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L''''{{w|hiver}}''' est l'une des quatre saisons des zones tempérées, traditionnellement perçue comme la plus froide, soit les mois de décembre, janvier, février et mars dans l'hémisphère nord.
====Valery Larbaud====
{{citation|<poem>
Cueille ce triste jour d'hiver sur la mer grise,
D'un gris doux, la terre est bleue et le ciel bas
Semble tout à la fois désespéré et tendre ;</poem>}}
{{Réf Livre|titre de la contribution=Carpe diem
|auteur de la contribution=Valery Larbaud
|titre=Anthologie de la poésie française du XXè siècle
|auteur=Michel Décaudin (Ed.)
|éditeur=Gallimard
|collection=Poésie
|année=1983
|page=208}}
 
==== [[Amélie Nothomb]] ====
== Littérature ==
{{citation|La neige, eau éclatée, sable de gel, sel non pas de la terre, mais du ciel, sel non salé, au goût de silex, à la texture de gemme pilée, au parfum de froidure, pigment du blanc, seule couleur qui tombe des nuages.}}
=== Nouvelle ===
{{Réf Livre|titre=[[w:Le Sabotage amoureux|Le Sabotage amoureux]]|auteur=[[w:Amélie Nothomb|Amélie Nothomb]]|éditeur=Le Livre de Poche (Origine : Albin Michel)|année=02/2001|année d'origine=1993|page=104}}
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Saurienne '''
{{Citation|citation=Je vis dans ses prunelles une lueur de férocité libidineuse qui me fit claquer des dents. J’emploie à dessein cette banale expression dont je compris à ce moment toute la force et toute l’horreur. L’effroyable soleil m’opprimait et m’écrasait, tel le poids d’un géant. Feu liquide, il me brûlait. Et pourtant mes dents s’entre-choquaient ainsi qu’en hiver, lorsque les grandes gelées vous engourdissent le sang.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=124|section=La Saurienne}}
 
====Abbé Pierre====
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Le Mot'', 1923 ====
{{citation|Mes amis, au secours... Une femme vient de mourir gelée, cette nuit à trois heures, sur le trottoir du boulevard Sébastopol, serrant sur elle le papier par lequel, avant hier, on l'avait expulsée...
{{citation|citation=Mon Dieu ! L'aube hivernale verdit à la fenêtre, et je ne me souviens pas de ce que j'ai crié...}}
|précisions=Début de l'[[s:Appel de l’Abbé Pierre|appel]] lancé par l'Abbé Pierre en 1954.}}
{{Réf Article|titre=Le Mot|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|publication=Le Magazine Littéraire|traducteur=Bernard Kreise|numéro=495|date=Mars 2010|page=11}}
{{Réf Émission
 
|auteur=Abbé Pierre
=== Poésie ===
|émission=journal de 13h
|diffuseur=Radio-Luxembourg
|date=1{{er}} février 1954
}}
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' André Masson '''
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=== Roman ===
==A voir==
==== [[Pierre Louÿs]], ''Les Aventures du Roi Pausole'', 1900 ====
{{citation|citation=Au-dessous du mascaron cornu, que la blanche Aline prenait pour le diable, deux nymphes de marbre s'enlaçaient, debout et penchées sur le bassin obscur. A la fin de chaque hiver l'amandier les couvrait de ses petites églantines. L'été, elles prenaient sous le soleil toutes les couleurs de la chair. La nuit elles redevenaient déesses.}}
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=131|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre deuxième|section=III. Comment le miroir des nymphes devint celui des jeunes filles}}
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Saurienne '''
{{Citation|citation=Je vis dans ses prunelles une lueur de férocité libidineuse qui me fit claquer des dents. J’emploie à dessein cette banale expression dont je compris à ce moment toute la force et toute l’horreur. L’effroyable soleil m’opprimait et m’écrasait, tel le poids d’un géant. Feu liquide, il me brûlait. Et pourtant mes dents s’entre-choquaient ainsi qu’en hiver, lorsque les grandes gelées vous engourdissent le sang.}}
{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=124|section=La Saurienne}}
 
==== [[Vladimir Nabokov]], ''Le Mot'', 1923 ====
{{citation|citation=Mon Dieu ! L'aube hivernale verdit à la fenêtre, et je ne me souviens pas de ce que j'ai crié...}}
{{Réf Article|titre=Le Mot|auteur=[[Vladimir Nabokov]]|publication=Le Magazine Littéraire|traducteur=Bernard Kreise|numéro=495|date=Mars 2010|page=11}}
 
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
 
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{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=168|partie=Troisième partie|chapitre=XIII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
 
==== [[Pierre Louÿs]], ''Les Aventures du Roi Pausole'', 1900 ====
 
{{citation|citation=Au-dessous du mascaron cornu, que la blanche Aline prenait pour le diable, deux nymphes de marbre s'enlaçaient, debout et penchées sur le bassin obscur. A la fin de chaque hiver l'amandier les couvrait de ses petites églantines. L'été, elles prenaient sous le soleil toutes les couleurs de la chair. La nuit elles redevenaient déesses.}}
{{réf Livre|titre=Les Aventures du Roi Pausole|auteur=[[Pierre Louÿs]]|éditeur=Flammarion|éditeur=GF|année=2008|année d'origine=1900|page=131|ISBN=978-2-0807-1214-1|partie=Livre deuxième|section=III. Comment le miroir des nymphes devint celui des jeunes filles}}
 
== Articles connexes ==
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