« Courage » : différence entre les versions

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{{àen recyclercours.CM}}}}
Le '''{{w|courage}}''' (étymologiquement l'[[wikt:action|action]] du [[cœur]]) est un trait de caractère qui désigne la capacité à surmonter la {{w|peur}} pour faire face à un {{w|danger}}. Le terme peut aussi être employé pour exprimer l'{{w|endurance}}, notamment à l'égard de la {{w|douleur}}.
 
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== Littérature ==
 
=== Nouvelle ===
=== Roman ===
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1866 ====
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{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=272|partie=Quatrième partie|chapitre=XXIII|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
 
==== [[Gabriele D'Annunzio]], ''Le Feu'', 1900 ====
{{Citation|citation=<poem>Lorsqu’il lui avait parlé du sloughi tremblant, n’avait-il pas deviné de quelles analogies naturelles l’actrice tirait les puissances d’expression qui émerveillaient les poètes et les peuples ? C’était parce qu’elle avait retrouvé le sens dionysiaque de la nature naturante, l’antique ferveur des énergies instinctives et créatrices, l’enthousiasme du dieu multiforme émergé de la fermentation de tous les sucs, c’était pour cela qu’elle apparaissait au théâtre si nouvelle et si grande. Quelquefois, elle avait cru sentir en elle-même l’imminence de ce prodige qui faisait se gonfler d’un lait divin le sein des Ménades à l’approche des petites panthères avides de nourriture.
Elle était là, debout sur l’herbe, agile et fauve comme le lévrier favori, pleine du souvenir confus d’une lointaine origine, vivante et désireuse de vivre sans mesure pendant l’heure brève qui lui était concédée. Elles étaient évanouies, les molles vapeurs des larmes ; tombées, les aspirations douloureuses vers la bonté et le renoncement, disparues, toutes les grises mélancolies du jardin abandonné. La présence de l’animateur élargissait l’espace, changeait le temps, accélérait le battement du cœur, multipliait la faculté de jouir, créait une fois encore le fantôme d’une fête magnifique. Elle était une fois encore telle qu’il voulait la façonner, oublieuse des misères et des craintes, guérie de tout mal triste, créature de chair qui vibrait dans le jour, dans la chaleur, dans le parfum, dans les jeux des apparences, prête à traverser avec lui les plaines évoquées et les dunes et les déserts dans la furie des poursuites, à s’enivrer de cette ivresse, à se réjouir au spectacle du courage, de l’astuce, des proies sanglantes.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Le Feu|auteur=[[Gabriele D'Annunzio]]|éditeur=La Revue de Paris|Traducteur=Georges Hérelle|année=1900|page=731|chapitre=II. L'empire du silence}}
 
==== [[Marguerite Yourcenar]], ''[[Marguerite Yourcenar#Alexis ou le Traité du Vain Combat|Alexis ou le Traité du Vain Combat]]'', 1929 ====
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{{Réf Livre|titre=Les Catilinaires|auteur=Amélie Nothomb|éditeur=Albin Michel|année=2011|année d'origine=1995|page=148|ISBN=978-2-253-14170-9}}
 
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== ''Littérature'', Enquête — ''Pourquoi écrivez-vous ?'', 1920 ====
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{{citation|citation=[ [[Carl Gustav Jung|Jung] ]] nous apprend dans ses ''Souvenirs'' que, désorienté par la privation du guide qu'avait été [[Sigmund Freud|Freud]], il traversa alors une période de tourments intérieurs où il connut l'angoisse d'avoir à faire face, seul, à ses démons. Rêves et « visions » le hantèrent ; il se crut un instant menacé par la psychose. Il aura désormais, par expérience personnelle, ce qu'il dit quand il parle du courage nécessaire à la « confrontation avec l'inconscient ».}}
{{Réf Livre|titre=L'Oeuvre de [[Carl Gustav Jung|Jung]] et la psychologie complexe|auteur=[[Charles Baudouin]]|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2002|année d'origine=1963|page=16|partie=Introduction|chapitre=|section=''Maître (1913)''|ISBN=2-228-89570-97}}
 
==Citations à revoir, déplacer etc..==
 
{{autres projets|w=Courage}}