« École » : différence entre les versions
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On trouvera ici des généralités sur l'école
== Voir aussi ==
<poem>
[[École primaire]] et aux noms des autres niveaux
[[Education]] (Généralités sur l'éducation, y compris dans la famille)
[[Enseignement]] (Les contenus)
[[Enfant]]
[[Enfance]]
[[Instruction publique]] (Le système d'enseignement)
</poem>
== Principes, positions idéologiques Débats et positions diverses sur l'école ==
===XVIIIe
====[[Gracchus
{{Citation|L'éducation est une monstruosité lorsqu'elle est inégale, lorsqu'elle est le patrimoine exclusif d'une portion de l'association; puisqu'alors elle devient la main de cette portion, un amas de machines, une provisions d'armes de toutes sortes, à l'aide desquelles cette première portion combat l'autre qui est désarmé.
|précisions=Manifeste des Plébéiens}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc Shiappa
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=49
|ISBN=27082 2892-7}}
{{Citation|Nul ne peut par l'accumulation de tous les moyens priver l'autre de l'instruction nécessaire pour son bonheur; l'instruction doit-être commune.
|précisions=Manifeste des Plébéien}}
{{Réf Livre|titre=in Gracchus Babeuf avec les Egaux
|auteur=Jean-Marc Shiappa
|éditeur=Les éditions ouvrières
|année=1991
|page=49
|ISBN=27082 2892-7}}
===XIXeme
====
{{citation|La Chose la plus importante après le pain, c'est l'éducation.
|précisions=Discours à l'Assemblée, 13 août 1793 (rapporté dans ''[[w:Le Moniteur universel|Le Moniteur]]'' du 15 août 1793)}}
{{Réf Livre|titre=Danton : documents authentiques pour servir à l'histoire de la révolution
|auteur=Alfred Bougeart
|éditeur=Lacroix
|année=1861
|chapitre=VII
|page=270}}
{{Choisie citation du jour
|puce=*
|année=2008
|mois=octobre
|jour=9
|commentaire=
|}}
{{citation|citation=C'est dans les écoles nationales que l'enfant doit sucer le lait républicain. La République est une et indivisible. L'instruction publique doit aussi se rapporter à ce centre d'unité.
|précisions=Sur l'instruction publique, 12 décembre 1793-22 frimaire an II
}}
{{Réf Livre|titre=Discours civiques de Danton
|auteur=Hector Fleishmann
|éditeur=Libro in Véritas
|année=2007
|page=178}}
==== [[Victor Hugo]] ====
{{citation|<poem>
l'enfant ne sera plus
Une bête de somme attelée à Virgile ;
Et l'on ne verra plus ce vif esprit agile
Devenir, sous le fouet d'un cuistre ou d'un abbé,
Le lourd cheval poussif du pensum embourbé.
Chaque village aura, dans un temple rustique,
Dans la lumière, au lieu du magister antique,
Trop noir pour que jamais le jour y pénétrât,
L'instituteur lucide et grave, magistrat
Du progrès, médecin de l'ignorance, et prêtre
De l'idée; et dans l'ombre on verra disparaître
L'éternel écolier et l'éternel pédant.</poem>}}
{{Réf Livre|titre=Les Contemplations
|auteur=Victor Hugo
|éditeur=Hachette
|année=1858
|page=64-65
|tome=1}}
===XXeme siècle===
==== Ivan Illich, ''Une société sans école'', 1971 ====
{{citation|L’école est l’agence de publicité qui nous fait croire que nous avons besoin de la société telle qu’elle est.}}
{{Réf Livre|titre=Une société sans école
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|page=185}}
==== [[Vincent Peillon]] ====
{{citation|Il faut à la fois déraciner l’empreinte catholique qui ne s’accommode pas de la République et trouver, en dehors des formes religieuses traditionnelles, une religion de substitution qui arrive à inscrire jusque dans les mœurs, les cœurs, la chair, les valeurs et l’esprit républicain. […] Il faut pour cela une religion universelle : ce sera la laïcité. Il lui faut aussi son temple ou son église : ce sera l’école. Enfin il lui faut son nouveau clergé : ce seront les hussards de la République{{#tag:ref|« hussards noirs de la République » : les professeurs et les instituteurs, cf. {{lire en ligne|lien=https://fr.wikipedia.org/wiki/Hussard_noir|texte=Wikipédia}}.