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====''Mémoires interrompus''====
{{citation|citation=Je ne me sentais pas né pour vivre citoyen d’un peuple humilié. L’Histoire de la France me possédait, j’aimais ses héros, ses fastes, et les grandes idées venues d’ellesd’elle qui avaient soulevé le monde. J’avais la conviction, depuis l’enfance, que j’aurais à la continuer. Je ressentais également l’occupation de mon pays comme un viol. […] J’ai noté ailleurs que pour moi, le génie le plus représentatif de la France était Vauban. Lui n’avait pensé qu’à renforcer les fondations, fermer les issues, sauver le pré carré qu’une prescience miraculeuse avait déjà dessiné dans l’esprit d’un Philippe Auguste ou d’un Charles  V.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Mémoires interrompus. Entretiens avec Georges-Marc Benamou
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
|auteur=François Mitterrand
|chapitre=1 « Le temps du stalag, le temps des évasions »
|éditeur=Odile Jacob
|page=22-23}}
|année=1997}}
 
{{citation|citation=Quand on est dans l’action, il n’y a pas d’immense déception !}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Mémoires interrompus. Entretiens avec Georges-Marc Benamou
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
|auteur=François Mitterrand
|chapitre=1 « Le temps du stalag, le temps des évasions »
|éditeur=Odile Jacob
|page=47}}
|année=1997}}
 
{{citation|citation=Ce qui prête à la Seconde Guerre mondiale son caractère abominable, c’est la perversion née — très au-delà des conflits nationaux, que j'appellerai, faute de mieux, traditionnels — de l’idéologie nazie, du racisme érigé en doctrine : l’humanité découpée en race supérieure et en races inférieures, avec, tout en bas de l’échelle, les « sous-hommes », tout étant permis à la race supérieure, chargée par je ne sais quel décret de je ne sais quel dieu de conduire les affaires du monde, de distinguer le bien et le mal, de refabriquer les individus par la médecine, la biologie et la rééducation mentale, selon des critères aberrants. De ce point de vue, Nuit et Brouillard, et le sort réservé aux déportés dans les camps de la mort représente un sommet d’iniquité et de barbarie.}}