« Traduction » : différence entre les versions

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|tome=III
}}
 
{{citation|citation= Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ?}}
{{Réf Livre|titre=Deux étés
|auteur=Érik Orsenna
|année=1997
|éditeur=Fayard
|page=27}}
 
{{citation|citation= Les traducteurs sont des corsaires. [...] Quel est le travail du corsaire ? Quand un bateau étranger lui plaît, il l'arraisonne. Jette l'équipage à la mer et le remplace par des amis. Puis hisse les couleurs nationales au sommet du plus haut mât. Ainsi fait le traducteur. Il capture un livre, en change tout le langage et le baptise français. Vous n'avez jamais pensé que les livres étaient des bateaux et les mots leur équipage ?}}
{{Réf Livre|titre=Deux étés
|auteur=Érik Orsenna
|année=1997
|éditeur=Fayard
|page=27}}
 
 
{{Citation|Traduire n’est déjà que trop une explication, mais qui tout de même se fait avec des symboles, et au moment où les rythmes de notre langue et l’ardente matérialité de ses mots gardent ces symboles vivants, actifs, capables d’une intuition qui s’éteint au temps de la prose.}}