« Femme » : différence entre les versions
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=== Galoppe d'Onquaire, ''Hommes et bêtes'', 1862 ===▼
{{citation|citation=Les amazones d'aujourd'hui se gardent bien de retrancher quoi que ce soit de leurs charmes (…). L'amazone porte éperons et cravache ; si elle ne porte pas moustache, c'est que ses fournisseurs ordinaires n'en tiennent pas ; mais elle se dédommage en portant les culottes dans son intérieur. (…) Elle est de toutes les chasses à courre ; elle boit du kirsch et fume des panatellas. Bien qu'elle soit restée propriétaire de ses deux mamelles, elle dédaigne de nourrir ses enfants ; c'est une occupation trop féminine, et qui, du reste, dérangerait ses autres exercices. Elle n'a d'enfants, après tout, que lorsque la nature le veut absolument ; et généralement, un temps de galop, ou un saut de fossé détruisent ce que neuf mois de gestation auraient de trop assujettissant.}}▼
{{Réf Livre|titre=Hommes et bêtes▼
|auteur=Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire)▼
|éditeur=Amyot▼
|année=1862▼
|page=12▼
}}▼
{{citation|citation=L'histoire cite néanmoins quelques amazones qui furent utiles à leur pays : Jeanne d'Arc tua pas mal d'Anglais, Jeanne Hachette pas mal de Bourguignons, Charlotte Corday tua Marat, Judith tua Holopherne, et Dalila tua Samson ; l'amazone moderne ne tue que le temps au petit trop, et ses enfants à fond de train.}}▼
{{Réf Livre|titre=Hommes et bêtes▼
|auteur=Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire)▼
|éditeur=Amyot▼
|année=1862▼
|page=13}}▼
=== [[Charles Baudelaire]], ''Mon cœur mis à nu'', 1864 ===
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|collection=Bouquins
|s=Mon cœur mis à nu}}
===Charles Fourier===
{{citation|En thèse générale, les progrès sociaux s'opèrent en raison du progrès des femmes vers la liberté ; et les décadences d'ordre social s'opèrent en raison du décroissement de la liberté des femmes. L'extension des privilèges des femmes est le principe général de tout progrès social.}}
{{Réf Livre|titre=Citation de Charles Fourier in Pauline Roland|auteur=Benoîte Groult|éditeur=Le Livre de Poche|année=1991|page=88}}
=== [[Eugène Fromentin]] ===
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|page=37
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▲{{citation|citation=Les amazones d'aujourd'hui se gardent bien de retrancher quoi que ce soit de leurs charmes (…). L'amazone porte éperons et cravache ; si elle ne porte pas moustache, c'est que ses fournisseurs ordinaires n'en tiennent pas ; mais elle se dédommage en portant les culottes dans son intérieur. (…) Elle est de toutes les chasses à courre ; elle boit du kirsch et fume des panatellas. Bien qu'elle soit restée propriétaire de ses deux mamelles, elle dédaigne de nourrir ses enfants ; c'est une occupation trop féminine, et qui, du reste, dérangerait ses autres exercices. Elle n'a d'enfants, après tout, que lorsque la nature le veut absolument ; et généralement, un temps de galop, ou un saut de fossé détruisent ce que neuf mois de gestation auraient de trop assujettissant.}}
▲{{Réf Livre|titre=Hommes et bêtes
▲|auteur=Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire)
▲|éditeur=Amyot
▲|année=1862
▲|page=12
▲}}
▲{{citation|citation=L'histoire cite néanmoins quelques amazones qui furent utiles à leur pays : Jeanne d'Arc tua pas mal d'Anglais, Jeanne Hachette pas mal de Bourguignons, Charlotte Corday tua Marat, Judith tua Holopherne, et Dalila tua Samson ; l'amazone moderne ne tue que le temps au petit trop, et ses enfants à fond de train.}}
▲{{Réf Livre|titre=Hommes et bêtes
▲|auteur=Jean Hyacinthe Adonis Galoppe (dit Galoppe d'Onquaire)
▲|éditeur=Amyot
▲|année=1862
▲|page=13}}
=== [[Victor Hugo]], ''Quatre-vingt-treize'', 1874 ===
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