« Jean-François Revel » : différence entre les versions

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== ''Ni Marx ni Jésus'', 1970 ==
 
{{citation|citation=Tous les courants révolutionnaires ([)] présentent cette caractéristique qu’une fraction des bénéficiaires de l’ordre régnant se détache de l’ensemble de sa classe et la trahit de l’intérieur.}}
{{Réf Livre
|titre=Ni Marx ni Jésus : de la seconde révolution américaine à la seconde révolution mondiale
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|page=55}}
 
{{citation|citation=([)] en politique ce n’est rien décider que de se décider en fonction ou en faveur de ce qui n’a aucune chance d’arriver. En d’autres termes, une solution politique réalisable offre toujours des inconvénients. Si donc on l’écarte sous ce prétexte, on n’en retiendra jamais aucune.}}
{{Réf Livre
|titre=Ni Marx ni Jésus : de la seconde révolution américaine à la seconde révolution mondiale
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|page=56}}
 
{{citation|citation=([)] l’excommunication dédaigneuse de toute forme de capitalisme évolutif, de la révolution industrielle et du progrès technique, au nom d’un socialisme de placard, équivaut à choisir le sous-développement pour ne pas réviser un dogme.}}
{{Réf Livre
|titre=Ni Marx ni Jésus : de la seconde révolution américaine à la seconde révolution mondiale
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{{citation|citation=Le libéralisme n’a jamais été une idéologie, j’entends n’est pas une théorie se fondant sur des concepts antérieurs à toute expérience, ni un dogme invariable et indépendant du cours des choses ou des résultats de l’action. Ce n’est qu’un ensemble d’observations, portant sur des faits qui se sont ''déjà'' produits.}}
{{Réf Livre
|titre= La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Plon
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{{citation|citation=Aucune des justifications avancées depuis 1917 en faveur du communisme réel n’a résisté à l’expérience ; aucun des objectifs qu’il se targuait d’atteindre n’a été atteint : ni la liberté, ni la prospérité, ni l’égalité, ni la paix. Si bien qu’il a disparu, sous le poids de ses propres vices plus que sous les coups de ses adversaires. Et pourtant, il n’a peut-être jamais été aussi farouchement protégé par autant de censeurs aussi dénués de scrupules que depuis son naufrage.}}
{{Réf Livre
|titre= La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Plon
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|page=87}}
 
{{citation|citation=([)] l’argument selon lequel le communisme serait démocratique parce qu’il a contribué à la lutte antifasciste n’est pas plus recevable que celui qui consisterait à dire que le nazisme fut démocratique parce qu’il a participé à la lutte contre le stalinisme.}}
{{Réf Livre
|titre= La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Plon
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|page=94}}
 
{{citation|citation=Être assassiné par Pol Pot est-il moins grave que d’être assassiné par Hitler ? Il n’y a pas lieu d’établir de distinction entre les victimes des totalitarismes "noir" ou "rouge". Le totalitarisme nazi n’a pas fait mystère de ses intentions : il entendait éliminer la démocratie, régner par la force et développer tout un système de persécutions raciales. On nous dit que les communistes avaient un idéal. Je suis presque enclin à trouver cela encore pire. Parce que cela signifie qu’on a délibérément trompé des millions d’hommes. Parce qu’on ajoute ainsi aux crimes le mensonge le plus abject.}}
{{Réf Livre
|titre= La grande parade – Essai sur la survie de l’utopie socialiste
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Plon
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== ''L'obsession anti-américaine'', 2002 ==
 
{{citation|citation=([...)] cette suicidaire ingénuité n'autorise en aucun cas les Européens à brandir un prétendu déclin du sens des libertés dans les Etats-Unis d'Amérique, comme si le danger "fasciste" existait de façon prépondérante aux Etats-Unis, pays qui, en deux cent vingt ans, n'a pas connu la moindre dictature, alors que l'Europe les a collectionnées.}}
{{Réf Livre
|titre= L'obsession anti-américaine - Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences
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|page=106}}
 
{{citation|citation=([...)] ''Le Fabuleux Destin d'Amélie Poulain'', un film qui n'est ni plus ni moins qu'une suite de clips "branchés" dans le style publicitaire, manquant lamentablement de contenu social ou intellectuel.}}
{{Réf Livre
|titre= L'obsession anti-américaine - Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences
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|page=188}}
 
{{citation|citation=([...)] l'hyperterrorisme emprunte à notre civilisation moderne ses moyens technologiques pour tenter de l'abattre et de la remplacer par une civilisation archaïque mondiale qui serait, elle, pour le coup, génératrice de pauvreté et qui serait la négation même de toutes nos valeurs.}}
{{Réf Livre
|titre= L'obsession anti-américaine - Son fonctionnement, ses causes, ses inconséquences
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|année=2002
|page=225}}
 
== ''Le Regain démocratique'', 1992==
 
{{citation|citation=D’où le seul sentiment, chez (les gens de l’Etat), qui fasse l’unanimité de tous les partis et dans tous les pays : la haine farouche qu’ils nourrissent pour ce qu’ils nomment avec horreur : "l’individualisme". Ce mot désigne pour eux le cauchemar suprême, le soupçon qu’il subsiste quelque part un fragment de l’esprit humain qui échapperait à la sphère politique, au collectif, au communautaire, au domaine public : le leur.}}
{{Réf Livre
|titre=Le Regain démocratique
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Fayard
|année=1992
|page=50}}
 
== ''Journal '', 2000 ==
 
{{citation|citation=Dans la mise en place du système d'immunisation actuellement établi par la gauche pour s'épargner d'avoir à se pencher sur son passé, l'omniprésence de l'injure "fasciste" joue un rôle important. Elle tend à imposer peu à peu comme une tautologie banale que le fascisme est le seul régime idéologico-politique qui ait jamais piétiné l'intégrité et la dignité de la personne humaine.}}
{{Réf Livre
|titre=Les plats de saison - Journal de l'année 2000
|auteur=Jean-François Revel
|éditeur=Seuil
|année=2001
|page=228-229}}
 
{{interprojet|s= Jean-François Revel|w= Jean-François Revel}}