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Premier tri des citations
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La '''{{w|ville}}''' s'apparente à une agglomération relativement importante et dont les habitants ont des activités professionnelles diversifiées, notamment dans le domaine tertiaire.
{{en cours.CM}}
== Urbanisme ==
=== [[Kevin Lynch]], ''L'Image de la cité'', 1960 ===
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== Littérature ==
=== Critique ===
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ====
''' Introduction '''
{{citation|citation=Allez en forêt saisir le midi frémissant des clairières ; découvrez le minuit des carrières à l'abandon, des plages retirées où s'enjolivent de lune les menues alluvions déposées par le flot ; explorez les gares, les passages, les souterrains des grandes villes, les maisons closes comme des confitures de velours en pots de miroir, les salles de jeu, les foires à la brocante, les théâtre vieillis ; parcourez les gorges des torrents polies et dures telles que des chevaux cabrés, les grottes, les chemins de planches jetés aux marécages ; tant de choses qu'à moins de les voir en aveugle on doit regarder jusqu'à se brûler ou se crever les yeux, et tous les ricanements des bonshommes, toutes les ordonnances de leurs clergés ou de leurs polices, ne pourront plus rien contre l'innocence farouche d'un univers enfin déchaîné.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=11|section=Introduction|ISBN=2-07-071990-1}}
 
=== Écrit intime ===
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=Hautes maisons (jusqu'à treize étages), ruelles des plus étroites dans la vieille ville. Fraîches et malodorantes. Le soir, occupées par une foule compacte. De jour, davantage par la jeunesse. Langes flottant dans l'air comme autant de drapeaux dans une ville pavoisée. Cordes tendues entre les fenêtres qui se font face. De jour, soleil ardent sur ces ruelles, reflets métalliques de la mer là en bas, afflux de lumière de toute part ; éblouissements. A quoi s'ajoutent les résonances d'un orgue de Babarie, pittoresque métier. Tout autour, ronde d'enfants. Le théâtre dans la réalité. Emporté avec moi assez de mélancolie par-delà le Saint-Gothard. L'influence de Dionysos sur moi n'est pas si simple.|précisions=A propos de Gênes.}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=74|section=Journal II|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
=== Poésie ===
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' Revenir dans une ville '''
{{Citation|citation=Revenir dans une ville de velours et de porcelaine, les fenêtres seront des vases où les fleurs, qui auront quitté la terre, montreront la lumière telle qu'elle est.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=123|partie=Nouveaux poèmes|section=Revenir dans une ville|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
{{Citation|citation=Voir le silence, lui donner un baiser sur les lèvres et les toits de la ville seront de beaux oiseaux mélancoliques, aux ailes décharnées.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=123|partie=Nouveaux poèmes|section=Revenir dans une ville|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
=== Prose poétique ===
==== [[Charles Baudelaire]], ''Petits poèmes en prose'', 1869 ====
''' Un plaisant '''
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{{Réf Livre|titre=Le Spleen de Paris|auteur=[[Charles Baudelaire]]|éditeur=Maxi-Livres|collection=Maxi-Poche Classiques Français|année=1995|année d'origine=1869|page=16|section=IV. Un plaisant|ISBN=2-87714-226-4}}
 
==== [[Claude Debussy]] ====
{{citation|Mais voici bien autre chose. Descendons un peu plus bas. Contemplons un de ces êtres mystérieux, vivant, pour ainsi dire, des déjections des grandes villes ; car il y a de singuliers métiers, le nombre en est immense. J'ai quelquefois pensé avec terreur qu'il y avait des métiers qui ne comportaient aucune joie, des métiers sans plaisir, des fatigues sans soulagement, des douleurs sans compensation, je me trompais. Voici un homme chargé de ramasser les débris d'une journée de la capitale. Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'elle a dédaigné, tout ce qu'elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaum des rebuts. Il fait un triage, un choix intelligent ; il ramasse, comme un avare un trésor, les ordures qui, remâchées par la divinité de l'Industrie, deviendront des objets d'utilité ou de jouissance.}}
{{citation|citation=Il me fallut quitter cette joie tranquille [de la campagne] et revenir, poussé par cette superstition des villes qui fait que tant d'hommes aiment encore mieux y être broyés que de ne pas faire partie de ce « mouvement » dont ils sont d'ailleurs les douloureux et inconscients rouages.}}
{{Réf Livre|titre=Petits poèmes en prose – Les Paradis artificiels|auteur=[[Charles Baudelaire]]|éditeur=Michel Levy Frères|année=1869|page=357-358|s=Petits Poèmes en prose}}
{{Réf Livre|titre=Monsieur Croche et autres écrits|auteur=[[Claude Debussy]]|éditeur=Gallimard|année=1987|page=54-55|année d'origine=1901-1914}}
 
