« Tendresse » : différence entre les versions

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La '''{{w|tendresse}}''' est une forme d'attachement qui lie un être à un autre sans qu'il existe entre eux d'élément de contrainte, telle que la passion pourrait en imposer.
 
 
== Littérature ==
==== Essai[[Antonin Artaud]] ====
{{citation|citation= La vie creuse devant nous le gouffre de toutes les caresses qui ont manqué. Qu'avons-nous à faire auprès de nous de cet ange qui n'a pas su se montrer ?}}
{{Réf Livre|titre=L'Ombilic des Limbes suivi du Pèse-nerfs et autres textes|auteur=[[Antonin Artaud]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie/Gallimard|année=1956|partie=L'Art et la Mort|section=« ''Qui au sein...'' »|page=135}}
 
=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
 
{{citation|citation=Ni l'addict sexuel ni le libertin ne parviennent pourtant à entretenir la relation à autrui, à la cultiver ou à la développer ; l'addict sexuel, parce qu'il est trop pressé, trop désespéré de trouver l'idéal de tendresse dont il a manqué ; le libertin, par inappétence de lien.}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=36|partie=I. Libertinage, le plaisir et la joie|chapitre=Prendre l'amour comme une drogue|section=|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
==Citations à revoir, enlever etc..==
==== [[Choderlos de Laclos]], ''Traité sur l'éducation des femmes'', 1903 ====
''' Des femmes et de leur éducation '''
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{{Réf Livre|titre=Traité sur l'éducation des femmes précédé|auteur=[[Choderlos de Laclos]]|éditeur=Pocket|collection=Agora|année=2009|année d'origine=1903|page=63|partie=Des femmes et de leur éducation|chapitre=VIII. Réflexions sur ce qui précède|ISBN=978-2-266-18855-5}}
 
=== Nouvelle ===
==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ====
''' Sylvie '''
{{citation|citation=Une surprise avait été arrangée par les ordonnateurs de la fête. A la fin du repas, on vit s'envoler du fond de la vaste corbeille un cygne sauvage, jusque-là captif sous les fleurs, qui de ses fortes ailes, soulevant des lacis de guirlandes et de couronnes, finit par les disperser de tous côtés. Pendant qu'il s'élançait joyeux vers les dernières lueurs du soleil, nous rattrapions au hasard les couronnes, dont chacun paraît aussitôt le front de sa voisine. J'eus le bonheur de saisir une des plus belles, et Sylvie souriante se laissa embrasser cette fois plus tendrement que l'autre.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=118|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IV. Un voyage à Cythère|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
=== Poésie ===
==== [[Annie Le Brun]], ''Le Carreau sans coeur'', 1964 ====
{{Citation|citation=<poem>Je garde une préférence inconditionnelle pour la durée du jeu de mes doigts à saute-mouton dans la laine de ta chaleur
Il ne s'agit déjà plus de tendresse.</poem>}} {{Réf Article|titre=Le Carreau sans coeur|auteur=[[Annie Le Brun]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=58}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[André Breton]]/[[Philippe Soupault]], ''[[Les Champs Magnétiques]]'', 1919 ====
{{citation|citation=La grotte est fraîche et l'on sent qu'il faut s'en aller ; l'eau nous appelle, elle est rouge et le sourire est plus fort que les fentes qui courent comme des plantes sur ta maison, ô journée magnifique et tendre comme cet extraordinaire petit cerceau.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''[[Les Champs Magnétiques]]'' partie III Eclipses|auteur=[[André Breton]]/[[Philippe Soupault]]|publication=Littérature|numéro=10|date=Décembre 1919|page=16}}
 
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=La pluie commence à tomber, c'est une grâce éternelle et elle comporte les plus tendres reflets.}}
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=38|partie=4|ISBN=2-07-032917-8}}
 
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=Qu’elle vienne celle que j’aimerai, au lieu de vous raconter des histoires merveilleuses (j’allais dire à dormir debout). Ô satisfaction nocturne, angoisse de l’aube, émoi des confidences, tendresse du désir, ivresse de la lutte, merveilleux flottement des matinées d’après l’amour.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=44|section=IV. La brigade des jeux|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
=== Roman ===
==== [[Vladimir Nabokov]], ''L'Enchanteur'', 1939 ====
{{citation|citation=Avec un bref mugissement destiné à simuler la tendresse il posa un bécot sur son front, qui était aussi froid que du fromage blanc.}}
{{Réf Livre|titre=L'enchanteur|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|éditeur=Seuil (Points)|année=1986|page=52|traducteur=Gilles Barbedette|année d'origine=1939}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Jacques Abeille]], ''Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques'', 1964 ====
{{Citation|citation=<poem>Les représentations imaginaires oscillent précisément entre ces deux pôles : des représentations « Sadiennes » avec accumulation de détails d'une violence à peine supportable alternant régulièrement avec des bouffées de la tendresse la plus ineffable qui révèle l'objet de mon amour dans toute sa pureté et dans toute sa souveraineté. Evidemment cette succession de représentations constitue un rythme qui va se précipitant jusqu'à une synthèse finale.
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Elles orchestrent à elles seules cette généreuse synthèse. Se succédant régulièrement — imbriquées l'une dans l'autre — mouvement de l'amour.</poem>|précisions=Réponse de Jacques Abeille à l'interrogation suivante : ''Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ?'' — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste ''La Brèche'' en décembre 1964.}} {{Réf Article|titre=Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques|auteur=[[Jacques Abeille]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=84}}
 
==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ====
== Psychanalyse ==
''' Sylvie '''
=== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ===
{{citation|citation=Une surprise avait été arrangée par les ordonnateurs de la fête. A la fin du repas, on vit s'envoler du fond de la vaste corbeille un cygne sauvage, jusque-là captif sous les fleurs, qui de ses fortes ailes, soulevant des lacis de guirlandes et de couronnes, finit par les disperser de tous côtés. Pendant qu'il s'élançait joyeux vers les dernières lueurs du soleil, nous rattrapions au hasard les couronnes, dont chacun paraît aussitôt le front de sa voisine. J'eus le bonheur de saisir une des plus belles, et Sylvie souriante se laissa embrasser cette fois plus tendrement que l'autre.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=118|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IV. Un voyage à Cythère|ISBN=2-8771-4348-1}}
 
==== [[André Breton]]/[[Philippe Soupault]], ''[[Les Champs Magnétiques]]'', 1919 ====
{{citation|citation=La grotte est fraîche et l'on sent qu'il faut s'en aller ; l'eau nous appelle, elle est rouge et le sourire est plus fort que les fentes qui courent comme des plantes sur ta maison, ô journée magnifique et tendre comme cet extraordinaire petit cerceau.|précisions=Cette citation provient d'une revue dirigée par [[André Breton]].}}
{{Réf Article|titre=''[[Les Champs Magnétiques]]'' partie III Eclipses|auteur=[[André Breton]]/[[Philippe Soupault]]|publication=Littérature|numéro=10|date=Décembre 1919|page=16}}
 
{{citation|citation=Ni l'addict sexuel ni le libertin ne parviennent pourtant à entretenir la relation à autrui, à la cultiver ou à la développer ; l'addict sexuel, parce qu'il est trop pressé, trop désespéré de trouver l'idéal de tendresse dont il a manqué ; le libertin, par inappétence de lien.}}
{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=36|partie=I. Libertinage, le plaisir et la joie|chapitre=Prendre l'amour comme une drogue|section=|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
[[Catégorie:Qualité de coeur]]