« François Mitterrand » : différence entre les versions

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{{citation|citation=Ce qui prête à la Seconde Guerre mondiale son caractère abominable, c’esttient à la perversion née — très au-delà des conflits nationaux, que j'appellerai, faute de mieux, traditionnels — de l’idéologie nazie, du racisme érigé en doctrine : l’humanité découpée en race supérieure et en races inférieures, avec, tout enau bas de l’échelle, les « sous-hommes », tout étant permis à la race supérieure, chargée par je ne sais quel décret de je ne sais quel dieu de conduire les affaires du monde, de distinguer le bien et ledu mal, de refabriquer les individus par la médecine, la biologie et la rééducation mentale, selon des critères aberrants. De ce point de vue, ''Nuit et Brouillard,'' et le sort réservé aux déportés dans les camps de la mort représentereprésentaient un sommet d’iniquité et de barbarie.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Mémoires interrompus. Entretiens avec Georges-Marc Benamou
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
|auteur=François Mitterrand
|chapitre=1 « Le temps du stalag, le temps des évasions »
|éditeur=Odile Jacob
|page=62}}
|année=1997}}
 
{{citation|citation=Quand j’utilise le mot « pétaudière », cela signifie que personne ne tenait plus rien, que Pétain servait de couvercle à une marmite en pleine ébullition. […] Vichy, c’était un régime faible, informe et sans âme, inspiré par des fascistes, des antisémites et des idéologues déterminés, n’ayant pas froid aux yeux. […] Profitant de cette « pétaudière », ils avaient occupé le terrain. Vichy n’était pas un bloc monolithique, et, très rapidement, ces gens allaient prendre plus d’importance que les autres.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Mémoires interrompus. Entretiens avec Georges-Marc Benamou
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
|auteur=François Mitterrand
|chapitre=1 « De Vichy à la Résistance »
|éditeur=Odile Jacob
|page=75}}
|année=1997}}
 
{{citation|citation=Sympathique ou antipathique, en ce qui concerne de Gaulle, il n’est pas possible de trancher. Il me surprenait. J’appréciais qu’il fût d’un modèle peu courant. Autoritaire, il savait aussi se montrer diplomate et courtois. Sa maîtrise, sa force d’âme m'attiraient. Mais il considérait la France comme sa chose et cela me rebutait. Son identification au pouvoir était telle qu’il ne restait plus d’espace pour le réveil de la démocratie, réveil dont il était comptable. Il supportait mal que ses avis fussent discutés. Nul n’était moins fait que lui pour la période qui commençait ''[en 1946]'', qui était son œuvre.}}
{{Réf Livre
{{Réf Livre|titre=Mémoires interrompus. Entretiens avec Georges-Marc Benamou
|référence=Mémoires interrompus/Éditions Odile Jacob
|auteur=François Mitterrand
|chapitre=1 « La Libération »
|éditeur=Odile Jacob
|page=153}}
|année=1997}}
 
{{citation|citation=L’épuration était semblable à toutes les périodes qui concluent une guerre civile. Elle était faite, et souvent mal faite. Il y a eu les fusillés qui s’imposaient, si j’ose dire, et puis ceux qui ne s’imposaient pas, et puis d’autres, qui auraient dû s’imposer.}}