== Philosophie ==
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
==== [[Friedrich Nietzsche]]====
{{Citation|citation=Nous sommes les prisonniers de l'orgie mécanique qui se poursuit dans la terre, car nous avons creusé des mines, des souterrains par lesquels nous nous introduisons en bande sous les villes que nous voulons faire sauter.}}
{{citation|citation=<poem>J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=48|partie=7|ISBN=2-07-032917-8}}
}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|année=1885|page=72|partie=I|chapitre=« De la chasteté »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
==== [[LouisAlbert AragonCaraco]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
{{citation|Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. Chacune est devenue le carrefour de la rumeur et du relent, chacune devenant un chaos d'édifices, où nous nous entassons par millions, en perdant nos raisons de vivre.}}
{{citation|citation=La nuit de nos villes ne ressemble plus à cette clameur des chiens des ténèbres latines, ni à la chauve-souris du Moyen Age, ni à cette image des douleurs qui est la nuit de la Renaissance. C'est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|Collection=Amers|année=1999|page=9|ISBN=2-8251-0989-4}}
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=162|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=juin|jour=27|commentaire=|}}
 
==Citations à revoir, déplacer etc...==
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
 
==== [[André Pieyre de Mandiargues]], ''Le Musée noir'', 1924 ====
''' Introduction '''
{{citation|citation=Allez en forêt saisir le midi frémissant des clairières ; découvrez le minuit des carrières à l'abandon, des plages retirées où s'enjolivent de lune les menues alluvions déposées par le flot ; explorez les gares, les passages, les souterrains des grandes villes, les maisons closes comme des confitures de velours en pots de miroir, les salles de jeu, les foires à la brocante, les théâtre vieillis ; parcourez les gorges des torrents polies et dures telles que des chevaux cabrés, les grottes, les chemins de planches jetés aux marécages ; tant de choses qu'à moins de les voir en aveugle on doit regarder jusqu'à se brûler ou se crever les yeux, et tous les ricanements des bonshommes, toutes les ordonnances de leurs clergés ou de leurs polices, ne pourront plus rien contre l'innocence farouche d'un univers enfin déchaîné.}}
{{Réf Livre|titre=Le Musée noir|auteur=[[André Pieyre de Mandiargues]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1946|page=11|section=Introduction|ISBN=2-07-071990-1}}
 
==== [[Jean Malrieu]], ''Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques'', 1964 ====
{{Citation|citation=Les yeux ouverts, les yeux fermés, je vois, je sais. A l'heure où le désir s'échappe comme d'un loup qui couvre mon visage, cette femme nue au coin du bois anonyme et violée et précise et familière, est-ce celle sublimée et subtile qui s'avance et grandit et me choisit et me livre et me délivre dans la lumière oblique de ce qui est plus que ma vie ? Elle se détache et se confond avec celle qui habite entre mes bras. La meilleure. La révélée. La femme est flamme. Elle est nue comme une amande. Il y a des champs d'ivoire dans l'amour. Elle est chaste comme je suis chaste : un scandale d'innocence. C'est toujours l'âge du premier amour. Et voici que je tremble. Tout est chair. Sexe de l'iode, des lèvres, des sacs à fermoir, des rives, des rivages de ce lac calme où nous prenons dimensions. Si j'ouvre les yeux, je suis nageur qui fait provision d'oxygène pour mieux plonger dans le délire. Je me rassure, j'étais seul. Soudain, je suis tous. Je dois fonder quelque ville, quelque part. Puis la respiration devient broussaille. Je rejoins le réel, l'imaginaire, la mort attelée dans le dos.|précisions=Réponse de [[Jean Malrieu]] à l'interrogation suivante : ''Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ?'' — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste ''La Brèche'' en décembre 1964.}} {{Réf Article|titre=Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques|auteur=[[Jean Malrieu]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=92}}
 
