« Œil » : différence entre les versions

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De son regard scintillant il perçait les formes rondelettes, souillait les claires tuniques, caressait les plaies et cela aussi longtemps que le supportaient ses nerfs, sans procéder au moindre échange de sang, sans même se soucier de l'ablation de l'hymen, jusqu'à ce que sa victime s'égare totalement, tremble devant lui et se convulse, nue, avide de se laisser dévorer par ces yeux infatigables.</poem>}}
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=48}}
 
 
 
{{citation|citation=<poem>Cent fois par jour il relança sa mouche en l'air, comme il savait faire, en quête d'une idée de distractions nouvelles mais sans résultat, jusqu'au jour où son oeil droit vit briller le reflet de la mer dans l'azur. Le réveil du désir fut immédiat. Il aspira à être vague, poisson, eau. Il voulut être dune, écume, algue. À dos d'homme par-dessus les montagnes et les plaines, les villageois le transportèrent jusqu'à la plage lointaine. Ils arrivèrent au but très amoindris après un mois de marche forcée. Sans perdre son temps en remerciements, Dolman immergea son cerveau hagard dans les flots. Selon son voeu il devint mer, algue, poisson ; il noya son spleen dans la gelée mouvementée et dès lors paressa sous la lune tel une baleine, lavé de toute nostalgie terrestre.
Cette époque heureuse ne dura guère.</poem>}}
{{Réf Article|titre=Dolman le maléfique|auteur=[[Joyce Mansour]]|publication=La Brèche|numéro=1|date=Octobre 1961|page=50}}
 
=== Récit de voyage ===
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