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Un '''{{w|artiste peintre}}''' (ou '''peintre''') est une personne pratiquant la peinture, comme discipline des Beaux-Arts ou des arts plastiques, comme activité de loisir (peintre amateur) ou bien comme métier (peintre professionnel).
 
== Art ==
=== Critique ===
==== [[Félix Fénéon]], ''Œuvres plus que complètes'', 1970 ====
{{citation|citation=Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres plus que complètes|auteur=[[Félix Fénéon]]|éditeur=Droz|année=1970|page=336|tome=1|titre de la contribution=Sur la peinture moderne}}
 
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1966 ====
==== Michel Berthaud, ''Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel'', 1997 ====
{{Citation|citation=— Vous allez dédaigner mes oeuvres, continua-t-elle, car vous autres peintres d' ''histoire'', comme on dit, vous faites fi du genre. J'avais commencé l'huile il y a trois ans ; mais franchement, cela sent trop mauvais, c'est trop sale. J'ai préféré l'aquarelle, et je crois avoir été à peu près aussi loin que possible dans l'arrangement des intérieurs. Or, mieux vaut la perfection dans un petit genre que la médiocrité dans un grand, n'est-il pas vrai ?}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=117|partie=Deuxième partie|chapitre=IX|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
 
==== Michel Berthaud ====
{{citation|citation=Où est le temps où les peintres étaient sots ? Ils n'arrêtent pas aujourd'hui de poser des problèmes. Ils vont jusqu'à les résoudre.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de [[Jean Paulhan]].}}
{{Réf Livre|titre=Les chevauchées fantastiques de Jean-Gaston Mantel|auteur=Michel Berthaud|éditeur=La croisée des chemins|année=1997|page=5}}
 
==== Essai[[Salvador Dali]] ====
{{citation|Les événements les plus importants qui puissent arriver à un peintre contemporain sont au nombre de deux :
==== Arsène Houssaye, ''Histoire de l'art français au dix-huitième siècle'', 1860 ====
1° Être espagnol
2° S'appeler Gala Salvador Dali.
Ces deux choses me sont arrivées à moi.
[...] Picasso, certes, est bien espagnol [...], et il s'appelle seulement Pablo, comme Pablo Casals, comme les papes, c'est-à-dire qu'il s'appelle comme tout le monde.}}
{{Réf Livre|titre=Les moustaches radar|auteur=[[Salvador Dali]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=2008|page=56|ISBN=9782070317004|année d'origine=1964}}
 
 
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
{{citation|citation=La magie des couleurs qui, pour les peintres, n'est pas encore un lieu commun, tenait dans ma petite cuillère. Je l'avais en effet trempée dans du pétrole de première qualité.}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=126|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
====Denis Diderot====
{{Citation|On s'arrête devant un Chardin, comme d'instinct, comme un voyageur fatigué de sa route va s'asseoir, sans presque s'en apercevoir, dans l'endroit qui lui offre un siège de verdure, du silence, des eaux, de l'ombre et du frais.
|précisions=A propos de deux tableaux de Chardin.}}
{{réf Livre|auteur={{w|Denis Diderot}}
|titre de la contribution =Ruines et Paysages - Salon de 1767
|année de la contribution=1767
|titre=Salons
|éditeur=Hermann
|année=1995
|tome=III
|page=174}}
 
==== [[Félix Fénéon]], ''Œuvres plus que complètes'', 1970 ====
{{citation|citation=Réservant au peintre la tâche sévère et contrôlable de commencer les tableaux, attribuons au spectateur le rôle avantageux, commode et gentiment comique de les achever par sa méditation ou son rêve.}}
{{Réf Livre|titre=Œuvres plus que complètes|auteur=[[Félix Fénéon]]|éditeur=Droz|année=1970|page=336|tome=1|titre de la contribution=Sur la peinture moderne}}
 
==== [[Étienne Gilson]], ''Peinture et réalité'', 1958 ====
{{citation|citation=L'art du peintre est d'autant plus intime au cœur de l'homme qu'il paraît plus matériel ; car chez lui, comme dans la nature extérieure, la part est faite franchement à ce qui est fini et à ce qui est infini, c'est-à-dire à ce que l'âme trouve qui la remue intérieurement dans les objets qui ne frappent que les sens.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux d'{{w|Eugène Delacroix}}.}}
{{Réf Livre|titre=Peinture et réalité|auteur=[[Étienne Gilson]]|éditeur=Vrin|année=1998|année d'origine=1958|page=146}}
 
==== Arsène Houssaye ====
{{citation|Il est des peintres qui ne découvrent rien dans la nature ; ils n'y voient que ce qu'ils savent par cœur.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux de [[Jacques-Louis David]].}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle|auteur=Arsène Houssaye|éditeur=Plon|année=1860|page=371|année d'origine=1860}}
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{{Réf Livre|titre=Histoire de l'art français au dix-huitième siècle|auteur=Arsène Houssaye|éditeur=Plon|année=1860|page=372|année d'origine=1860}}
 
