« Suicide » : différence entre les versions
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Le '''[[w:suicide|suicide]]''' (du latin ''sui caedere'', se tuer soi-même) est l'acte délibéré de mettre fin à sa propre vie.
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{{citation|citation=L'eau est ''l'élément'' de la mort jeune et belle, de la mort fleurie, et, dans les drames de la vie et de la littérature, elle est ''l'élément'' de la mort sans orgueil ni vengeance, du suicide masochiste.}}{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1993|année d'origine=1942|page=98|partie=V|chapitre=III Le complexe de Caron, le complexe d'Ophélie|ISBN=978-2-253-06100-7}}▼
{{Citation|citation=Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est qu'au-dessous de toutes les fenêtres par lesquelles il peut vous prendre fantaisie de vous jeter, d'aimables lutins tendent aux quatre points cardinaux le triste drap de l'amour.}} ▼
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=132|partie=32|ISBN=2-07-032917-8}}▼
=== [[Albert Camus]] ===
{{citation|Il n'y a qu'un problème philosophique vraiment sérieux : c'est le suicide. Juger que la vie vaut ou ne vaut pas d'être vécue, c'est répondre à la question fondamentale de la philosophie.}}
{{Réf Livre|titre=Le mythe de Sisyphe|auteur=[[Albert Camus]]|éditeur=Gallimard|Collection=Folio essais|année=2005|page=17|ISBN=2-07-032288-2}}
{{citation|Ce n'est pas la peine de se tuer, puisqu'on se tue toujours trop tard.}}
{{Réf Livre|titre=De l'inconvénient d'être né|auteur=[[Emil Cioran]]|partie=II|éditeur=Gallimard|Collection=Folio essais|année=2006|page=43|ISBN=2-07-032448-6}}
===
==== [[Joyce Mansour]], ''Funéraire comme une attente à vie'', 1964 ====▼
{{Citation|citation=<poem>L'édifice en ciment▼
D'une belle et chaude journée d'août▼
Le réveil des caïmans entre les jacinthes d'eau▼
L'image fuit le jour et son précieux suicide▼
Il enduit son museau de vase incolore▼
Les berges de la Seine n'entraînent plus ma chute▼
Et les papilles de ta langue▼
Silence sur le calme plat▼
Flocons goémons spasmes verticales▼
Colorent mes nuits de malaises indéfinissables.</poem>}} {{Réf Article|titre=Funéraire comme une attente à vie|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=80}}▼
▲==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
{{Citation|citation=Avec la musique j'ai lié partie pour une seconde seulement et maintenant je ne sais plus que penser du suicide car, si je veux me séparer de moi-même, la sortie est de ce côté et, j'ajoute malicieusement : l'entrée, la rentrée de cet autre côté.}} ▼
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=33|partie=2|ISBN=2-07-032917-8}}▼
▲{{Citation|citation=Ce qu'il faut que vous sachiez, c'est qu'au-dessous de toutes les fenêtres par lesquelles il peut vous prendre fantaisie de vous jeter, d'aimables lutins tendent aux quatre points cardinaux le triste drap de l'amour.}}
▲{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=132|partie=32|ISBN=2-07-032917-8}}
{{citation|citation=La vie n'allait pas assez vite en moi, je l'accélère. La courbe mollissait, je la redresse. Je suis un homme. Je suis maître de ma peau, je le prouve. [...] Un revolver, c'est solide, c'est en acier. C'est un objet. Se heurter enfin à l'objet.}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu follet|auteur=[[Pierre Drieu La Rochelle]]|éditeur=Gallimard|année=1967|page=178|année d'origine=1931|collection=Le livre de poche}}
===Orhan Pamuk===
==== [[Boris Vian]], ''L'écume des jours'', 1947 ====▼
{{citation
|citation=Si on savait exactement pourquoi on se suicidait, si on pouvait en formuler clairement la raison, on ne se suiciderait pas.
}}
{{Réf Livre|titre=Neige
|auteur=Orhan Pamuk
|éditeur=Folio
|année=2005
|page=579
|chapitre=14
|ISBN=978-2-07-034454-3
|traducteur=Jean-François Pérouse
|année d'origine=2002
}}
=== [[Platon]], ''[[w:Phédon|Phédon]]'' ===▼
{{citation|citation={{personnage|Socrate}} à {{personnage|Cébès}} : Il ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.}}▼
{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon|auteur=[[Platon]]|éditeur=Garnier-Flammarion|année=1965|page=110|traducteur=Émile Chambry}}▼
{{citation|citation=<poem>La souris écarta les mâchoires du chat et fourra sa tête entre les dents aiguës. Elle la retira presque aussitôt.
— Dis donc, dit-elle, tu as mangé du requin, ce matin ?
