« Démocratie » : différence entre les versions

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La '''{{w}}''' est le régime politique dans lequel le peuple est souverain.
 
====Ueli Maurer====
{{citation
|citation=La Suisse prend un chemin qu’aucun autre pays n’ose prendre. Nous devons nous rendre compte de ce que cela a signifié à l’époque: des droits populaires au lieu du droit divin. Dans les autres pays c’est le contraire: c’est une minorité qui décide. La grande majorité doit obéir. Gouverner et administrer sont estimés comme un art très complexe. Le peuple ne peut pas tout comprendre, il ne fait que déranger et ne doit par conséquent pas râler. Les princes et leurs ministres siègent en secret. Sans public, sans contrôle, sans participation démocratique des sujets.
|original=
|langue=français
|précisions=
}}
{{Réf Article
|titre=J’ai l’impression que nous, les Suisses, nous réagissons souvent de façon trop défensive aux reproches et aux chantages
|auteur=[[Ueli Maurer]]
|publication={{w|Horizons et débats}}
|numéro=50
|date={{date|3|décembre|2012}}
|page=1
|ISSN=1662-4599
|ISBN=}}
 
==== [[Alexis de Tocqueville]] ====
{{citation|Tous ces hommes se mirent à la file deux par deux, suivant l'ordre alphabétique ; je voulus marcher au rang que m'assignait mon nom, car je savais que dans les temps et les pays démocratiques, il faut se faire mettre à la tête du peuple et ne pas s'y mettre soi-même.}}
{{réf Livre|titre de la contribution=Souvenirs|année de la contribution=1814-1859|auteur de la contribution=[[Alexis de Tocqueville]] <!-- Une source primaire serait préférable. -->|auteur=Jean Vigreux, Jean-Marc Moriceau (dir.)|titre=Les campagnes dans les évolutions sociales et politiques en Europe|éditeur=SEDES/CNED|année=2005|page=162}}
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==== [[Emmanuel-Joseph Sieyès]] ====
{{citation|citation=Les citoyens qui désignent des représentants renoncent et doivent renoncer à faire eux-mêmes la loi ; donc ils n'ont pas de volonté particulière à imposer. Toute influence, tout pouvoir leur appartient sur la personne de leur mandataire, mais c'est tout. S'ils dictaient des volontés ce ne serait plus un état représentatif, ce serait un état démocratique.}}
{{Réf Pub|nom=[[Emmanuel-Joseph Sieyès]]|date=7 septembre 1789|lieu=Discours du Citoyen Sieyès à la tribune de l'Assemblée constituante|source=Discours du Citoyen Sieyès, Archives parlementaires - série 1 - vol. 8|parution=}}
 
==== [[Winston Churchill]] ====
{{citation|La démocratie est le plus mauvais système de gouvernement, à l'exception de tous les autres qui ont pu être expérimentés dans l'histoire.
|original=Democracy is the worst form of Government except all those other forms that have been tried from time to time
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{{Réf Pub|nom=[[Winston Churchill]]|traducteur=Wikiquote|date=11 novembre 1947|lieu=à Londres, Chambre des communes|source=The Official Report, House of Commons (5th Series), 11 November 1947, vol. 444, cc. 206–07}}
 
==== [[Jacques Chirac]] ====
{{Citation|[J]'ai la conviction que notre génération saura créer les institutions et les règles d'une démocratie planétaire ouverte et solidaire.}}
{{Réf Pub|nom=[[:w:Jacques Chirac |Jacques Chirac ]]|date=21 mai 2003 |source=[http://www.elysee.fr/elysee/elysee.fr/francais_archives/interventions/discours_et_declarations/2003/mai/discours_du_president_de_la_republique_a_propos_de_la_presidence_francaise_du_sommet_d_evian.3676.htmlDiscours du Président de la République à propos de la présidence française du sommet d'Evian]|parution=Site officiel de l'Elysée|auteur=Jacques Chirac }}
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|langue=es}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=avril|jour=27|commentaire=|}}
 
 
 
