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La '''{{w|parole}}''' est l'expression verbale de la pensée.
 
==== [[Louis Aragon]], ''Le Libertinage'', 1924 ====
== Littérature ==
{{citation|La parole n’a pas été donnée à l'homme : il l'a prise.}}
=== Écrit intime ===
{{Réf Livre|titre=Le Libertinage|auteur=Louis Aragon|éditeur=NRF|année=1924|page=20}}
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=juin|jour=1|commentaire=|}}
{{citation|citation=<poem>Au-dedans de moi, quel changement ! J'ai vu vivre un morceau d'histoire. Le Forum et le Vatican m'ont adressé la parole. L'humanisme me veut prendre à la gorge, il est davantage qu'une torturante invention des professeurs de lycée. Il me faut le suivre, ne serait-ce qu'un bout de chemin. Adieu Elfes, fée de la lune, étoiles filantes.
Ma bonne étoile ne se lève point, ne se lèvera pas avant longtemps. Estime-toi heureux, Barbare ! Pourvu que tu puisses penser ! ''Ulysse a vu la mer'' et moi j'ai vu Rome. Exorcisé ! Voici l'Europe néoclassique.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=145|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
=== Essai ===
==== Albert Bensoussan, ''Confessions d'un traître'', 1995 ====
{{citation|C'est par le travail et l'échine brisée que se construit la vérité du verbe.}}
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{{Réf Livre|titre=Confessions d'un traître|auteur=Albert Bensoussan|éditeur=Presses Universitaires de Rennes|année=1995|page=25-26}}
 
==== [[Pierre Bourgault]], ''La Culture. Écrits polémiques'', 1996 ====
=== Nouvelle ===
{{citation|citation=La parole est vaine pour les imbéciles. C'est pourquoi il ne faut pas leur en laisser le monopole. Il faut que l'intelligence parle mieux et plus haut que la stupidité, que le préjugé, que l'ignorance, que la bêtise. Elle n'est pas que plaisir. C'est aussi une arme dangereuse qu'il faut savoir maîtriser pour ne pas se laisser maîtriser par ceux qui la maîtrisent.}}
{{Réf Livre|titre=La Culture. Écrits polémiques.|auteur=[[Pierre Bourgault]]|éditeur=PCL|année=1996|page=135|tome=2}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=février|jour=11|commentaire=|}}
 
==== [[Gustave Flaubert]], ''Madame Bovary'', 1857 ====
{{citation|citation= […], la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments.}}
{{Réf Livre|titre=Madame Bovary|auteur=[[Gustave Flaubert]]|éditeur=Editions Garnier Frères|année=1955|page=218|partie=3|chapitre=I|ISBN=|année d'origine=1857|collection=Classiques Garnier|s=}}
 
====Ernst Jünger====
{{citation|Parole, esprit et liberté sont sous trois aspects une seule et même chose.}}
{{Réf Livre|titre=Sur les falaises de marbre
|auteur=Ernst Jünger
|éditeur=Gallimard
|année=2005
|page=93
|collection=L'Imaginaire
|année d'origine=1942
|traducteur=Henri Thomas
}}
 
==== [[Alphonse de Lamartine]], ''Graziella'', 1852 ====
{{citation|Il semble que la parole soit la seule prédestination de l'homme et qu'il ait été créé pour enfanter des pensées comme l'arbre pour enfanter son fruit.}}
{{Réf Livre|titre=Graziella|auteur=Alphonse de Lamartine|éditeur=Librairie Nouvelle|année=1852|page=III, XV}}
 
 
 
== A revoir==
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=<poem>Au-dedans de moi, quel changement ! J'ai vu vivre un morceau d'histoire. Le Forum et le Vatican m'ont adressé la parole. L'humanisme me veut prendre à la gorge, il est davantage qu'une torturante invention des professeurs de lycée. Il me faut le suivre, ne serait-ce qu'un bout de chemin. Adieu Elfes, fée de la lune, étoiles filantes.
Ma bonne étoile ne se lève point, ne se lèvera pas avant longtemps. Estime-toi heureux, Barbare ! Pourvu que tu puisses penser ! ''Ulysse a vu la mer'' et moi j'ai vu Rome. Exorcisé ! Voici l'Europe néoclassique.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=145|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ====
''' Sylvie '''
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{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=131|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IX. Ermenonville|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Soif ricane '''
{{Citation|citation=<poem>Polly mâcha un sourd juron… Mes genoux fléchirent sous moi. Elle me toisa de son regard dédaigneux, et, me quittant sans une parole, elle se mit en devoir de gravir la colline.
Je la suivis, par crainte de la solitude, plus odieuse encore que la présence de cette compagne détestée.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=31|section=La Soif ricane}}
 
==== [[Louis Aragon]], ''Le Libertinage'', 1924 ====
{{citation|La parole n’a pas été donnée à l'homme : il l'a prise.}}
{{Réf Livre|titre=Le Libertinage|auteur=Louis Aragon|éditeur=NRF|année=1924|page=20}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=juin|jour=1|commentaire=|}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Novalis]], ''Hymne à la nuit'', 1800 ====
{{Citation|citation=Mais l’ancien monde touche à sa fin ; ses jardins riants se flétrissent, les dieux s’en vont avec leur suite, et la nature reste déserte et sans vie. Le charme de l’existence tombe dans des paroles obscures, comme on voit la fleur s’en aller en poussière ; la croyance est loin, et avec elle, la vive, la puissante imagination.}}
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{{Réf Livre|titre=Liberté sur parole|auteur=[[Octavio Paz]]|traducteur=Jean-Clarence Lambert|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1958|page=91|partie=II. AIGLE OU SOLEIL ? (1949-1950)|section=Aigle ou Soleil ? — ''Papillon d'obsidienne''|ISBN=2-07-031789-7}}
 