==== [[Robert Desnos]], ''La liberté ou l'amour !'', 1927 ====
{{citation|citation=Les membres du club aiment la mer. L’odeur phosphorée qui s’en dégage les grise et, parmi les débris des grèves, épaves de navires, arêtes de poissons, reliquats de villes submergées, ils retrouvent l’atmosphère de l’amour et ce halètement qui, à la même heure, témoigne à notre oreille de l’existence réelle d’un imaginaire, pêle-mêle avec le crissement particulier du varech qui se dessèche, les émanations de ce magnifique aphrodisiaque l’ambre marine, et le clapotis des vagues blanches contre le sexe et les cuisses des baigneuses au moment précis où, atteignant enfin leur ceinture, elles plaquent le maillot contre la chair.|précisions=Il est ici question du Club des Buveurs de Sperme.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour !|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1927|page=69|section=VII. Révélation du monde|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
==== [[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926 ====
=== Roman ===
{{citation|citation=La nuit de nos villes ne ressemble plus à cette clameur des chiens des ténèbres latines, ni à la chauve-souris du Moyen Age, ni à cette image des douleurs qui est la nuit de la Renaissance. C'est un monstre immense de tôle, percé mille fois de couteaux.}}
== Médias ==
{{Réf Livre|titre=Les surréalistes — Une génération entre le rêve et l'action|auteur=Jean-Luc Rispail|éditeur=Gallimard|collection=Découverte Gallimard Littérature|année=2000|année d'origine=1991|page=162|chapitre=Témoignages et documents|section=[[Louis Aragon]], ''Le Paysan de Paris'', 1926|ISBN=2-07-053140-6}}
=== Presse ===
==== [[Jean Malrieu]], ''Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques'', 1964 ====
{{Citation|citation=Les yeux ouverts, les yeux fermés, je vois, je sais. A l'heure où le désir s'échappe comme d'un loup qui couvre mon visage, cette femme nue au coin du bois anonyme et violée et précise et familière, est-ce celle sublimée et subtile qui s'avance et grandit et me choisit et me livre et me délivre dans la lumière oblique de ce qui est plus que ma vie ? Elle se détache et se confond avec celle qui habite entre mes bras. La meilleure. La révélée. La femme est flamme. Elle est nue comme une amande. Il y a des champs d'ivoire dans l'amour. Elle est chaste comme je suis chaste : un scandale d'innocence. C'est toujours l'âge du premier amour. Et voici que je tremble. Tout est chair. Sexe de l'iode, des lèvres, des sacs à fermoir, des rives, des rivages de ce lac calme où nous prenons dimensions. Si j'ouvre les yeux, je suis nageur qui fait provision d'oxygène pour mieux plonger dans le délire. Je me rassure, j'étais seul. Soudain, je suis tous. Je dois fonder quelque ville, quelque part. Puis la respiration devient broussaille. Je rejoins le réel, l'imaginaire, la mort attelée dans le dos.|précisions=Réponse de [[Jean Malrieu]] à l'interrogation suivante : ''Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ?'' — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste ''La Brèche'' en décembre 1964.}} {{Réf Article|titre=Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques|auteur=[[Jean Malrieu]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=92}}
 
==== [[André Breton]], ''Poisson soluble'', 1924 ====
== Musique ==
{{Citation|citation=Nous sommes les prisonniers de l'orgie mécanique qui se poursuit dans la terre, car nous avons creusé des mines, des souterrains par lesquels nous nous introduisons en bande sous les villes que nous voulons faire sauter.}}
=== Critique ===
{{Réf Livre|titre=Poisson soluble|auteur=[[André Breton]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1996|année d'origine=1924|page=48|partie=7|ISBN=2-07-032917-8}}
==== [[Claude Debussy]], ''Monsieur Croche et autres écrits'', 1901-1914 ====
 
