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Le '''{{w|commerce}}''' désigne l'activité d'achat et de revente de biens et de services dans un but lucratif.
 
 
== Littérature ==
==== ThéorieRichard Cantillon ====
==== Richard Cantillon, ''Essai sur la nature du commerce en général'', 1723 ====
{{citation|citation=L'entrepreneur paye au fermier un prix certain pour ses denrées afin d'en tirer sur le marché en ville un prix incertain ; ce dernier doit permettre le défraiement des frais de transport et laisser à l'entrepreneur un profit pour son entreprise.
|original=La Ville consume plus de la moitié des denrées du Fermier. Il les y porte au marché, ou il les vend au Marché du plus prochain bourg, ou bien quelques-uns s’érigent en Entrepreneurs pour faire ce transport. Ceux-ci s’obligent de païer au Fermier un prix certain de ses denrées, qui est celui du Marché du jour, pour en tirer dans la Ville un prix incertain, qui doit néanmoins les défraïer des frais de la voiture, & leur laisser un profit pour leur entreprise
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==== Récit de voyage[[Dominique Fernandez]]====
{{citation|citation=— A Paris ou à Londres, me dit-il, tandis que nous nous frayons tant bien que mal un passage à travers la cohue, les gens avancent, vont quelque part. Ils ont un but. A Naples ils se répandent dans la rue uniquement parce qu'ils ont horreur d'être enfermés entre quatre murs. De là vient le malheur de cette ville, qui aurait tout pour être un grand centre d'affaires, une capitale du commerce et de l'industrie, et qui végète, qui s'attarde. C'est trop facile d'accuser les pestes. La peste, nous la portons en nous. Nous ne savons pas grandir. Que veux-tu, on n'apprend même pas aux écoliers à rester assis devant une table. Regarde les palais : eux-mêmes n'ont pas réussi à devenir adultes.}}
=== Roman ===
==== [[Dominique Fernandez]], ''Porporino ou les mystères de Naples'', 1974 ====
{{citation|citation=— A Paris ou à Londres, me dit-il, tandis que nous nous frayons tant bien que mal un passage à travers la cohue, les gens avancent, vont quelque part. Ils ont un but. A Naples ils se répandent dans la rue uniquement parce qu'ils ont horreur d'être enfermés entre quatre murs. De là vient le malheur de cette ville, qui aurait tout pour être un grand centre d'affaires, une capitale du commerce et de l'industrie, et qui végète, qui s'attarde. C'est trop facile d'accuser les pestes. La peste, nous la portons en nous. Nous ne savons pas grandir. Que veux-tu, on n'apprend même pas aux écoliers à rester assis devant une table. Regarde les palais : eux-mêmes n'ont pas réussi à devenir adultes.}}
{{Réf Livre|titre=Porporino ou les mystères de Naples|auteur=[[Dominique Fernandez]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1974|année d'origine=1974|page=308|section=Castrapolis|partie=III « Naples »|ISBN=978-2-246-01243-6}}
 
====Charles Fourier====
{{citation|La vraie grandeur pour une nation, la vraie gloire selon les économistes, c'est de vendre aux empires voisins plus de culottes qu'on n'en achète d'eux.}}
{{Réf Livre|titre=Théorie des quatre mouvements et des destinées générales|auteur=Charles Fourier|éditeur=Leipzig|année=1808|année d'origine=1808|page=378}}
 
[[Catégorie:Commerce]]