« François Rabelais » : différence entre les versions

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→‎Cinquième Livre : ajout citation
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citation=À luy ont succedé certains Caputions nous deffendant les febves, c'est à dire, livres de pantagruelisme, et à l'imitation de Philoxenus et Gnato Siciliens anciens architectes de leur monachale et ventrale volupté, lesquels en plains banquets lors qu'estoient les frians morceaux servis crachoient sur la viande affin que par horreur autres que n'en mangent. Ainsi ceste hideuse morveuse catherreuse vermoluë cagotaille en public et privé deteste ces livres frians, et dessus vilainement crachent par leur impudence.
| langue = fr
| original = Certains porteurs de capuchons lui ont succédé en interdisant les fèves, c'est-à-dire les livres de pantagruélisme, et à l'imitation des Siciliens Philoxene et Gnato, anciens architectes de leur monachale et ventrale volupté , qui crachaient sur la viande lorsqu'étaient servis les morceaux de choix afin que les autres n'en mangent par dégoût. Ainsi, cette hideuse, morveuse et catharrheuse cagotaille vermoulue déteste ces livres succulents, en public et en privé, et crache vilainement dessus avec de impudence.
|précisions = C'est à Pytaghore que les « porteurs de capuchons » succèdent. En effet, celui-ci et ses disciples, s'interdisaient de mangers les fèves parce qu'ils considéraient qu'elle contiendrait l'âme des morts. L'anecdote du crachat de Pihiloxene et de Gnato est tirée de Plutarque.
}}
{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=726|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|section=Prologue }}
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=786|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XXV, « Comment nous descendismes en l'Isle d'Odes, en laquelle les chemins cheminent » }}
 
{{citation|
citation={{personnage|Bacbuc}}<br/>Icy de mesmes beuvans de ceste liqueur mirifique sentirez goust de tel vin, comme l'aurez imaginé. Or imaginez, et beuvez.
| langue = fr
| original = De même, buvant de cette liqueur mirifique, vous sentirez le le goût du vin tel que vous l'aurez imaginé. Donc imaginez, et buvez.
}}
{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=829|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XLII, Comment l'eau de la fontaine rendoit goust de vin, selon l'imagination des beuvans}}
 
 
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{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=834|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XXV, « Comment Bacbuc interprete le mot de la Bouteille » }}
 
{{citation|
citation=Vos Philosophes qui se complaignent toutes choses estre par les anciens escriptes, rien ne leur estre laissé de nouveau à inventer, ont tort trop evident. Ce que du ciel vous apparoist, et appelez Phenomenes, ce que la terre vous exhibe, ce que la mer et autres fleuves contiennent, n'est comparable à ce qui est en terre caché.
| langue = fr
| original = Vos savants qui se plaignent que toutes choses sont écrites par les Anciens, qu'il ne reste rien de nouveau à inventer, ont bien évidemment tort. Ce qui vous apparait du ciel, et nommez phénomènes, ce que la terre vous exhibe, ce que la mer et autres fleuves contiennent, n'est pas comparable à ce qui est caché dans la terre.
}}
{{Réf Livre |auteur=Rabelais|page=840|année=1994|année d'origine=1564|éditeur=Gallimard|titre=Œuvres complètes|chapitre=XLVI, Comment Panurge et les autres Rithment, par fureur poëtique}}
 
== Citations sur Rabelais ==