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==== Philippe Berthier sur ''[[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]]'' ====
== Psychanalyse ==
{{citation|citation=La métaphore ornithologique s'impose : encagé, l'écrivain envie les moineaux, qui fréquentent même les cours de prison et se posent avec autant d'insouciance sur la guillotine que sur le rosier ; avec une cruelle ironie, il salue les acquis de Juillet : « Comme nous sommes libres maintenant ! comme j'étais libre surtout à ma fenêtre, témoin ce bon gendarme en faction au bas de mon escalier et qui se préparait à me tirer au vol s'il m'eût poussé des ailes ! »|précisions=Il est ici question de [[François-René de Chateaubriand|Chateaubriand]] et de son incarcération.}}
{{Réf Article|titre=Les prisons du poète|auteur=Philippe Berthier|publication=Chateaubriand — Revue Littéraire Europe|numéro=775-776|page=71|date=Novembre-décembre 1993|ISSN=0014-2751}}
 
{{citation
|citation=Derrière ces hauts murs, à travers la loi du silence et le travail forcé, les détenus étaient comme des enterrés vivants. Ils n'avaient droit qu'à la lettre mensuelle avec menace permanente de sa suppression, une lettre de dix lignes, sur papier de la centrale, frappé de la devise: "Liberté-Égalité-Fraternité", car le sceau de la République est partout là où il n'y a plus de liberté, où l'inégalité est féroce et où la fraternité n'a pas d'usage.
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos de son séjour en prison.}}
{{Réf Livre
|titre=Le rêveur casqué
|auteur=Christian de La Mazière
|éditeur=Éditions Robert Laffont
|année=1972
|page=266
|chapitre=III, l'heure de vérité
|section=2ème partie}}
 
{{citation
|citation=Mais cette claustration, c'était tout autant, une protection fabuleuse. Nous nous y blottissions comme la tortue dans sa carapace. Quand on est prisonnier, on est intouchable, les vagues du dehors viennent mourir au pied des murailles. On attend, on se dit que les événements qui nous ont conduits là sont en train de s'apaiser, de s'effacer, qu'un beau jour, ce sera fini - comme si l'on pouvait sortir en laissant sa mémoire derrière soi... L'Histoire nous avait mis en convalescence. On n'en bougerait pas.
|original=
|langue=fr
|précisions=A propos de son séjour en prison.}}
{{Réf Livre
|titre=Le rêveur casqué
|auteur=Christian de La Mazière
|éditeur=Éditions Robert Laffont
|année=1972
|page=298
|chapitre=IV, Au clocher de Clairvaux
|section=2ème partie}}
 
====Edward Bunker====
{{citation|A trop délirer sur l'extérieur, sans raison, le prisonnier devient fou à lier.}}
{{réf livre|titre=La bête contre les murs
|auteur=Edward Bunker
|page=63
|année=2001
|éditeur=Payot}}
 
{{citation|Car après quelques années passées en prison, on se trouve aussi oublié du monde qu'un homme sous terre dans son cercueil.}}
{{réf livre|titre=La bête contre les murs
|auteur=Edward Bunker
|page=64
|année=2001
|éditeur=Payot}}
 
{{citation|Tout ce que possède un homme en prison, c'est son nom parmi ses pairs.}}
{{réf livre|titre=La bête contre les murs
|auteur=Edward Bunker
|page=165
|année=2001
|éditeur=Payot}}
 
====Michel Foucault====
{{citation|L'âme est la prison du corps.}}
{{Réf Livre|titre=Surveiller et punir|auteur=Michel Foucault|éditeur=Gallimard|année=1975|page=34}}