« Georges Jacques Danton » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 7 :
 
 
Une guerre civile serait, à coup sûr, la suite de notre résistance, et c'est ce que cherchent nos ennemis pour opérer une contre-révolution. Renversons leurs détestables projets ; ne nous servons pas d'autres armes que de celles de la raison : que les gardes ne soient même pas doublées et qu'une députation à l'assemblée nationale lui porte cette preuve de notre patriotisme et de notre zèle à faire les décrets bienfaisants par lesquels en réhabilitant le citoyen dans ses droits, elle a mis sa liberté individuelle sous la sauvegarde de la loi.
Le district des Cordeliers ne peut refuser à M. de Lafayette sans injustice les éloges que méritent son zèle, son patriotisme et sa franchise ; mais il croit devoir dire à ses frères de Saint-Germain l'Auxerrois, qu'il convient enfin de parler le langage qui convient à des hommes libres, de bannir toutes expressions qui sentiraient la flatterie.
 
* Contre la résistance par la force à un ordre d'arrestation de Marat au district des Cordeliers, 22 janvier 1790
 
{{Réf Livre|titre=Discours de Danton, édition critique
|auteur=André Fribourg (''Société de l'Histoire de la Révolution française'')
|éditeur=Edouard Cornely
|année=1910
|page=42
}}
 
 
Le district des Cordeliers ne peutpouvait refuser à M. de Lafayette sans injustice les éloges que méritent son zèle, son patriotisme et sa franchise ; mais il croit devoir dire à ses frères de Saint-Germain l'Auxerrois, qu'il convientest temps enfin de parler le langage qui convient à des hommes libres, de bannir toutes expressions qui sentiraient la flatterie.
 
* A propos de certains éloges excessifs de Lafayette, 29 mai 1790
Ligne 92 ⟶ 104 :
 
{{citation|citation=Je vous prouverai les dangers de cette guerre. Je vous donnerai les développements de cette coalition. Je vous ferai voir ce La Fayette que j'ai démasqué dans votre présence.
|précisions=Discours prononcé au club des Jacobins sur la guerre, 14 décembre 1791.
}}
{{Réf Livre|titre=Maximilien de Robespierre
Ligne 129 ⟶ 141 :
 
{{citation|La nature m'a donné en partage les formes athlétiques, et la physionomie âpre de la liberté.}}
{{Réf Article|titre=Discours prononcé par Danton lors de son installation en tant que substitut procureur de la commune de Paris, 20 janvier 1792.(1)
|auteur=Georges Danton
|publication=[[w:Révolutions de Paris|Révolutions de Paris]]
Ligne 271 ⟶ 283 :
 
{{citation|citation=Je ne suis point de cette foule d'hommes d’État qui ignorent qu'on ne compose pas avec les tyrans, qui ignorent qu'on ne frappe les rois qu'à la tête, qui ignorent qu'on ne doit rien attendre de ceux de l'Europe que par la force de nos armes ! Je vote la mort du tyran.
|précision=Opinion sur la peine à infliger à Louis XVI dans le procès du roi, 16 janvier 1793.
}}
{{Réf Livre|titre=Danton