{{citation|citation=Il me fallut quitter cette joie tranquille [de la campagne] et revenir, poussé par cette superstition des villes qui fait que tant d'hommes aiment encore mieux y être broyés que de ne pas faire partie de ce « mouvement » dont ils sont d'ailleurs les douloureux et inconscients rouages.}}
==== [[Charles Baudelaire]], ''Petits poèmes en prose'', 1869 ====
{{Réf Livre|titre=Monsieur Croche et autres écrits|auteur=[[Claude Debussy]]|éditeur=Gallimard|année=1987|page=54-55|année d'origine=1901-1914}}
{{citation|Mais voici bien autre chose. Descendons un peu plus bas. Contemplons un de ces êtres mystérieux, vivant, pour ainsi dire, des déjections des grandes villes ; car il y a de singuliers métiers, le nombre en est immense. J'ai quelquefois pensé avec terreur qu'il y avait des métiers qui ne comportaient aucune joie, des métiers sans plaisir, des fatigues sans soulagement, des douleurs sans compensation, je me trompais. Voici un homme chargé de ramasser les débris d'une journée de la capitale. Tout ce que la grande cité a rejeté, tout ce qu'elle a perdu, tout ce qu'elle a dédaigné, tout ce qu'elle a brisé, il le catalogue, il le collectionne. Il compulse les archives de la débauche, le capharnaum des rebuts. Il fait un triage, un choix intelligent ; il ramasse, comme un avare un trésor, les ordures qui, remâchées par la divinité de l'Industrie, deviendront des objets d'utilité ou de jouissance.}}
{{Réf Livre|titre=Petits poèmes en prose – Les Paradis artificiels|auteur=[[Charles Baudelaire]]|éditeur=Michel Levy Frères|année=1869|page=357-358|s=Petits Poèmes en prose}}
 
==== [[Paul Eluard]] , ''Capitale de la douleur'', 1926 ====
''' Revenir dans une ville '''
{{Citation|citation=Revenir dans une ville de velours et de porcelaine, les fenêtres seront des vases où les fleurs, qui auront quitté la terre, montreront la lumière telle qu'elle est.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=123|partie=Nouveaux poèmes|section=Revenir dans une ville|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
{{Citation|citation=Voir le silence, lui donner un baiser sur les lèvres et les toits de la ville seront de beaux oiseaux mélancoliques, aux ailes décharnées.}}
{{Réf Livre|titre=Capitale de la douleur ''suivi ''de L'amour la poésie|auteur=[[Paul Eluard]]|éditeur=Gallimard|collection=Poésie|année=1966|année d'origine=1926|page=123|partie=Nouveaux poèmes|section=Revenir dans une ville|ISBN=978-2-07-030095-2}}
 
== Philosophie ==
=== [[Friedrich Nietzsche]], ''[[w:Ainsi parlait Zarathoustra|Ainsi parlait Zarathoustra]]'', 1885 ===
{{citation|citation=<poem>J'aime la forêt. On vit mal dans les villes : il y a trop d'humains en rut.
Ne vaut-il pas mieux tomber aux mains d'un meurtrier que dans les rêves d'une femme en chaleur ?</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Ainsi parlait Zarathoustra|auteur=[[Friedrich Nietzsche]]|éditeur=Le Livre de Poche|collection=Les Classiques de Poche|année=1972|année=1885|page=72|partie=I|chapitre=« De la chasteté »|traducteur=Georges-Arthur Goldschmidt|ISBN=978-2-253-00675-6}}
 
=== [[Albert Caraco]], ''Bréviaire du chaos'', 1999 ===
{{citation|Les villes, que nous habitons, sont les écoles de la mort, parce qu'elles sont inhumaines. Chacune est devenue le carrefour de la rumeur et du relent, chacune devenant un chaos d'édifices, où nous nous entassons par millions, en perdant nos raisons de vivre.}}
{{Réf Livre|titre=Bréviaire du chaos|auteur=Albert Caraco|éditeur={{w|L'Âge d'Homme (édition)|L'Âge d'Homme}}|Collection=Amers|année=1999|page=9|ISBN=2-8251-0989-4}}
{{Choisie citation du jour|puce=*|année=2010|mois=juin|jour=27|commentaire=|}}
 
 
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