 
=== Roman ===
==== [[Charles Robert Maturin]], ''Melmoth — L'homme errant'', 1820 ====
{{citation|citation=Un être humain nu et couvert de sang passa comme un éclair près de moi en poussant des cris de rage et de douleur ; quatres moines portant des lumières le poursuivaient. J'avais fermé la porte au bout de la galerie et je savais qu'ils devaient revenir sur leurs pas et passer près de moi. Toujours agenouillé, je tremblais de la tête aux pieds. La victime atteignit la porte, la trouva close et s'arrêta hors d'haleine. Je me retournai et vis une scène digne de Murillo. Jamais forme humaine ne fut plus parfaite que celle de cet infortuné jeune homme. Il se tenait là, dans une attitude de désespoir, ruisselant de sang. Les moines avec leurs lumières, leurs fouets et leurs robes sombres ressemblaient à un groupe de démons faisant leur proie d'un ange errant — on eût dit les furies infernales poursuivant un Oreste fou. Et vraiment aucun sculpteur de l'Antiquité ne dessina jamais forme plus parfaitement exquise que celle de cet infortuné si sauvagement mutilé par les moines. Ce spectacle d'horreur et de cruauté éveilla en un instant mon esprit du long engourdissement dans lequel il s'était affaibli. Je me précipitai au secours de la victime ; je luttai avec les moines en proférant certaines paroles dont j'étais à peine conscient mais dont ils se souvinrent et qu'ils exagérèrent avec toute la précision de la méchanceté.}}
{{Réf Livre|titre=Melmoth — L'homme errant|auteur=[[Charles Robert Maturin]]|traducteur=Jacqueline Marc-Chadourne|éditeur=Phébus|collection=''Libretto''|année=1996|année d'origine=1820|page=146|section=Récit de l'Espagnol|ISBN=978-2-85-940553-3}}
 
==== [[Alphonse de Lamartine]], ''Graziella'', 1852 ====
{{citation|Il semble que la parole soit la seule prédestination de l'homme et qu'il ait été créé pour enfanter des pensées comme l'arbre pour enfanter son fruit.}}
{{Réf Livre|titre=Graziella|auteur=Alphonse de Lamartine|éditeur=Librairie Nouvelle|année=1852|page=III, XV}}
 
 
==== [[Gustave Flaubert]], ''Madame Bovary'', 1857 ====
 
{{citation|citation= […], la parole est un laminoir qui allonge toujours les sentiments.}}
{{Réf Livre|titre=Madame Bovary|auteur=[[Gustave Flaubert]]|éditeur=Editions Garnier Frères|année=1955|page=218|partie=3|chapitre=I|ISBN=|année d'origine=1857|collection=Classiques Garnier|s=}}
 
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
Ligne 107 ⟶ 121 :
{{Réf Livre|page=22|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
==== [[Ernst Jünger]], ''Sur les falaises de marbre'', 1939 ====
{{citation|Parole, esprit et liberté sont sous trois aspects une seule et même chose.}}
{{Réf Livre|titre=Sur les falaises de marbre|auteur=[[Ernst Jünger]]|éditeur=Gallimard|année=2005|page=93|collection=L'Imaginaire|année d'origine=1942|traducteur=Henri Thomas}}
 
== Médias ==
=== Politique ===
==== [[Philippe Alexandre]], ''Plaidoyer impossible pour un vieux président abandonné par les siens'', 1994 ====
{{citation|citation=A [un] homme de verbe, il suffit de la parole pour exister.|précisions=À propos de François Mitterrand}}
{{Réf Livre|titre=Plaidoyer impossible pour un vieux président abandonné par les siens|auteur=[[w:Philippe Alexandre|Philippe Alexandre]]|éditeur=Albin Michel|année=1994|page=216|ISBN=2-226-07451-1}}
 
==== [[Pierre Bourgault]], ''La Culture. Écrits polémiques'', 1996 ====
{{citation|citation=La parole est vaine pour les imbéciles. C'est pourquoi il ne faut pas leur en laisser le monopole. Il faut que l'intelligence parle mieux et plus haut que la stupidité, que le préjugé, que l'ignorance, que la bêtise. Elle n'est pas que plaisir. C'est aussi une arme dangereuse qu'il faut savoir maîtriser pour ne pas se laisser maîtriser par ceux qui la maîtrisent.}}
{{Réf Livre|titre=La Culture. Écrits polémiques.|auteur=[[Pierre Bourgault]]|éditeur=PCL|année=1996|page=135|tome=2}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=février|jour=11|commentaire=|}}
 
 
== Philosophie ==
=== [[Jean-Jacques Rousseau]], ''Essai sur l'origine des langues'', 1781 ===
<br/>{{citation|La parole étant la première institution sociale ne doit sa forme qu'à des causes naturelles.}}
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