|group=n|name="hussards"}} […] C’est le passage d’une religion à une autre : de la religion révélée et théocratique à la religion laïque et libérale. |précisions=Le ministre de l’Éducation nationale en France (2012-2014), cité par l’abbé Loïc Duverger, supérieur du district d’Afrique de la [[Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X]], ''Tradition catholique en Afrique : Nos écoles en Afrique'', bulletin nº 13, mai 2014, {{lire en ligne|lien=http://laportelatine.org/international/communic/presse/afrique/2014/Traditions_en_Afrique_2014_13/Traditions_en_Afrique_2014_13.pdf}}{{#tag:ref|« ''La fondation d’une école, où que l’on soit, reste une œuvre difficile, un combat essentiel. Elle l’est en Occident, elle l’est aussi en Afrique. La jeunesse et son éducation sont l’enjeu d’une lutte formidable entre la Cité de [[Dieu]] et la Cité de [[Satan]]''. » (abbé Loïc Duverger), probable référence au ''deuxième Épître du bienheureux [[Apostasie|Apôtre Paul]] aux Thessaloniciens.|group=n|name="Apostasie"}}}}
{{Réf Livre |titre=Une religion pour la République : la foi laïque de Ferdinand Buisson |titre de l'œuvre |auteur=[[w:fr:Vincent Peillon|Vincent Peillon]] |éditeur=du Seuil |année=2010 |page=34, 48 et 50 |ISBN=9782020985215}}
== L'école à travers le temps et l'espace ==
====Octave Gréard ====
{{Citation|citation=<poem>Elle loua à Rueil, aux environs de Saint-Germain, une maison qu’elle pourvut de tout ce qui était indispensable pour recevoir soixante jeunes filles de bourgeoisie et de petite noblesse (1682) ; elle comptait, au sortir de l’école, « les placer ou établir par mariage. » Peu après, elle y adjoignit une cinquantaine d’enfants pauvres qu’elle envoya de sa terre de Maintenon. Ces « petites sœurs » furent installées dans les communs et au rez-de-chaussée : les travaux manuels étaient leur principale occupation ; il s’agissait de les dresser à un métier : c’était, pour employer les formules modernes, une sorte d’école primaire professionnelle annexée à ce qui, eu égard au temps, représentait une école secondaire.
Le succès fut tel, que, moins de dix-huit mois après l’organisation de la maison, le roi, qui venait d’acquérir, pour l’agrandissement du parc de Versailles, le château de Noisy, décida que les élèves de Rueil y seraient établies.</poem>|précisions=Il est ici question de Françoise d'Aubigné, marquise de Maintenon, et des prémisses de Saint-Cyr à Reuil puis à Versailles.}}
{{Réf Livre|titre=L'éducation des femmes par les femmes|auteur=[[Octave Gréard]]|éditeur=Hachette et cie|année=1889|année d'origine=1885|page=108|section=Madame de Maintenon}}
==Textes littéraires et témoignages divers==
====J. M. Coetzee====
{{Citation|Cependant l'école était passionnante : chaque jour, semblait-il, apportait de nouvelles révélations sur la cruauté, la souffrance et la haine qui font rage sous la surface ordinaire des choses.}}
{{Réf Livre|titre=Scènes de la vie d'un jeune garçon|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=2-02-052577-1|traducteur=Catherine Glenn-Lauga|année=1999|page=159}}
==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ====
{{citation|citation=À présent que nos malles ont été déballées dans le dortoir, nous sommes assises en groupe sous les cartes géographiques du monde entier. Il y a des bureaux avec des encriers. Nous écrirons nos devoirs à l’encre ici. Mais ici je ne suis personne. Je n’ai pas de visage. Cette grande assemblée, vêtue de serge brune, m’a volé mon identité. Nous sommes toutes sans cœur, sans amies. Je vais chercher un visage, un visage calme, un visage monumental, et je le doterai d’omniscience, et je le porterai sous ma robe comme un talisman et après (je le promets) je trouverai un petit vallon dans un bois où je pourrai étaler mon assortiment de trésors curieux. Je me le promets.}}
{{Réf Livre|titre= Les Vagues|auteur= [[Virginia Woolf]]|éditeur= Gallimard|Collection= Folio classique|traducteur=Michel Cusin|année=2012|année d'origine=1931|page=65|ISBN=978-2-07-044168-6}}
== Notes ==
<references group=n/>
{{interprojet|w=école}}
{{DEFAULTSORT:ecole}}
[[Catégorie:École]]
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