 
== Médias ==
=== Presse ===
 
 
==== [[Alphonse de Lamartine]] ====
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{{Réf Livre|titre=La Doctrine des bonnes intentions|auteur=[[Noam Chomsky]] (Entretiens avec David Barsamian)|traducteur=Paul Chemla|éditeur=Éditions 10/18 n°4054|collection=Fait et cause|année=2006|année d'origine=2005|ISBN=978-2-264-04509-6|page=102}}
 
==== [[Jean-Pierre Raffarin]],''Journal de 20 heures'', 2007 ====
{{citation|On n'exporte pas la démocratie dans un fourgon blindé.
|précisions=Citation de Jacques Chirac à Silvio Berlusconi lors des débats sur la guerre en Irak en 2003, rapportée par [[Jean-Pierre Raffarin]].}}
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{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2009|mois=août|jour=27|commentaire=|}}
 
==== [[Montesquieu]]====
{{citation|citation=La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent.
|original=La liberté politique ne consiste point à faire ce que l'on veut. Dans un état, c'est-à-dire dans une société où il y a des lois, la liberté ne peut consister qu'à pouvoir faire ce que l'on doit vouloir, et à n'être point contraint de faire ce que l'on ne doit pas vouloir. Il faut se mettre dans l'esprit ce que c'est que l'indépendance, et ce que c'est que la liberté. La liberté est le droit de faire tout ce que les lois permettent, et si un citoyen pouvoit faire ce qu'elles défendent, il n'auroit plus de liberté, parce que les autres auroient tout de même ce pouvoir.
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{{Réf Livre|titre de la contribution=De l'esprit des lois|titre=Œuvres complètes|auteur=Montesquieu|éditeur=Adamant|année=2001|tome=1|section=livre V|chapitre=III|page=37|ISBN= 0543996123|s=De l'esprit des lois}}
 
==== [[Karl Popper]], ''La Société ouverte et ses ennemis'', 1945 ====
{{citation|citation=Je n'ignore rien des difficultés et des dangers inhérents à la démocratie, mais je n'en pense pas moins qu'elle est notre seul espoir. Bien des exemples montrent que cet espoir n'est pas vain.}}
{{Réf Livre|titre=La Société ouverte et ses ennemis|auteur=[[Karl Popper]]|éditeur=Seuil|année=1980|page=8|tome=1|chapitre=préface}}
 
 
==== [[Bernard Stiegler]], De la démocratie participative : fondements et limites, 2007 ====
{{Citation|citation=On ne peut pas parler sérieusement de la démocratie si l'on n'est pas capable d'envisager que d'autres modèles politiques que ceux de la démocratie sont possibles.}}
{{Réf Livre|titre=De la démocratie participative : fondements et limites|auteur=Marc Crépon et [[Bernard Stiegler]]|éditeur=Mille et une nuits|année=2007|page=65|chapitre=Français, encore un effort, ''par Bernard Stiegler''|ISBN=978-2-75550-033-2|collection=Essai}}
 
==== [[Raymond Aron]], ''Machiavel et les tyrannies modernes'', 1993 ====
{{citation|Ce qui est essentiel dans l'idée d'un régime démocratique, c'est d'abord la légalité : régime où il y a des lois et où le pouvoir n'est pas arbitraire et sans limites. Je pense que les régimes démocratiques sont ceux qui ont un minimum de respect pour les personnes et ne considèrent pas les individus uniquement comme des moyens de production ou des objets de propagande.|précisions= ''Etats démocratiques et Etats totalitaires'', communication à la Société française de philosophie, 17 juin 1939.}}
{{Réf Livre|titre=Machiavel et les tyrannies modernes |auteur=[[:w:Raymond Aron|Raymond Aron]]|éditeur=Livre de Poche |année=1995|page=187}}
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==A revoir==
 
==== Étienne Balibar, ''Droit de cité — Culture et politique en démocratie'', 1998 ====
{{citation|citation=Un pouvoir est légitime dans la mesure où il n’entre pas en contradiction avec certaines lois supérieures de l’humanité [...] le respect des vivants et des morts, l’hospitalité, l’inviolabilité de l’être humain, l’imprescriptibilité de la vérité. [...] De telles lois non écrites sont au-dessus de toute législation de circonstance.
|précisions=« Etat d'urgence démocratique » paru initialement dans ''Le Monde'' du 19 février 1997.}}
{{Réf Livre|titre=Droit de cité. Culture et politique en démocratie|auteur=[[:w:Étienne Balibar|Étienne Balibar]]|éditeur=l'Aube |année=1998|page=18}}
 
