« Tendresse » : différence entre les versions

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Elles orchestrent à elles seules cette généreuse synthèse. Se succédant régulièrement — imbriquées l'une dans l'autre — mouvement de l'amour.</poem>|précisions=Réponse de Jacques Abeille à l'interrogation suivante : ''Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ?'' — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste ''La Brèche'' en décembre 1964.}} {{Réf Article|titre=Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques|auteur=[[Jacques Abeille]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=84}}
 
 
==== [[Gérard de Nerval]], ''Les Filles du feu'', 1834 ====
''' Sylvie '''
{{citation|citation=Une surprise avait été arrangée par les ordonnateurs de la fête. A la fin du repas, on vit s'envoler du fond de la vaste corbeille un cygne sauvage, jusque-là captif sous les fleurs, qui de ses fortes ailes, soulevant des lacis de guirlandes et de couronnes, finit par les disperser de tous côtés. Pendant qu'il s'élançait joyeux vers les dernières lueurs du soleil, nous rattrapions au hasard les couronnes, dont chacun paraît aussitôt le front de sa voisine. J'eus le bonheur de saisir une des plus belles, et Sylvie souriante se laissa embrasser cette fois plus tendrement que l'autre.}}{{Réf Livre|titre=Les Filles du feu|auteur=[[Gérard de Nerval]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1997|année d'origine=1834|page=118|partie=''Sylvie — Souvenir du valois''|section=IV. Un voyage à Cythère|ISBN=2-8771-4348-1}}