse-néant dont la rumeur étend sa palme au delà de ma persuasion. Mais rien de ce qui m'a vu vivre et agir jusqu'ici n'est témoin alentour. Mon épaule peut bien sommeiller, ma jeunesse accourir. C'est de cela seul qu'il faut tirer richesse immédiate et opérante.}}
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=190|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Le Requin et la mouette|ISBN=2-07-030065-X}}
 
==== [[Alberto Eiguer]] ====
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– Monsieur, l'homme demande qu'on lui fiche la paix ! Chacun est maître de soi-même, de ses opinions, de sa tenue et de ses actes, dans la limite de l'inoffensif. Les citoyens de l'Europe sont las de sentir à toute heure sur leur épaule la main d'une autorité qui se rend insupportable à force d'être toujours présente. Ils tolèrent encore que la loi leur parle au nom de l'intérêt public, mais lorsqu'elle entend prendre la défense de l'individu malgré lui et contre lui, lorsqu'elle régente sa vie intime, son mariage, son divorce, ses volontés dernières, ses lectures, ses spectacles, ses jeux et son costume, l'individu a le droit de demander à la loi pourquoi elle entre chez lui sans que personne l'ait invitée.</poem>}}
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=226|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre troisième|section=VI. Où M. Lebirbe et le roi Pausole s'aperçoivent avec surprise qu'ils ne s'entendent pas sur tous les points}}
 
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'' ====
{{citation|citation=Au milieu des hardiesses et des irrévérences des ''Lettres Persanes'', un esprit de prudence se laisse entrevoir par la plume d'Usbek ; en agitant si bien les questions et en les perçant quelque-fois à jour, Usbek (et c'est une contradiction peut-être à laquelle n'a pas échappé [[Montesquieu]]) veut continuer de rester fidèle aux lois de son pays, de sa religion. ''Il est vrai, dit-il, que par une bizarrerie qui vient plutôt de la nature que de l'esprit des hommes, il est quelquefois nécessaire de changer certaines lois ; mais le cas est rare; et lorsqu'il arrive, il n'y faut toucher que d'une main tremblante''. Cet esprit qui a dicté les ''Lettres Persanes'' ne poussera jamais les choses à l'extrémité du côté des réformes et des révolutions populaires.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=119|partie=[[Montesquieu]]|section=18 et 25 octobre. ''Causeries du lundi'', t. VII|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
 
 
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==== [[René Char]], ''Fureur et mystère'', 1948 ====
''' Le Requin et la mouette '''
{{citation|citation=Quand je dis : ''j'ai levé la loi, j'ai franchi la morale, j'ai maillé le coeur'', ce n'est pas pour me donner raison devant ce pèse-néant dont la rumeur étend sa palme au delà de ma persuasion. Mais rien de ce qui m'a vu vivre et agir jusqu'ici n'est témoin alentour. Mon épaule peut bien sommeiller, ma jeunesse accourir. C'est de cela seul qu'il faut tirer richesse immédiate et opérante.}}
{{Réf Livre|titre=Fureur et mystère|auteur=[[René Char]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1962|année d'origine=1948|page=190|partie=LE POEME PULVERISE (1945-1947)|section=Le Requin et la mouette|ISBN=2-07-030065-X}}
 
 
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=Vous découvrez maintenant, Perdita, ce qui fait la réelle bienfaisance du signe. Moi-même, par affinité, je suis amené à me développer conformément au génie magnifique de la plante en laquelle il m’a plu de figurer mes aspirations vers une vie riche et ardente. Cette image végétale de moi-même suffit a m’assurer que mes énergies se déploient toujours selon la nature pour atteindre naturellement la fin qui leur est assignée. « ''Natura cosi mi dispone''. — Ainsi Nature me dispose », telle est la vincienne épigraphe que je plaçai au frontispice de mon premier livre. Eh bien, le grenadier fleurissant et fructifiant me répète continuellement cette simple parole. Nous n’obéissons qu’aux lois gravées dans notre substance ; et, par ce moyen, nous demeurons intacts au milieu de dissolutions sans nombre, dans une unité et dans une plénitude qui font notre joie. Il n’existe nul désaccord entre mon art et ma vie.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=13|chapitre=I. L'épiphanie du feu}}
 
 
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