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{{Réf Livre|titre=L'écume des jours|auteur=[[Boris Vian]]|éditeur=Pauvert|année=1963|année d'origine=1947|page=215|section=LXVIII.|ISBN=2-7202-1311-02}}
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{{citation|citation=Il vaut mieux brûler franchement que s'éteindre à petit feu.
|original=It's better to burn out than to fade away.
|langue=en}}
{{Réf Chanson|titre=[[w:Hey Hey, My My (chanson)|My My, Hey Hey (Out of the Blue)]]|auteur=Neil Young et Jeff Blackburn|interprète=Neil Young|album=[[w:Rust Never Sleeps|Rust Never Sleeps]]|date=1979|label=Reprise Records|traducteur=Wikiquote}}
▲=== [[Platon]], ''[[w:Phédon|Phédon]]'' ===
▲{{citation|citation={{personnage|Socrate}} à {{personnage|Cébès}} : Il ne faut pas se tuer avant que Dieu nous en impose la nécessité, comme il le fait aujourd'hui pour moi.}}
▲{{Réf Livre|titre=Apologie de Socrate - Criton - Phédon|auteur=[[Platon]]|éditeur=Garnier-Flammarion|année=1965|page=110|traducteur=Émile Chambry}}
▲{{citation|citation=L'eau est ''l'élément'' de la mort jeune et belle, de la mort fleurie, et, dans les drames de la vie et de la littérature, elle est ''l'élément'' de la mort sans orgueil ni vengeance, du suicide masochiste.}}{{Réf Livre|titre=L'eau et les rêves — Essai sur l'imagination de la matière|auteur=[[Gaston Bachelard]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Biblio Essais|année=1993|année d'origine=1942|page=98|partie=V|chapitre=III Le complexe de Caron, le complexe d'Ophélie|ISBN=978-2-253-06100-7}}
== Psychologie ==
=== Catherine Azoulay
{{citation|citation=Reydellet (1996) suit cette réflexion lorsqu'il étudie le cas Schreber sous l'angle des tentatives de suicide qui s'effacent au fur et à mesure de l'éclosion délirante, faisant dire à l'auteur que « le suicidant se tue pour éviter la mort psychique » et que dans ce contexte, le suicide advient « par incapacité de tenir un fonctionnement psychotique ou de construire une psychose ».}}
{{Réf Livre|titre=Processus de la schizophrénie|auteur=Catherine Azoulay/Catherine Chabert/Jean Gortais/Philippe Jeammet|éditeur=Dunod|collection=Psycho Sup|année=2002|année d'origine=2002|page=97|section=1. Formes et caractéristiques de la schizophrénie|chapitre=II « Approche psycho-pathologique et clinique de la schizophrénie (Catherine Azoulay) »|ISBN=2-10-004780-9}}
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{{citation|citation=Au cas où la pensée délirante ne pourrait éclore, les possibilités d'évolution se résument à trois autres choix : la solution du suicide renvoyant à la mort réelle ; l'éclosion d'un autisme infantile renvoyant au désinvestissement objectal ; ou la fuite de toute pensée, de tout désir qui renverrait au conflit source de souffrance, ce qui peut s'apparenter à la mort psychique.}}
{{Réf Livre|titre=Processus de la schizophrénie|auteur=Catherine Azoulay/Catherine Chabert/Jean Gortais/Philippe Jeammet|éditeur=Dunod|collection=Psycho Sup|année=2002|année d'origine=2002|page=97|section=1. Formes et caractéristiques de la schizophrénie|chapitre=II « Approche psycho-pathologique et clinique de la schizophrénie (Catherine Azoulay) »|ISBN=2-10-004780-9}}
==Citations à revoir, déplacer etc...==
▲{{Citation|citation=<poem>L'édifice en ciment
▲D'une belle et chaude journée d'août
▲Le réveil des caïmans entre les jacinthes d'eau
▲L'image fuit le jour et son précieux suicide
▲Il enduit son museau de vase incolore
▲Les berges de la Seine n'entraînent plus ma chute
▲Et les papilles de ta langue
▲Silence sur le calme plat
▲Flocons goémons spasmes verticales
▲Colorent mes nuits de malaises indéfinissables.</poem>}} {{Réf Article|titre=Funéraire comme une attente à vie|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=80}}
===André Breton===
▲{{Citation|citation=Avec la musique j'ai lié partie pour une seconde seulement et maintenant je ne sais plus que penser du suicide car, si je veux me séparer de moi-même, la sortie est de ce côté et, j'ajoute malicieusement : l'entrée, la rentrée de cet autre côté.}}
▲{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=33|partie=2|ISBN=2-07-032917-8}}
{{interprojet|w=Suicide}}
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