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|w=Déesse (homonymie)}}
[[Image:La Dame de Saint-Sernin.jpg|thumb|Statue menhir, ''la Dame de Saint-Sernin'', au musée Fenaille de Rodez]]
==Grande déesse==
 
==== Victor Valliere ====
{{citation|citation=[...] toutes ces Notre Dame (des sources, des bois, des champs, des plaines, du mort, du bon secours...), semées à travers nos régions, sont autant d'évocations de la Grande Déesse, omniprésente car tout à la fois Dame Nature et Force Vitale agissant dans la spécificité d'un site. En des temps païens, elle s'est appelée Dana chez les Celtes d'Irlande, Rigantona (Grande Reine) en Gaule, Déméter en Grèce, Frigga pour les vikings.|précisions=La '''{{w|Grande Déesse}}''' désigne la mère de tout être vivant, présidant aux processus naturels de [[w:fertilité|fertilité]] et de [[w:fécondité|fécondité]]. La ''Grande Déesse'' est une expression moderne qui tente de relier les divers cultes rendus à une « mère universelle » depuis le [[w:paléolithique|paléolithique]] jusqu’à aujourd’hui.}}
{{Réf Article|titre=Les lieux et les dieux|auteur=Victor Valliere|publication={{w|Réfléchir & Agir}}|numéro=10|date=hiver 2001|page=49|ISSN=1273-6643|ISBN=}}
 
 
==Déesse de la lune==
=== [[Mary Esther Harding]], ''Les Mystères de la femme'', 1953 ===
{{citation|citation=La déesse Lune [...] n'est pas seulement déesse des tempêtes et de l'Abondance, c'est-à-dire du désastre et de la prospérité dans le monde extérieur, mais aussi dans le monde intérieur. C'est elle qui provoque la folie et, sur le plan positif, qui donne des visions. On appelait Cybèle et Hécate, Antéa, ce qui signifie donatrice de visions nocturnes.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=184|chapitre=VII. La lune mère|ISBN=2-228-89431-1}}
 
{{citation|citation=Dans le monde antique seul un petit nombre de femmes passaient leur existence dans le temple de la déesse Lune, alors que la femme ordinaire ne jouait ce rôle qu'une fois dans sa vie. Cet acte supposait qu'elle acceptait la responsabilité de sa propre vie instinctuelle. Elle l'accomplissait parce qu'elle en avait besoin. Il influait sur ses rapports avec la déesse de l'amour et non sur ceux qu'elle pouvait avoir avec un mari présent ou à venir. Il n'avait rien à voir avec sa sécurité économique, comme c'est le cas dans le mariage ; il concernait uniquement ses rapports à l'égard de son propre instinct.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=231|chapitre=X. Le mariage sacré|ISBN=2-228-89431-1}}
 
==Autres==
=== [[Mary Esther Harding]] ===
{{citation|citation=<poem>Appliqué à la Vierge Marie ou aux déesses vierges des autres religions,[le terme virginité] ne sert pas à définir une situation réelle, puisque la réalité de vierge demeure, de manière inexplicable, en dépit des expériences sexuelles, des grossesses et des années qui passent.