==== [[PierreJoseph MichonJoubert]], ''Maîtres et serviteurs'', 1990 ====
{{citation|Une imitation ne doit être composée que d’images. Si le peintre colore quelque objet, il faut [...] que ses couleurs ne soient qu’une image des couleurs réelles. Un musicien ne doit employer que les images des sons réels, et non pas les sons réels eux-mêmes.}}
{{citation|citation=Qu’est-ce qu’un grand peintre, au-delà des hasards du talent personnel ? C’est quelqu’un sans doute dont le trop violent appétit d’élévation sociale s’est fourvoyé dans une pratique qui outrepasse les distinctions sociales, et que dès lors nulle renommée ne pourra combler.}}
{{Réf Livre|titre=Maîtres et serviteursPensées|auteur=[[PierreJoseph MichonJoubert]]|éditeur=Verdier Librairie Vve Le Normant|année=19901850|page=quatrième de3|année couvertured'origine=~1780-1824|ISBNtome=2-86432-110-6|s=Pensées}}
 
== Histoire ==
=== [[Hippolyte Taine]], ''Histoire de la littérature anglaise'', 1864 ===
{{citation|citation=Un vrai peintre regarde avec plaisir un bras bien attaché et des muscles vigoureux, quand même ils seraient employés à assommer un homme. Un vrai romancier jouit par contemplation de la grandeur d'un sentiment nuisible - ou du mécanisme ordonné d'un caractère pernicieux.}}
{{Réf Livre|titre=Histoire de la littérature anglaise|auteur=[[Hippolyte Taine]]|éditeur=Hachette|année=1864|page=123|tome=4}}
 
==== Littérature[[Paul Klee]] ====
=== Écrit intime ===
==== [[Paul Klee]], ''Journal'', 1957 ====
{{citation|citation=La couleur me possède. Point n'est besoin de chercher à la saisir. Elle me possède, je le sais. Voilà le sens du moment heureux : la couleur et moi sommes un. Je suis peintre.}}
{{Réf Livre|titre=Journal|auteur=[[Paul Klee]]|éditeur=Grasset|collection=Les Cahiers Rouges|année=1959|année d'origine=1957|page=309|section=Journal III|ISBN=978-2-246-27913-6}}
 
==== [[SalvadorPierre DaliMichon]], ''Les moustaches radar'', 1964 ====
{{citation|citation=Qu’est-ce qu’un grand peintre, au-delà des hasards du talent personnel ? C’est quelqu’un sans doute dont le trop violent appétit d’élévation sociale s’est fourvoyé dans une pratique qui outrepasse les distinctions sociales, et que dès lors nulle renommée ne pourra combler.}}
{{citation|Les événements les plus importants qui puissent arriver à un peintre contemporain sont au nombre de deux :
{{Réf Livre|titre=Maîtres et serviteurs|auteur=[[Pierre Michon]]|éditeur=Verdier|année=1990|page=quatrième de couverture|ISBN=2-86432-110-6}}
1° Être espagnol
2° S'appeler Gala Salvador Dali.
Ces deux choses me sont arrivées à moi.
[...] Picasso, certes, est bien espagnol [...], et il s'appelle seulement Pablo, comme Pablo Casals, comme les papes, c'est-à-dire qu'il s'appelle comme tout le monde.}}
{{Réf Livre|titre=Les moustaches radar|auteur=[[Salvador Dali]]|éditeur=Gallimard|collection=Folio|année=2008|page=56|ISBN=9782070317004|année d'origine=1964}}
 
==== Prose[[Octave poétiqueMirbeau]] ====
{{Citation|Un peintre qui n’a été qu’un peintre ne sera jamais que la moitié d’un artiste.
==== [[Robert Desnos]], ''Deuil pour deuil'', 1924 ====
|précisions=[http://www.scribd.com/doc/2239749/Octave-Mirbeau-Notes-sur-lart-BastienLepage « Bastien-Lepage »], ''La France'', 21 mars 1885. ''[[w:Combats esthétiques|Combats esthétiques]]'' est le titre sous lequel ont été recueillis, en 1993, en deux gros volumes, les articles consacrés par l’écrivain Octave Mirbeau à la peinture et à la sculpture au cours de sa longue carrière de journaliste.}}
{{citation|citation=La magie des couleurs qui, pour les peintres, n'est pas encore un lieu commun, tenait dans ma petite cuillère. Je l'avais en effet trempée dans du pétrole de première qualité.}}
{{réf Livre|auteur=[[Octave Mirbeau]]|titre=Combats esthétiques|éditeur=Séguier|année=1993|page=I, 143}}
{{Réf Livre|titre=La liberté ou l'amour ! suivi de Deuil pour deuil|auteur=[[Robert Desnos]]|éditeur=Gallimard|Collection=L'Imaginaire|année=1962|année d'origine=1924|page=126|ISBN=978-2-07-027695-0}}
 
