« François Mitterrand » : différence entre les versions

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</poem>
|précisions=À la 42{{e}} minute du documentaire. Le climat auquel fait référence Jean-Pierre Elkabbach est celui des premières semaines de cohabitation avec le gouvernement d'[[Édouard Balladur]], en 1993.}}
{{Réf Émission
|auteur=François Mitterrand
|émission=François Mitterrand : Conversations avec un président - Partie I « On ne peut rien contre la volonté d'un homme… »
|réalisateur=Marie-Ève Chamard, Philippe Kieffer
|diffuseur=France 2
|date=3 mai 2003
}}
 
{{citation|citation=<poem>
{{Personnage|Jean-Pierre Elkabbach}} : Hier vous avez dénoncé — comme jamais hein ? — ceux qui ont accepté, disiez vous, de « livrer aux chiens l'honneur d'un homme [Pierre Bérégovoy], et finalement sa vie ». « De livrer aux chiens » : la phrase est forte.
{{Personnage|François Mitterrand}} : C'est celle qui m'est venue naturellement sous la plume. Elle était écrite, je me dis « ho ! c'est peut-être un peu… fort » ; d'autant plus que j'aime beaucoup mieux les chiens que les gens auxquels je pense, mais heu… finalement j'ai dit « hé bien non, j'exprime ce que je pense ».
{{Personnage|Jean-Pierre Elkabbach}} : Mais qui sont ces accusateurs dans votre esprit, qui sont ces chiens ?
{{Personnage|François Mitterrand}} : […] Ce sont les juges qui se sont comportés comme des informateurs d'une certaine presse, et c'est la certaine presse qui a repris ça au vol. […]
{{Personnage|Jean-Pierre Elkabbach}} : Et concrètement, qu'est-ce qu'il y a à faire pour mieux protéger devant de tels déferlements […] à la fois la vie privée de la personne et garantir aussi le secret de l'instruction ?
{{Personnage|François Mitterrand}} : Le secret de l'instruction, lorsqu'il est violé, devrait faire l'objet de sanctions. C'est tout : c'est la loi. […] Ce manquement, il suffit de recourir à la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen pour y trouver condamnation : c'est un des droits fondamentaux de l'homme.
{{Personnage|Jean-Pierre Elkabbach}} : Mais pourquoi il est oublié ?
{{Personnage|François Mitterrand}} : […] Parce que personne n'ose ; personne n'ose sévir. Aussitôt on est des apprentis dictateurs qui s'en prennent à la liberté de la presse ; ou bien, lorsqu'il s'agit de magistrats, qui s'en prennent à l'indépendance de la magistrature.
</poem>
|précisions=De la 67{{e}} à la 70{{e}} minute du documentaire. Le sujet de la discussion est le suicide de [[w:Pierre Bérégovoy|Pierre Bérégovoy]], en 1993.}}
{{Réf Émission
|auteur=François Mitterrand