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Le terme '''{{w|herbe}}''', dans une acception large, est utilisé pour désigner toute plante annuelle ou vivace de couleur verte.
 
== Littérature ==
 
=== Critique ===
==== Giovanni Macchia, ''[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]'' — Europe n°775-776, 1993 ====
{{citation|citation=Après la première grande tentative d'interprétation proposée par [[Charles-Augustin Sainte-Beuve|Sainte-Beuve]], dont la mesure se trouvait dans un jeu de reconnaissances et de repentirs, on vit s'esquisser un processus de mythification de l'écrivain, où la raison critique s'éclipsait tandis qu'étaient exaltés des motifs irrationnels, presque mystiques : le mystère d'une créativité qui loge dans une tournure, une phrase, une page, et qui de cette page se transmet à l'oeuvre et à l'homme qui l'a composée, de même qu'un brin d'herbe contient le miracle de l'entière création.}}
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=== Manifeste ===
==== [[André Breton]], in ''La Révolution surréaliste'' n°9-10, 1927 ====
{{citation|citation=C'est à trop juste titre que Masson se méfie de l'art où plus que partout ailleurs les pièges se déplacent dans l'herbe et où les pas de tout être qui tient à rester libre ou à n'aliéner sa liberté qu'à bon escient, sont comptés.}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=191|chapitre=Témoignages et documents|section=[[André Breton]], in ''La Révolution surréaliste'', n°9-10|ISBN=2-07-053140-6}}
 
 
=== Nouvelle ===
==== [[Renée Vivien]], ''La Dame à la Louve'', 1904 ====
''' La Soif ricane '''
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{{Réf Livre|titre=La Dame à la Louve|auteur=[[Renée Vivien]]|éditeur=Alphonse Lemaire|année=1904|page=26|section=La Soif ricane}}
 
 
=== Poésie ===
=== Prose poétique ===
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
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=== Roman ===
 
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=<poem>Lorsqu’il lui avait parlé du sloughi tremblant, n’avait-il pas deviné de quelles analogies naturelles l’actrice tirait les puissances d’expression qui émerveillaient les poètes et les peuples ? C’était parce qu’elle avait retrouvé le sens dionysiaque de la nature naturante, l’antique ferveur des énergies instinctives et créatrices, l’enthousiasme du dieu multiforme émergé de la fermentation de tous les sucs, c’était pour cela qu’elle apparaissait au théâtre si nouvelle et si grande. Quelquefois, elle avait cru sentir en elle-même l’imminence de ce prodige qui faisait se gonfler d’un lait divin le sein des Ménades à l’approche des petites panthères avides de nourriture.
Elle était là, debout sur l’herbe, agile et fauve comme le lévrier favori, pleine du souvenir confus d’une lointaine origine, vivante et désireuse de vivre sans mesure pendant l’heure brève qui lui était concédée. Elles étaient évanouies, les molles vapeurs des larmes ; tombées, les aspirations douloureuses vers la bonté et le renoncement, disparues, toutes les grises mélancolies du jardin abandonné. La présence de l’animateur élargissait l’espace, changeait le temps, accélérait le battement du cœur, multipliait la faculté de jouir, créait une fois encore le fantôme d’une fête magnifique. Elle était une fois encore telle qu’il voulait la façonner, oublieuse des misères et des craintes, guérie de tout mal triste, créature de chair qui vibrait dans le jour, dans la chaleur, dans le parfum, dans les jeux des apparences, prête à traverser avec lui les plaines évoquées et les dunes et les déserts dans la furie des poursuites, à s’enivrer de cette ivresse, à se réjouir au spectacle du courage, de l’astuce, des proies sanglantes.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=731|chapitre=II. L'empire du silence}}
 
==== [[James Joyce]], ''[[w:Ulysse (roman)|Ulysse]]'', 1922 ====
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{{citation|Mais quelle est donc cette herbe d'énigme, tour à tour celle du boisement et du déboisement total, ce feuillage du mimosa de tes yeux ? Le bruit court, plus léger qu'une onde sur elle, que c'est la ''sensitive''.}}
{{Réf Livre|page=120|référence=L'Amour fou/Gallimard-Folio}}
 
==Citations à revoir, déplacer etc...==
 
 
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