==== [[Charles-Augustin Sainte-Beuve]], ''Causeries du lundi'', 1851 ====
{{citation|citation=[[Denis Diderot|Diderot]] est un homme consolant à voir et à considérer. Il est le premier grand écrivain en date qui appartienne décidément à la moderne société démocratique. Il nous montre le chemin et l'exemple : être ou n'être pas des académies, mais écrire pour le public, s'adresser à tous, improviser, se hâter sans cesse, aller au réel, au fait, même quand on a le culte de la rêverie ; donner, donner, donner encore, sauf à ne recueillir jamais ; ''plutôt s'user que se rouiller'', c'est sa devise. Voilà ce qu'il a fait jusqu'à la fin, avec énergie, avec dévouement, avec un sentiment parfois douloureux de cette déperdition continuelle.}}
{{Réf Livre|titre=Les lumières et les salons — Anthologie établie et présentée par Pierre Berès|auteur=[[Charles-Augustin Sainte-Beuve]]|éditeur=Hermann (éditeurs des sciences et des arts)|collection=Collection savoir : lettres|année=1992|année d'origine=|page=54|partie=[[Denis Diderot|Diderot]]|section=20 janvier 1851. ''Causeries du lundi'', t. III|ISBN=2-7056-6178-6}}
 
==== [[Jean Giraudoux]], ''[[w:Amphitryon 38|Amphitryon 38]]'', 1929 ====
{{Citation|citation=<poem>{{personnage|Mercure}} : [...] Vous voyez. On nous dérange déjà. Cachons-nous... Non, ne faites pas de nuée spéciale, Jupiter ! Ici-bas nous avons, pour nous rendre invisibles aux créanciers, aux jaloux, même aux soucis, cette grande entreprise démocratique, — la seule réussie, d'ailleurs, — qui s'appelle la nuit.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Amphitryon 38|auteur=[[Jean Giraudoux]]|éditeur=Grasset|collection=Le Livre de Poche|année=1983|année d'origine=1929|page=20|partie=Acte I Scène I|ISBN=2-253-01068-5}}
 
==== [[Paul-Claude Racamier]], ''Les Schizophrènes'', 1980 ====
''' Préambule et divertimento '''
{{Citation|citation=[...] ''lancés comme nous sommes dans les méandres des paradoxes, irons-nous en voyage au sud de l'Italie, à Élée, aujourd'hui Velia, dans un paysage merveilleusement virgilien d'oliviers et de lauriers-roses, jadis fréquenté par Énée un des premiers armateurs grecs à la recherche d'un siège social en Italie entre le cap Palinuro où il perdit son pilote, et le cap Leucosie, où il rejoignit une starlette, ou une nymphe, qui l'attendait dans une vaste propriété aujourd'hui privée ? A Élée nous retrouverions [[Parménide]], qui aimait l'éternité, et surtout [[Zénon]], champion des apories et des paradoxes, [[Zénon]] qui avait installé une fabrique de flèches n'atteignant jamais leur cible mobile, et qui organisait des courses entre lièvres et tortues, que nul ne gagnait jamais. Faut-il être fou, faut-il être schizophrène pour assurer qu'on peut arrêter le temps avec sa tête ! Alors, schizo, [[Zénon]] ? [[Sigmund Freud|Freud]] disait à peu près que les philosophies sont les délires des bien-portants et vous vous rappelez que j'ai pris soin de distinguer la folie de la psychose. Irons-nous cependant penser que, dirigée ainsi qu'elle l'était par des gens comme [[Parménide]] et [[Zénon]], Élée était une cité folle ? Eh bien pas du tout. Je me suis laissé dire que nulle part aux temps antiques la démocratie n'a mieux réussi qu'à Élée ce qui donne à penser que mieux vaut penser les paradoxes, mieux vaut certes les penser, que les semer comme peaux de bananes sous les semelles de ses congénères, comme il en est qui aiment à le faire.''}}