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L''''{{w}}''' est un sentiment qui pousse les êtres à s'aimer et qui pousse donc celui qui l'éprouve à adopter, vis-à-vis de l'objet aimé, un comportement spécifique à l'expression de ce sentiment. Par extension, l'amour désigne nombre de choses qui sont liés à ce sentiment, telles que, par exemple, l'être aimé lui-même (mon amour).
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[[File:1873 Pierre Auguste Cot - Spring.jpg|thumb|uprighht=1.8|<center>''Le Printemps''<br />Pierre Auguste Cot, 1873</center>]]
 
 
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==Amour en général==
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==A voir==
 
==== [[Jean Malrieu]], ''Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques'', 1964 ====
{{Citation|citation=Les yeux ouverts, les yeux fermés, je vois, je sais. A l'heure où le désir s'échappe comme d'un loup qui couvre mon visage, cette femme nue au coin du bois anonyme et violée et précise et familière, est-ce celle sublimée et subtile qui s'avance et grandit et me choisit et me livre et me délivre dans la lumière oblique de ce qui est plus que ma vie ? Elle se détache et se confond avec celle qui habite entre mes bras. La meilleure. La révélée. La femme est flamme. Elle est nue comme une amande. Il y a des champs d'ivoire dans l'amour. Elle est chaste comme je suis chaste : un scandale d'innocence. C'est toujours l'âge du premier amour. Et voici que je tremble. Tout est chair. Sexe de l'iode, des lèvres, des sacs à fermoir, des rives, des rivages de ce lac calme où nous prenons dimensions. Si j'ouvre les yeux, je suis nageur qui fait provision d'oxygène pour mieux plonger dans le délire. Je me rassure, j'étais seul. Soudain, je suis tous. Je dois fonder quelque ville, quelque part. Puis la respiration devient broussaille. Je rejoins le réel, l'imaginaire, la mort attelée dans le dos.|précisions=Réponse de [[Jean Malrieu]] à l'interrogation suivante : ''Comment se caractérisent vos représentations imaginaires dans l'acte d'amour ? Justifient-elles un jugement de valeur ? Sont-elles spontanées ou volontaires ? se succèdent-elles dans un ordre fixe ? Lequel ?'' — Il est clairement question d'une enquête initiée par la revue surréaliste ''La Brèche'' en décembre 1964.}} {{Réf Article|titre=Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques|auteur=[[Jean Malrieu]]|publication=La Brèche|numéro=7|date=Décembre 1964|page=92}}
 
==== [[Jacques Abeille]], ''Premières réponses à l'enquête sur les représentations érotiques'', 1964 ====
{{Citation|citation=<poem>Les représentations imaginaires oscillent précisément entre ces deux pôles : des représentations « Sadiennes » avec accumulation de détails d'une violence à peine supportable alternant régulièrement avec des bouffées de la tendresse la plus ineffable qui révèle l'objet de mon amour dans toute sa pureté et dans toute sa souveraineté. Evidemment cette succession de représentations constitue un rythme qui va se précipitant jusqu'à une synthèse finale.
Ce rythme, tout comme la forme de cette synthèse même, échappent à mon contrôle. Il m'est possible de stimuler les représentations mais ni de les provoquer, ni de les éviter, ni même de les inhiber.
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==== [[Alberto Eiguer]], ''Psychanalyse du libertin'', 2010 ====
 
 
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{{Réf Livre|titre=Psychanalyse du libertin|auteur=[[Alberto Eiguer]]|éditeur=Dunot|collection=Psychismes|année=2010|page=134|partie=II. Libertinage et prédation|chapitre=Invitation à la débauche|section=Banaliser le mal au nom de l'amour|ISBN=978-2-10-054958-0}}
 
==== [[Mary Esther Harding]], ''Les Mystères de la femme'', 1953 ====
{{citation|citation=Dans le monde antique seul un petit nombre de femmes passaient leur existence dans le temple de la déesse Lune, alors que la femme ordinaire ne jouait ce rôle qu'une fois dans sa vie. Cet acte supposait qu'elle acceptait la responsabilité de sa propre vie instinctuelle. Elle l'accomplissait parce qu'elle en avait besoin. Il influait sur ses rapports avec la déesse de l'amour et non sur ceux qu'elle pouvait avoir avec un mari présent ou à venir. Il n'avait rien à voir avec sa sécurité économique, comme c'est le cas dans le mariage ; il concernait uniquement ses rapports à l'égard de son propre instinct.}}
{{Réf Livre|titre=Les Mystères de la femme|auteur=[[Mary Esther Harding]]|traducteur=Eveline Mahyère|éditeur=Payot & Rivages|collection=Petite Bibliothèque Payot|année=2001|année d'origine=1953|page=231|chapitre=X. Le mariage sacré|ISBN=2-228-89431-1}}
 
{{citation|citation=<poem>Dans l'initiation aux mystères d'Isis, le candidat devait prendre la forme de l'âne Set ou Typhon pour devenir conscient de toute sa luxure et concupiscence et éprouver l'aspect négatif de l'Éros, de sa propre libido, non pas en se livrant à une débauche effective, mais en passant par l'épreuve rituelle de l'initiation. On l'isolait de ses compagnons pour qu'il se sente abandonné, car quelque chose en lui était hostile à la « participation ». On le battait, le maltraitait, on l'exposait à la faim et aux tentations sexuelles.
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