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|page=64-65
|tome=1}}
 
 
====Edouard Laboulaye====
{{citation
|citation=Oppose-t-on à ces doctrinaires de la République que du même coup ils tueront la liberté ? Ils ont une réponse toute prête. Ceux qui demandent la liberté d'enseignement sont des ultralibéraux, des utopistes, des rêveurs.
|précisions=Propos tenus en 1880, à propos de la liberté d'enseignement et de ceux qui s'y opposent
}}
{{Réf Livre|titre=Le parti libéral, suivi de La liberté d'enseignement et les projets de loi de M. Jules Ferry
|auteur=[[w:Édouard Lefebvre de Laboulaye|Edouard Laboulaye]]
|éditeur=Les Belles Lettres
|année=2007
|page=174-175
|partie=La liberté d'enseignement et les projets de loi de M. Jules Ferry
|chapitre=2
|ISBN=978-2251390451
|année d'origine=1880
|collection=Bibliothèque classique de la liberté
}}
 
===XXeme siècle===
====Jean-Michel Beaussant====
{{citation
|citation=Or, loin d'être sectaires ou hors la loi (naturelle), la quasi-totalité des écoles "hors contrat", par correspondance, familiales... se créent justement pour échapper à l'emprise du Mammouth sectaire qui s'enlise toujours plus dans les sables mouvant de son échec scolaire.
|original=
|langue=fr
|précisions=Mammouth sectaire=l'éducation nationale française
}}
{{Réf Article
|titre=Les abus de la Miviludes
|auteur=Jean-Michel Beaussant
|publication={{w|L'Homme nouveau}}
|numéro=1473
|date=3 juillet 2010
|page=11
|ISSN=
|ISBN=
}}
 
====Jean-Paul Brighelli====
{{citation|L'enseignement a suivi l'air du temps, qui magnifie l'individu. C'est pour certains un titre de gloire : l'école s'est enfin ouverte au monde... Elle s'y est dissoute.}}
{{Réf Livre|titre=La Fabrique du Crétin
|auteur=Jean-Paul Brighelli
|éditeur=Jean-Claude Gawséwitch
|année=2005
|collection=Folio documents
|page=155
}}
 
====Suzanne Citron====
{{citation|Inventée pour et transmise par l’école de la IIIe République, notre histoire multiculturelle et poly-ethnique doit être réécrite dans la France d’aujourd’hui, une France post-vichyste, post-coloniale, amarrée au char de l’Europe, insérée dans la complexité du monde du XXIe siècle.
}}
{{Réf Article
|titre=Dénationaliser l’histoire de France
|auteur=[[:w:Suzanne Citron|Suzanne Citron]]
|publication=Libération
|volume=
|numéro=
|date=jeudi 30 décembre 2004
|page=10
}}
 
====Paul Guth====
{{citation|citation=Jadis les analphabètes étaient ceux qui n'allaient pas à l'école ; aujourd'hui
ce sont ceux qui y vont.}}
{{Réf Livre|titre=Lettre ouverte aux futurs illettrés
|auteur=Paul Guth
|éditeur=Albin Michel
|année=1980
|page=64}}
 
==== Ivan Illich, ''Une société sans école'', 1971 ====
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|année=1971
|page=185}}
 
====Christopher Lasch====
{{citation|Dans la plupart des sociétés connues des historiens et des anthropologues, les jeunes font leur éducation au côté des adultes. Le fait d'exiger des adolescents qu'ils passent le gros de leur temps à l'école est une innovation récente, intimement liée à l'essor des États-nations modernes.}}
{{Réf Livre|titre=Les femmes et la vie ordinaire
|auteur=Christopher Lasch
|éditeur=Climats
|année=2006
|page=185-186
|collection=Sisyphe
|année d'origine=1997
|traducteur=Christophe Rosson
}}
 
==== [[Vincent Peillon]] ====
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== L'écoleEcoles à travers le temps et l'espace ==
 
==== Romain Graziani sur Confucius ====
Ligne 106 ⟶ 185 :
|date=Novembre 2009
|page=78}}
 