=== Roman ===
==== [[Marie d'Agoult]], ''Nélida'', 1966 ====
{{Citation|citation=— Vous allez dédaigner mes oeuvres, continua-t-elle, car vous autres peintres d' ''histoire'', comme on dit, vous faites fi du genre. J'avais commencé l'huile il y a trois ans ; mais franchement, cela sent trop mauvais, c'est trop sale. J'ai préféré l'aquarelle, et je crois avoir été à peu près aussi loin que possible dans l'arrangement des intérieurs. Or, mieux vaut la perfection dans un petit genre que la médiocrité dans un grand, n'est-il pas vrai ?}}
{{Réf Livre|titre=Nélida|auteur=[[Marie d'Agoult]]|éditeur=Calmann-Lévy|année=2010|année d'origine=1866|page=117|partie=Deuxième partie|chapitre=IX|ISBN=978-2-7021-4127-4}}
 
==== [[Daniel Pennac]], ''[[w:La petite marchande de prose|La Petite Marchande de prose]]'', [[w:1989 en littérature|1989]] ====
{{citation|citation=Julius le Chien restait assis devant la fenêtre à regarder passer la Seine avec une obstination de peintre japonais. Les meubles avaient valsé autour de lui, son effigie de cristal s'était payé Talleyrand, mais Julius le Chien s'en tapait ; gueule tordue et langue pendante, il regardait passer la Seine, ses péniches, ses cageots, ses godasses, ses amours...}}
{{Réf Livre|référence=La Petite Marchande de prose/Gallimard-Folio|chapitre=1|page=23|cacher titre|cacher auteur|cacher année|cacher isbn}}
 
== Médias ==
=== Presse ===
==== [[Octave Mirbeau]], ''[[w:Combats esthétiques|Combats esthétiques]]'', 1993 ====
{{Citation|Un peintre qui n’a été qu’un peintre ne sera jamais que la moitié d’un artiste.
|précisions=[http://www.scribd.com/doc/2239749/Octave-Mirbeau-Notes-sur-lart-BastienLepage « Bastien-Lepage »], ''La France'', 21 mars 1885. ''[[w:Combats esthétiques|Combats esthétiques]]'' est le titre sous lequel ont été recueillis, en 1993, en deux gros volumes, les articles consacrés par l’écrivain Octave Mirbeau à la peinture et à la sculpture au cours de sa longue carrière de journaliste.}}
{{réf Livre|auteur=[[Octave Mirbeau]]|titre=Combats esthétiques|éditeur=Séguier|année=1993|page=I, 143}}
 
==== Philosophie[[Hippolyte Taine]] ====
{{citation|citation=Un vrai peintre regarde avec plaisir un bras bien attaché et des muscles vigoureux, quand même ils seraient employés à assommer un homme. Un vrai romancier jouit par contemplation de la grandeur d'un sentiment nuisible - ou du mécanisme ordonné d'un caractère pernicieux.}}
=== [[Étienne Gilson]], ''Peinture et réalité'', 1958 ===
{{Réf Livre|titre=Histoire de la littérature anglaise|auteur=[[Hippolyte Taine]]|éditeur=Hachette|année=1864|page=123|tome=4}}
{{citation|citation=L'art du peintre est d'autant plus intime au cœur de l'homme qu'il paraît plus matériel ; car chez lui, comme dans la nature extérieure, la part est faite franchement à ce qui est fini et à ce qui est infini, c'est-à-dire à ce que l'âme trouve qui la remue intérieurement dans les objets qui ne frappent que les sens.|précisions=Les propos qui sont rapportés ici sont ceux d'{{w|Eugène Delacroix}}.}}
 
{{Réf Livre|titre=Peinture et réalité|auteur=[[Étienne Gilson]]|éditeur=Vrin|année=1998|année d'origine=1958|page=146}}
 
 
 
 
 
 
 
 
 
== Propos de moralistes ==
=== [[Joseph Joubert]], ''Pensées'' ===
{{citation|Une imitation ne doit être composée que d’images. Si le peintre colore quelque objet, il faut [...] que ses couleurs ne soient qu’une image des couleurs réelles. Un musicien ne doit employer que les images des sons réels, et non pas les sons réels eux-mêmes.}}
{{Réf Livre|titre=Pensées|auteur=[[Joseph Joubert]]|éditeur= Librairie Vve Le Normant|année=1850|page=3|année d'origine=~1780-1824|tome=2|s=Pensées}}
 
== Voir aussi ==