====Georges Cuvier====
{{citation|Au onzième siècle l'Europe ne recevait guère de lumières que des Arabes d'Espagne. La plupart des chrétiens qui cherchaient à s'instruire, surtout en médecine, se rendaient dans leurs écoles. Gerbert, archevêque de Reims, l'un des grands hommes du siècle, et qui devint pape sous le nom de Sylvestre II, avait fait ses études à Cordoue. C'est par lui que fut introduit chez les chrétiens l'usage des chiffres arabes, si commodes pour les calculs. [...] Les écoles des Arabes avaient une supériorité trop remarquable, pour qu'elles ne devinssent pas le modèle de celles qui furent établies plus tard en France et ailleurs.}}
{{réf Livre|auteur=[[:w:Georges Cuvier|Georges Cuvier]]
|titre=Histoire des sciences naturelles
|éditeur=Fortin, Masson et cie
|année=1841
|tome=1
|page=396
}}
 
====Octave Gréard ====
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{{Citation|Cependant l'école était passionnante : chaque jour, semblait-il, apportait de nouvelles révélations sur la cruauté, la souffrance et la haine qui font rage sous la surface ordinaire des choses.}}
{{Réf Livre|titre=Scènes de la vie d'un jeune garçon|auteur=J. M. Coetzee|éditeur=Le Seuil|collection=Points|ISBN=2-02-052577-1|traducteur=Catherine Glenn-Lauga|année=1999|page=159}}
 
====Fatos Kongoli====
{{citation|citation=[D]ans les écoles de banlieue, battre les élèves était une pratique tacitement admise, les instituteurs sachant qu'aucun parent ne viendrait se plaindre. On pouvait taper à loisir ; il suffisait de veiller à ne laisser aucune marque apparente. Si je passai quatre ans sans recevoir de coups, ce fut par simple chance : j'étais tombé sur une institutrice dépourvue de ce vice.|précisions= En Albanie
}}
{{Réf Livre|titre=Le paumé
|auteur=Fatos Kongoli
|traducteur=Christiane Montécot et Edmond Tupja
|éditeur=Payot & Rivages
|année=1997
|page=13
}}
 
==== [[Daniel Pennac]] ====
{{citation|Nos «mauvais élèves» (élèves réputés sans devenir) ne viennent jamais seuls à l'école. C'est un oignon qui entre dans la classe : quelques couches de chagrin, de peur, d'inquiétude, de rancœur, de colère, d'envies inassouvies, de renoncement furieux, de présent menaçant, de futur condamné. Regardez, les voilà qui arrivent, leur corps en devenir et leur famille dans leur sac à dos. Le cours ne peut vraiment commencer qu'une fois le fardeau posé à terre et l'oignon épluché.}}
{{Réf Livre|titre=Chagrin d'école
|auteur=Daniel Pennac
|éditeur=Gallimard
|année=2007
|partie=2 (« Devenir »)
|chapitre=10
|page=70}}
 
==== [[Virginia Woolf]], ''Les Vagues'', 1952 ====
{{citation|citation=À présent que nos malles ont été déballées dans le dortoir, nous sommes assises en groupe sous les cartes géographiques du monde entier. Il y a des bureaux avec des encriers. Nous écrirons nos devoirs à l’encre ici. Mais ici je ne suis personne. Je n’ai pas de visage. Cette grande assemblée, vêtue de serge brune, m’a volé mon identité. Nous sommes toutes sans cœur, sans amies. Je vais chercher un visage, un visage calme, un visage monumental, et je le doterai d’omniscience, et je le porterai sous ma robe comme un talisman et après (je le promets) je trouverai un petit vallon dans un bois où je pourrai étaler mon assortiment de trésors curieux. Je me le promets.}}
{{Réf Livre|titre= Les Vagues|auteur= [[Virginia Woolf]]|éditeur= Gallimard|Collection= Folio classique|traducteur=Michel Cusin|année=2012|année d'origine=1931|page=65|ISBN=978-2-07-044168-6}}
 
====Kateb Yacine====
{{citation|Je suis d'abord allé à l'école coranique, je n'aimais pas la religion, en fait je l'ai detesté, en particulier quand on nous frappait avec une règle sur la plante des pieds pour nous faire apprendre le Coran, par cœur. À l'école française, la maîtresse était comme une seconde mère pour nous. Celle que j'ai eue était extraordinaire. Elle savait comment nous intéresser. Elle nous donnait envie d'aller à l'école.}}
{{Réf Livre|titre=Pourquoi je ne suis pas musulman
|auteur=[[Ibn Warraq]]
|éditeur=Age de l'Homme
|année=1999
|page=263
|année d'origine=1989
|auteur de la contribution={{w|Kateb Yacine}}}}
 
 
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